Prendre Ses CLubs Au Sérieux | Finn & Victoria

Je haussais les épaules, nan je ne trouvais pas ça génial du tout, au contraire, le fait que Lucas soit là aurait pu aider Finn à devenir sociable, ou à enfin être en paix avec sa famille. Mais nan, il avait fallut que Lucas meurt tragiquement. Je me demandais quand même ce qu'il lui était arrivé. Mourir lors d'un voyage scolaire. C'était assez peu commun.

- Nan. Pas vraiment. Je trouve ça triste et tragique. Et je suis désolée pour toi. Et le monde réel craint.

-tu me hais alors je doute que tu sois réellement désole pour moi.  Encore une fois tu montres à quel point tu es faux cul et hypocrite. Tu devrais pourtant te réjouir.  Le frère de ton ennemis est..mort. le malheure des uns fait le bonheur des autres.  C'est pas ca qu'on dit ?! Enfin encore faut il que je sois malheureu. Ce qui n'est pas le cas.ca mort m'est indifférente.

Faux et archi faux. J'étais loin d'être indifférent a sa mort.  D'ailleurs je perdais la tête et sombrait de plus en plus à cause de tout ça.

- Je ne te hais pas. Il n'y a que toi qui n'a pas recommencé à zéro. C'est ton choix. Je suis passé à autre chose moi. Je me fiche de ce qu'il s'est passé les années précédentes, je me fiche des bagarres, de ton sale caractère. Je suis vraiment désolée que tu aies perdu ta famille. Ça doit être éprouvant, et difficile à gérer.

C'était vrai, j'avais complètement dépassé ce stade depuis la rentrée. Il avait eut du mal à dire qu'il était mort. Le mot " mort ". C'est vrai que ça devait rendre les choses plus réelles de l'avouer.

- Pourquoi je me réjouirais de ton malheur Finn ? c'est horrible que quelqu'un meurt, je ne souhaite ça à personne ! Même les années précédentes jamais je ne t'aurais souhaité ça ! Il faut être dérangé pour ça ! Plus dérangé que moi en tous cas !

-Je gère parfaitement bien, merci de t'en inquiéter. 

Mensonge, je ne gérais absolument pas, sinon pourquoi je cherchais les ennuis partout où j'allais ? Pourquoi je jouais avec la mort ? Je ne savais plus quoi faire pour faire passer ce sentiment de culpabilité qui me rongeait tellement, qui me faisait sombrer de plus en plus. Mais je n'allais pas montrer ça à Victoria. Je n'étais pas dupe de son "je suis gentille et je recommence à zéro". J'étais persuadé qu'elle faisait ça pour que je baisse ma garde evers elle, et ainsi qu'elle puisse me détruire. 

-Ecoute, je ne l'aimais pas donc je m'en fou ça va ? C'est pas si horrible que ça

Ce qu'il y avait de bien avec Finn c'était qu'il ne se confierait jamais ! Et c'était génial ! Dommage pour lui mais moi ça me permettais de ne pas être hypocrite à écouter quelqu'un se plaindre de ses malheurs comme si il avait tous les malheurs sur monde sur les épaules ! On pouvait au moins lui accorder ça, il se comportait comme un homme fort, il avait le moral fort, en tous cas assez fort pour ne pas se confier à la première personne qui passerait. Ça ne me dérangeait pas d'écouter les gens se confier d'habitude, les aider j'aimais bien ça, mais en ce moment j'avais déjà mes propres problèmes, alors écouter ceux de quelqu'un d'autre non merci.

- Oui tu as l'air de très bien le prendre. C'est bien que tu fasses ton deuil.

-J'ai jamais eu de mal à faire mon dueil. Surtout quand ce sont des personnes que je n'aime pas. Tant que moi j'ai rien, c'est ce qui compte. 

Autant continuer à se faire passer pour le gros égocentrique qui ne pensait qu'à lui. Certes j'étais comme ça, mais c'est pas pour autant que je n'avais pas de sentiments et que je ne pensais pas à mon frère mort.

Je me demandais comment on pouvait en arriver à ce point-là. Comment on pouvait en arriver à ne plus avoir mal pour nos morts ? A ne plus ou ne pas aimer sa famille. Il y a bien un moment où il avait dû les aimer quand même !

- Quand tu étais petit, tu aimais certainement tes parents et ton frère. Par exemple quand tu avais .. je ne sais pas moi.. dans les 5 ou 6 ans. Tu devais forcément les aimer. Les apprécier. C'est un réflexe.

Où il aurait été agréable aussi.

La seule personne à qui je m'étais confié, c'était Mary. C'était la seule, en dehors de ceux qui étaient présents lors des faits, qui savait ce que j'avais fais en Russie. Je ne pouvais me confier à personne d'autre et encore moins à Victoria, celle que j'aime détester depuis le début. Alors je faisais comme si rien ne m'atteignait et c'était mieux comme ça. 

