Me regarde pas comme ça... // Neti //

Je continus ce que j'ai commencé, contrecarrent ses sentiments à chaque fois qu'il ce présente à moi et lui envois une vision de la chambre. Là où elle est, maintenant. A l'abris, en sécurité. Je lui fait comprendre qu'elle n'a pas à s'inquiéter, ni même avoir peurs. Je lui montre les bouteilles d’alcool, la nuit qui brille de mille feus derrière la fenêtre. Je lui fait ressentir ma force tranquille, je la laisse puiser dans ma propre volonté, ma propre force de vie, dans ma caractère inflexible et dominant. Je veut qu'elle arrête de pleurer.

Je me calme... Etrangement, j'y arrive grace à lui... Je me redresse un peu, prenant appuie sur mes coudes pour passer mes bras autour de sa taille et me blottir contre lui pour me rassurer encore un peu, pour me calmer pour de bon, mes larmes s'estompant.

Je la laisse faire en continus de la calmer, reproduisant sans cesse le même schémas jusqu’à ce que ça ce grave doucement dans son esprit. Lentement, comme un flamme qui réchauffe seconde après seconde. Je lui caresse doucement les cheveux en fixant la fenêtre, les yeux concentrés. Puis quant je la sent enfin mieux, je ressent son immense fatigue.

* Tu devrais aller te coucher *

"Reste avec moi..."

Je venais de murmurer cette phrase sans m'en rendre compte, ne voulant pas être seule après ce qu'il venait de se passer dans ma tête, j'avais besoin de réconfort et pour une fois, je le reconnaissais et demandait en quelque sorte de l'aide...

Je pèse le pour et le contre, toujours connecté à son esprit. Je la laisse vraiment entendre l'intégralité de ce qui ce passe dans ma tête. Je suis calme, très calme, mais je me demande ce qui risque de ce passer si ses collègues finissent par rentrer. Moi, ça ne me ferras qu'à peine ciller, c'est certains, mais elle ? Mais la laisser seule... comme ça, dans cette états alors que finalement, c'est moi le responsable...

* Je partirais quant tu dormiras *

Finis-je par décider en la soulevant du sol avec mes bras pour la porter jusqu’à son lit.

Je me laisse faire m'agrippant à lui, mes bras autour de son cou.

"Je m'en fiche de ce qu'elles peuvent pensée... J'ai pas envie d'être seule..."

Je le tire alors vers moi pour qu'il se couche. Je n'ai réellement pas envie d'être toute seule cette nuit... Je fais rarement de caprices, je ne me montre que très rarement égoiste, mais là, j'aimerais réellement qu'il reste.

Je me laisse aller contre le mur en position assise et la laisse s’installer contre moi. A travers elle, je comprend son sentiment de solitude, mais j'ai encore un peut de mal à le contrer car je n'est pas l'habitude. Je me suis toujours auto-satisfait et n'est jamais eux ce type de problèmes. Néanmoins, je me détend en enroulant une de ses mèches entre mes doigts. Ça me clame d'être comme ça, allez savoir pourquoi. La tendresse, c'est pourtant absolument pas mon truc. Enfin... ça ne l'est plus depuis très longtemps. C'est un peut comme revoir un faible fantôme de mon passé, un ancien Conrad. Je le laisse venir, pour le moment, mais je sais que je le balayerais vite. Je le fait uniquement pour elle, dans l'instant.

* Je suis là. *

Ça me parait stupide de dire ça. Car je ne fait qu'office de présence. Elle utilise mon corps physique et psychique pour ce calmer et je le lui offre, contre toutes attente. Mais je sais très bien que c'est le Conrad bourré qu'elle réclame et obtiens. Celui qui ce réveilleras demains, sobre, ne serra pas le même.

Je garde mes bras autour de lui, refusant de le lâcher, ne voulant pas le voir partir, même une fois endormie. Je lutte d'ailleurs contre ce sentiment de fatigue. Je le regarde, lui souriant un peu malgré mes yeux encore un peu rougit par mes larmes et murmure.

"Merci Conrad..."

Je me colle un peu plus contre lui avant de fermer les yeux.

Je ferme les yeux et me canalise sur toutes ses pensées que je calme, une à une, comme si je voulais la réparer. En faite... j’aurais vraiment voulus qu'on le face pour moi quant j'étais gamins, quant j'étais seul et laissé pour conte. Quant on me traitais de fou, de monstre ou même de dingue. Quant j'étais sur qu'ils avaient raison surtout... J’aurais vraiment voulus que quelqu'un s’arrête sur moi et me dise que j'étais quelqu'un de bien. Bon... évidement, je ne l’aurais pas crus. Mais je sais que... tout au fond de moi, ça m’aurait fait du bien. Beaucoup de bien. Ça m’aurais donné ce qui me manquais de force pour me battre.
Alors, je le fait pour elle. Par ce que même si je ne comprend pas qui elle est, je comprend ce qu'elle vie.

* Bonne nuit Neti... *

Répondis-je, calme et apaisant. Je mis en sourdine toutes mes pensées pour n'y laisser qu'un calme plat, réconfortant et puissant. Un calme qui me ressemble... qui me ressemble quant je vais moi même bien...

je suis devant ma chambre et comme d'habitude je cherche mes clef dans mon énorme sac de sport... je sort de la salle de boxe je ne sens donc pas très bon et j'ai les cheveux en bataille et je peste devant ma porte neti doit être entrain de dormir je ne peut même pas l'appeler pour quelle m'ouvre

-putain de merde!