Victoria et Andrew | Ton accessoire gay est là

Après mes visites des étages et des salles de classe j'étais passé à celle de la cour. Je me retrouvais donc à la bibliothèque, elle avait l'air plus spacieuse que avant ou alors ça faisait juste trop longtemps que je ne l'avais pas vu. Je croisais le même mec de toute à l'heure dans une des allées, il croisa mon regard je lui fis un sourire mais cette fois ci au lieu de fuir il me rendit mon sourire mais il avait l'air un peu tétanisé. Je voulu lui dire bonjour mais quand je commença à ouvrir ma bouche il partit tout de suite, tant pis, il était mignon c'est dommage, je le recroiserai peut être.

La bibliothèque ! Mon endroit préféré sur ce campus ! J'avais passé tellement d'heures dans cet endroit, il n'y avait rien de mieux qu'un endroit remplit de livres pour moi. Dans ma maison chaque pièce avait un petit coin avec des livres, j'en laissais trainer un peu partout, et Stan avait arrêté de les ranger, il avait comprit que j'en faisais exprès.
Après l'incendie de 2013 la bibliothèque avait été agrandie et refaite entièrement, je m'en souvenais, elle n'avait pas tant changée que ça depuis la dernière fois. J'avais souvent préféré être ici que dans ma propre chambre. C'était l'endroit des " intellos " selon le clan, un endroit où j'étais donc tranquille tout le temps. Enfin presque.
Je regardais les livres dans les allées, beaucoup que je n'avais pas encore lu. Puis je vis Andrew, pourquoi je me souvenais de lui directement en le voyant, je ne savais pas, mais je lui fis un signe et un sourire. Je ne savais pas s'il voulait être dérangé ou non.

J'allais pour sortir de l'allée quand je croisa une tête bien connue, Victoria, c'était la deuxième personne que j'avais rencontré ici, après Finn. Elle s'était tout de suite aperçue que j'étais gay même si à l'époque je ne voulais pas vraiment m'assumer, heureusement que j'avais changé et que je ne vivais plus dans cette peur, c'était grâce à ici. Elle me sourit ce qui me confirma le fait que elle se souvenait de moi, je lui rendis son sourire.

- Victoria, comment vas tu ?

J'avais toujours apprécier cette fille même si au début j'avais un peu l'impression que elle me prenait pour un accessoire mais elle n'est pas méchante. Bon je ne me l'étais jamais mise à dos, elle ou un autre populaire d'ailleurs.

- C'est un plaisir de te voir, et surtout dans cet endroit ! Ca ne peut que aller donc !

C'était comme si la bibliothèque me redonnait le sourire ! J'aimais être ici, mon " happy place " où rien de mal ne pouvait arriver. Sauf si Finn McDavis décidait de se pointer, mais il y avait vraiment très peu de chances que ça arrive ce weekend ! Peut-être que je pouvais passer la nuit ici, je préférais dormir assise à une table devant un bouquin plutôt que sur un lit superposé.

- Le plaisir est réciproque. Que deviens tu ? Sûrement dans un endroit à diriger.

Je ne la voyais pas faire autre chose, cette femme était une leader née. C'était un plaisir de la revoir, nous n'étions peut être pas bons amis mais de bonnes connaissances oui, je ne m'étais pas vraiment fais de bons amis ici, la preuve, je n'avais garder contact avec personne. Je vis un livre par terre, je le ramasser et remarquer que c'était le livre que le garçon de toute à l'heure tenait entre ses mains. Etrange, je le secoua un peu et un petit bout de papier tomba, je le rattrapa avec un sourire.

Je rigolais légèrement, il avait bien deviné.

- En effet, je suis à la tête du troisième meilleur hôpital de Chicago. Et toi, que deviens-tu ?

Andrew, même si l'on n'avait pas été proches, avait toujours été une des seules personnes ici qui ne m'avait pas jugée, en tous cas pas devant moi. Il devait bien avoir eut une opinion de mes actions, comme tout le monde, mais il ne m'en avait pas tenu rigueur.

- Le troisième seulement ? Un jour ce sera le premier, avec toi aux commandes il n'y a pas d'autres solutions. Moi je suis basé sur Miami, et je suis avocat après je voyage pas mal pour le travail. Toujours entrain de bouger, un matin à un autre endroit l'après midi dans un autre.

D'ailleurs j'avais mis plus de deux semaines à réussir à faire un trou dans mon emploi du temps pour caser le week-end. Ce qui voulait dire que j'allais devoir travailler 2 fois plus pour rattraper le retard accumulé.

- Le troisième parce que notre matériel n'est pas assez dernier cri, et que la première place a une capacité de vingt chambres en plus, ce à quoi que je ne peux rien faire pour le moment.

Je ne pouvais pas changer l'édifice malheureusement, sinon j'aurais peut-être pu rajouter des chambres, embauché plus de personnel pour s'en occuper. Mais ce n'était pas le cas; Et pour le moment être à la troisième place ça m'allait, parce que nos soins étaient donnés et que j'avais quand même de très bons médecins et chirurgiens, alors je n'avais pas à m'en plaindre. Ce qui ne m'empêchait pas d'essayer d'avoir encore meilleur.

- Avocat ! Félicitations ! C'est extrêmement dur ! Tu as ton propre cabinet ou tu es associé ?

Toutes les lois à connaître, et des clients véreux qu'il fallait défendre. C'était une toute autre branche qui demandait beaucoup de connaissances et énormément de travail.

- Ah oui ça malheureusement la place c'est quelque chose que tu ne peux pas modifier comme ça. Mais bon 3eme c'est déjà super.

C'est vrai que c'était dur, toujours à devoir connaître toutes les lois par cœur, et les nouvelles aussi.

- Non j'ai mon propre cabinet. Et à côté je tiens une association avec d'autres avocats pour venir en aide aux plus démunis bénévolement. Tu n'imagine pas le nombre d'innocents qui sont envoyés en prise car ils n'ont pas un bon avocat.

- Non malheureusement. Mais je suis des fois tentée d'aider certains malades pour améliorer notre pourcentage de réussite, je l'avoue.

Non pas que je le faisais. Jamais je n'avais aidé un patient à l'aide de mon sang. C'était beaucoup trop risqué. Je pouvais qu'imaginer les conséquences que ça amènerait. N'importe quelle blessure laissait une trace, n'importe quel passage à l'hôpital était renseigné. Si je prenais le mauvais patient, avec un passif, et que d'un coup son corps n'avait plus aucune trace de ce passif, ce serait louche. Et de toutes façons, j'essayais de rester loin des patients. Je n'avais pas eut d'accident depuis le lycée, et je ne voulais pas augmenter les risques d'en ravoir.

- C'est vraiment admirable ce que tu fais. L'examen du barreaux tellement dur, la licence à renouveler tous les ans, et les études qu'il faut faire en plus ! Le temps que ça prend pour chaque affaire et pourtant tu fais du bénévolat. Chapeau bas monsieur !