Elle me dit que, petit, je devais sûrement aimer ma famille. Oui c'est vrai, je les ais aimé et au final, je pense que je n'ai jamais cessé de les aimer. Le problème c'est que j'avais pas l'impression que c'était réciproque. Je sais que j'ai toujours été un gamin difficile, mais je voulais juste avoir l'attention de mes parents. Je n'ai jamais su pourquoi je n'y avais pas le droit au contraire de mon frère. Ce dernier disait que je leur menait la vie trop dur, et qu'ils pensaient me faire plaisir en m'offrant monts et merveilles tout en me laissant tranquille. Ils n'avaient donc rien compris à mes messages. Je voulais qu'ils m'aiment aussi. Toute ma vie j'ai donc été jaloux et évidement j'ai mal tourné et je suis devenu quelqu'un de peu fréquentable. 

Je ne veux pas qu'on me plaigne, tout le monde avait ses problèmes durant son enfance. Victoria, elle, n'a jamais manqué de rien si j'avais bien compris. Mais elle fut élevé dans un cadre assez stricte je pense. Et ça a fait d'elle ce qu'elle est aujourd'hui. Tout comme moi, la relation avec ma famille à fait de moi ce que je suis. Je ne sais pas si il est possible de se remettre en question, après avoir entretenu une "haine" contre ma famille pendant autant de temps. Peut-être que tout était de ma faute, mais évidement je préférai croire que c'était la faute de mes vieux. Que c'est eux qui m'ont fait devenir un connard. Malgré tout ça, je tenais un minimum à ma famille. Et la mort de mon frère m'a quand même fait un sacré choc. Surtout que c'est moi qui l'ai liquidé. Et je sais pas combien de temps il allait me falloir pour m'en remettre. Je sais que ça pouvait sembler hypocrite d'être si dévasté alors que j'ai toujours prétendu vouloir sa mort. Mais j'avais juste été jaloux de lui. 

-Non je les ais toujours détesté. D'aussi longtemps que je m'en souvienne. On peut pas aimer tout le monde dans la vie, et il se trouve que moi j'aime personne. Enfin très peu de monde. 

Hors RP:

J'avais du mal à le croire, lorsqu'on était enfant - en tous cas selon moi - on avait un automatisme qui était d'aimer nos parents. C'étaient eux qui nous avaient mis au monde, qui nous avaient éduqués, amenés à manger, payés enfin plutôt cousus nos vêtements. Alors je pensais que Finn avait été comme tous les enfants, qu'il avait aimé sa famille, et donc qu'au bout d'un moment un événement a dû faire pencher la balance. J'en n'avais aucune idée, je lui avais déjà parlé de moi, de ma vie humaine, et je ne savais rien sur la sienne. En soit ce n'était pas un gros problème, c'était sa vie privée, je respectais ça, et savoir ce qu'il faisait au bac à sable ce n'était pas mon problème, ça ne m'intéressait même pas.

- Je te trouve vachement triste. Enfin pas dans le sens où tu aurais l'air d'être triste là maintenant, nan là maintenant tu as l'air énervé. Mais ça ne change pas de d'habitude. Mais triste dans le sens où tu es une personne qui pourrait attrister les gens. Qu'est-ce que vaut ta vie si tu n'aimes personne ? On ne peut pas aimer tout le monde, et tout le monde ne peut pas nous aimer. Mais en ce qui concerne la famille, c'est tragique de les détester même après leur mort. Pour n'importe qui d'autre leur famille leur manquerait. Ils sentiraient un vide quelque part. c'est comme ça que le gens normaux ressentent les choses.

Les gens me voyaient toujours comme quelqu'un de monstrueux qui n'avait aucun sentiment et qui se foutait de tout et de tout le monde. C'est vrai que la pluspart du temps j'étais comme ça. Mais j'avais quand même des sentiments. J'étais bien amoureux de Mary ! Il y a des gens à qui je tenais réellement et pour qui je serais capable de tout faire. Certes ces gens là étaient rares, mais ils existaient. Même si je n'avais jamais rien dit à mon frère ou a mes parents, il est vrai que je les ais quand même aimé. Et je voulais qu'ils m'aiment en retour. J'avais refusé de pardonner mon frère, parce que comme ça il se préoccupait de moi en essayant d'avoir mon pardon. Il montrait donc de l'intérêt pour moi et j'aimais bien. Et si je lui avais pardonné, peut-être qu'il aurait arrêter de venir me voir pour me parler. J'avais sûrmenet pas fait le bon choix, mais c'était comme ça. Je faisais jamais les bons choix. 

-Faut croire que je ne suis pas une personne normale alors. Et puis je suis comme je suis non ? on va pas me forcer à aimer ma famille ou qui que ce soit !