Une Partie ? - Stan & Skylar

Je suivais son rythme, en ayant un peu du mal au début, ayant plus souvent jouer avec des humains que des vampires, mais je m'adapte assez facilement, bloquant pas mal de ses tirs pour lui rendre la pareil. "Ouais, c'est plus compliqué quand on est fasse à un vampire qui bloque ses pensées en permanence quand même, mais il y a toujours des fails à un moment où un autre. Comme maintenant." Soufflais-je avant de marquer un nouveau point.

Je la laissais marquer ses points, on en était qu'à 2 - 1 pour elle, je pouvais me rattraper facilement. " Le baby-foot n'est pas un point faible. "

Je souris en remettant encore la balle en jeu. "Non, mais j'ai attendu une petite faille dans ta concentration pour marquer. J'ai jamais dit que c'était un point faible. C'est pas comme un petit ami par exemple."

" Ce n'était qu'une petite faille. Rien de trop important. La partie ne fait que commencer, j'ai encore le temps de faire des gamelles et de te retirer tes points. " Bon les gamelles c'était chaud à faire des fois, je préférais mettre de vrais buts plutôt que de lui retirer ses points. " Tu parles en connaissance de cause ? "

J'étais d'accord avec elle, les gens à qui on s'attachait devenait nos faiblesses. Peu importe à quel point ils comptaient pour nous, peu importe notre lien, si on s'attachait on prenait le risque d'être blessé. " Tu t'es déjà attaché à quelqu'un au point que s'en est devenu une faiblesse ? ", demandais-je comme ça, sans vraiment m'intéresser à sa vie, mais ça faisait la conversation. Je tirais et mis un but.

Je regardais nos scores, égalité, et remettais la balle en jeu. Je haussais les épaules et continuais de jouer tranquillement, mais toujours avec la même vitesse. " Nan, les sentiments c'est pour les lopettes. Ou pour les filles. Trop de sentiments ça fait commettre des erreurs et ça nous affaiblit. " Oui j'aimais ma femme, et j'aimais d'une certaine manière plusieurs personnes de mon entourage, mais j'étais un mec et je ne montrais pas à tout bout de champ ces sentiments, les gens concernés étaient au courant, les autres, et spécialement les inconnues rencontrés au lycée devant un baby-foot, n'avaient pas à savoir tout ça. Et puis dire ce que je venais de dire ne voulait pas dire que c'était une vérité absolue.

Je souriais doucement, laissant entrevoir un peu de mes dents, continuant de tourner les manettes de jeu, suivant du regard le ballon. " J'ai pas dit que je ne 'étais pas un macho. Je respecte autant les femmes que les hommes, mais c'est pas pour autant que j'ai une grande part de respect. Et ce n'est pas une insulte que de rappeler certains fait biologiques ".