Un abonnement pour l'infirmerie | Conrad

Mon regard et rivé sur lui, je ne le quitte plus des yeux alors qu'il se leve a nouveau pour parler avec l'infirmière, sauf que c'est pour parler de moi... je grimace un peu, mais enentendant la reponse de de l'infirmière, je me decontracte un peu. Je ne suis donc pas la seule a l'envoyer sur les roses... puis en meme temps parler de moi alors qje ne suis dans la meme pièce c'est pas la meilleure idée qui soit, je crois. Bref. Je vais soulaher l'infirmière de cette idiot.

Je me redredde sur mon lit en faisant doucement, mextirpant partiellement des draps. Je regarde toujours Conrad avant de toussoter un peu pour attirer son attention alors que je vais forcé sur mes cordes vocales pour lui expliquer alors que je pourrais simplement le lui dire par la pensée. Mais soyons fou et masochiste non?

"J'ai été contrainte de boire du sang humain. "

pour dire cette simple phrase, il m'a fallut plusieurs minutes, parce que chaque mot etait douloureux  a prononcer. Alors entre chacun, je tentais de reprendre une respiration plus calme pour essayé de soulager la douleur. Mais au final, j'avais surtout l'impression de me la jouer à la Darkvador, ce qui était assez désagréable.

C'est bien ce que je disais. Parfois, connaitre la raison du pourquoi ou juste tout simplement la vérité n'est pas du tout une bonne chose. Surtout quant on sais que tout ça va mal finir. Ce qu'elle vient de me dire. Enfin... qu'elle a pataugé à me dire, je le prend un peut comme si on avait voulus lui faire avaler de l'acide. Ce qui n'est pas si irréaliste que ça quant on y regarde à deux fois. Je commence à comprendre la doctrine qui règne ici. Celle de la peur, de la violence et de la lois du plus fort. Ici, tout semble à croire que les plus cruels sont, de prime, les plus respecté. Et Neti semble être clairement le petit oméga de la bande. Et il est grand temps que cela cesse.

Mes yeux noirs la regardent, l'analyse, ne perdent pas une miette de son expression. Je sais qu'à cet instant, je suis effrayant, je me connais trop bien. Je sent les muscles de mon torse, de mon cou, de mes bras ce tendre. Je sent très clairement l'intensité du regard que je lui envois. Je me voit dans ses yeux bleus. Je peut même sentir la fureur que je dégage. J'ai envie de tuer, de broyer, d'écorcher, de déchirer. J'ai envie de sang. Et pour elle et pour moi.

Mes yeux ce plissent alors que je force sont esprit par ma volonté farouche.

* Qui t'a fait ça *

Lui imposais-je dans son esprit, glaciale et vibrant de menace.

Je plie devant lui comme j'ai plié avant devant Stan... Il me fait peur... Réellement... Je sursaute quand il me pose cette question... Mais là, ma seule réaction est de chercher à le fuir, à fuir son animosité, à fuir ce sentiment de haine qui semble émaner de lui... Alors, je me recouche en boule, tirant les draps sur moi, cela étant la seule échappatoire possible pour moi. Je suis tellement faible au final... Et tellement stupide aussi. Comment un simple drap pourrait me protéger de qui que ce soit ? Je tremble un peu en dessous de celui-ci... Et si jamais il n'arrive pas à se contrôler ? Si jamais il lève la main sur moi parce que je refuse de lui donner la réponse qu'il veut? J'ai peur de subir encore, de souffrir à nouveau sans raison valable... Je ne veux plus me prendre de coup, pas aujourd'hui... Alors, je craque facilement, un seul nom présent dans mon esprit pour lui. Stan. Conrad devait savoir qui il était, après tout, on parlait du chef des populaires alors il ne devait pas ne pas l'avoir rencontré ou même simplement entendu parlé de lui... Sauf qu'après mon aveu, je me laisse aller et laisse les larmes coulés sur mes joues... J'ai peur... Je sais qu'il y aura encore des conséquences... S'il m'a fait ça, c'est uniquement parce que Ryan a été envoyé en salle de torture par ma faute... J'ai plus envie de finir ici, de me retrouver amoché suite à cette histoire de vengeance et d'être végétarienne. Alors, je me laisse aller et j'évacue tout en pleurant aussi discrètement que possible sous mes draps malgré la douleur que mes sanglots me font pas.

Stan ? Je crois en avoir déjà entendus parler... mais pas sur. Je vais devoir me renseigner. Mais ça ne m'étonnerais pas d'apprendre que ce type est un populaire. Je sent le grabuge arriver. Si, pour le moment, j'ai réussit à rester discret, je ne suis pas sur que ça reste le cas bien longtemps... Je suis bien incapable de laisser faire ce genre de chose sous mes yeux sans réagir. 

Je me tourne vair Neti qui ces réfugiée sous sa couette. Cette fille est tellement traumatisée qu'elle arrive à avoir peurs de moi, alors qu'il est claire que je ne lui veut aucun mal. Plus je la fréquente, plus je comprend qu'elle n’arrivera pas à ce défendre. Elle est brisée.
Alors je me lève, ignorent les reproches de l'infirmière et va me poser à coté d'elle. Je ne fait rien d'autre, je ne parle pas, je ne lui envoie pas de penser positive, je ne fait rien. Je reste juste là, à faire plier son lit sous mon poids et fixe le mur. Essayant d'organiser tout ça dans ma tête.

Pour le moment, je ne suis qu'un nouveaux. Invisible pour tous. Mais très vite, beaucoup vont me détester, me négliger. Beaucoup vont ce rendre compte que je n'ais pas que la gueule d'un rebelle. J'en suis réellement un.

Je sens le lit qui s'affaisse et me fige un instant, de peur. J'ai peur de ce qu'il peut faire, alors je redoute l'instant suivant tout en continuant de laisser les larmes couler le long de mes joues. Mais il ne fait rien... Il est juste là... Il prend juste soin de moi à sa façon en fait... C'est l'impression que j'ai, un peu comme quand mon père pour me réconforté à défaut de dire un mot m'ébouriffait simplement les cheveux... C'était pareil... J'avais cette impression de ressentir le même sentiment que quand mon père faisait ça... Alors, je me retourne, me collant contre le bas de son dos et attrapant sa blouse pour la serrer entre mes doigts.

*Merci...*

Pensais-je simplement alors que je continuais de pleurer contre lui, sous la douleur, la peur et le doute.