Conséquence d'un acte passé | Greyson

Un double choc... Ta main puis le sol. Je suis un peu sonné et il me faut le temps de comprendre ce que tu viens de me dire, restant immobile sous toi.

"Vous l'aimez donc."

Mais un grognement franchit les lèvres quand mon ongles est arrachés. Je refuse d'hurler encore, je ne suis pas une fillette. Je serre donc les dents et quand ma réponse à ça nouvelle question fuse, ma voix est d'une certaine façon rageuse, mais aussi douloureuse.

"Ça dépend d'elle. Qu'elle ne lève plus la main sur ma copine."

"Non je ne suis pas amoureux." Et pour la peine, je lui arrache un deuxième ongle avec un calme olympien, je m'étonne moi même. "Tu veux réellement que je continu ? Ta copine est assez grande pour se démerder toute seule non ? Si elle à besoin d'un mec derrière son cul, c'est qu'une gamine."

Je serre les dents pour ne pas te laisser le plaisir d'entendre un autre gémissement plaintif alors que tu viens de m'arracher un second ongle comme je l'avais fait avec Rebekah. Je grogne alors une réponse.

"Comme Rebekah qui a besoin de vous pour se protéger. Elle vous appelle papa ou bien mon amour ?"

Je te provoque, clairement, même si la douleur est là, même si tu me fais mal. Je n'ai pas peur de souffrir, plus maintenant, plus après tout ce qu'il s'est passé, plus après m'être enfin débarrassé de lui.

Je rigole assez méchamment avant de lui déboîté l'épaule. "D'ailleurs, pourquoi la protège-tu ? Monsieur j'ai perdu la mémoire et j'attaque mes amis ?" Dis-je, moqueur, avant de lui donner un coup de poing dans cette même épaule. "Je ne suis pas très patient Ricky. Alors réponds-moi simplement et j'arrêterais. Vas-tu foutre la paix à Bekah ?"

Je serre encore plus les dents quand tu me démets l'épaule, expirant doucement pour essayer de faire passer la douleur quand le coup arrive qui me fait hurler une nouvelle fois. Mais à ta question, je ne peux m'empêcher de rigoler, malgré la douleur.

"Vous ne comprenez rien. Ce que vous me faites, elle en subira les conséquences, que ça soit par moi, ou pas un autre. Même si je vous dis la réponse que vous voulez, elle subira toujours."

"Et bien." Ma main sert son autre épaule. "A chaque fois que vous vous attaquerez à elle, vous en subirez les conséquences. Et niveau torture, j'en connait un rayon gamin." Mes doigts s'enfoncent alors dans sa chair, le sang coule. "Oh, un muscle."

Je serre les dents pour ne pas hurler sous la douleur.

"Rien à foutre. Vous nous faites pas peur."

Articulais-je malgré la douleur et mes halètements pour tenter de la faire passer.

Je serre le muscle, presque à l'en écraser. "Tant mieux, c'est pas marrant quand ça va trop vite." Et bim, un autre coup de poing sur son épaule cassé.

Cette fois-ci un hurlement franchit mes lèvres alors que tu fragilises encore plus mon épaule.

"Tu vois, quand tu veux." Je souris en coin, totalement vicieux. "Bon alors. On en été où ? Ah oui, vous allez lui foutre la paix ou pas ?"