Whoopi & Ryan

Je fronçais les sourcils en voyant dans ses pensées ce qu'elle avait vu. Bah tant pis pour elle, j'allais faire en sorte qu'elle se taise. Comment j'allais faire ça ? Lui arracher la langue ? Nan elle repousserait. En lui brisant la nuque ! Mais comme j'aimais bien la chasse, j'allais lui laisser trois secondes pour partir vite, et je la rattraperais et lui briserais. Ce serait drôle.

- C'est le moment où tu t'enfuis parce que d'une tu gâches mes plans, et de deux je déteste les gens de ton genre.

- Ils vont l'être, sans problème. Ils vont même te mordre et leur venin envahira ton corps jusqu'à ce qu'il guérisse et l'évacue. Ca peut durer plusieurs minutes, dans d'atroces douleurs, ou du moins tu seras paralysée. Quand à mes animaux, qui a dit que j'allais les laisser lorsqu'ils reviendraient ? J'ai oublié d'être con. Quand à ton rendez-vous tu vas forcément le manquer.

J'allais sauter en hauteur pour l'attraper, qu'est-ce que ça me faisait qu'elle se croit dans Maléfique où les oiseaux magiques la soulèvent dans les airs car elle n'a pas d'ailes ? Les vampires sautaient hauts, et les plafonds n'étaient pas assez hauts pour m'empêcher de l'attraper. J'allais donc sauter, mais j'entendis deux profs arriver, Monsieur Shapman et Mme Fraziet, je les reconnaissais à leur pensées. Cette pétasse blonde avait prévu son coup, j'étais concentré sur mes serpents et sur elle alors elle elle en avait profité pour écouter quand arrivaient les profs. Je fis disparaître mes serpents dans la salle après qu'ils aient ruinés le casier de Mademoiselle Baker et mordus un peu partout pour y mettre du venin. Je pris une position de détente en regardant la blonde dans les airs. Les profs arrivaient, Mme Fraziet, oujours avec son air de gentille autoritaire prête à me coller sourit légèrement en croisant les bras en me voyant. Ils s'arrêtèrent derrière moi.

- Monsieur Duncan, commença t-elle. Pouvons-nous savoir ce que vous faites ? Avec cette jeune demoiselle.

* Et qui mériterait de vous coller au passage *, pensa t-elle après avoir terminé sa phrase.

- Hum.. Vous pouvez descendre mademoiselle, lui dit Mr Shapman en lui faisant signe avec sa main droite.
- Et bien je faisais en sorte qu'elle n'entre pas dans la salle sans qu'il n'y ait personne. Moi-même j'attend Mademoiselle Baker avec impatience !

Je la regardais avec un sourire assez fier car il n'y avait rien qui pouvait me faire griller, même pas cette végétarienne. Et oui, à vrai dire j'avais hâte de voir Mademoiselle Baker rencontrer dans mon casier mon serpent qui lui feraient peur, et qui a mit son casier en l'air.

J'assumais ce que je faisais, mais j'avais aucune envie de me faire coller. À quoi bon passer encore et encore ma vie en heures de colle ? A rien. Cette nouvelle réagissait ainsi car elle n'avait pas comprit le fonctionnement du lycée, mais c'était pas mon problème. Je me fichais de ce qu'elle pensait d moi, je m'étais toujours foutus de ces trucs là. J'avais pas besoin des jugements des autres, ils ne me connaissaient pas, et je ne changerais jamais pour les autres.

- Évidemment, tout le monde sait que les végétariens aiment se faire remarquer. On en a encore une fois un exemple ici ! Quand à mon intelligence t'a rien à dire dessus, tu ne me connais pas espèce de sale loseuse erreur de la nature qui ne mériterait même pas d'être un vampire. J'arrive pas à croire que le sang animal soit buvable par des vampires !

J'avais pas peur de ce qu'elle dirait, puisqu'il n'y avait absolument aucun serpent dans la pièce, il n'y avait pas non plus de trace que j'avais fais quoi que ce soit. Pas d'odeur, pas plus de feuilles en travers que d'habitude. Je restais sur le pas de la porte mais regardais tout de même avec un petit sourire satisfait en croisant les bras.

- Elle est complètement dingue visiblement, puisqu'il n'y a pas de sifflement ou je ne sais quoi. Vous avez des aprioris à cause de ce que je fais à chaque fois. Enfin, ce que vous pensez que je fais. Mais on voit ici que j'attend juste Mademoiselle Baker gentiment, et que cette nouvelle végétarienne ne fait que lancer un tissu de mensonge pour que je sois à nouveau sanctionné.
- Ne vous estimez pas trop sortis d'affaire, disait la prof en regardant partout pour être sure.

J'étais pas débile, j'aurais pas laissé de preuves évidentes ! J'étais un pro là dedans.

- Par contre, les chouettes peuvent tout foutre en l'air en allant espionner dans la salle des professeurs.