Un abonnement pour l'infirmerie | Conrad

C'était la deuxième fois... Oui là deuxième fois que je finissais à l'infirmerie pour la même raison... Les yeux ouvert, je fixe le plafond alors que ma gorge à déjà commencée à se remettre grâce au sang animal et aux soins que l'infirmière m'a prodiguée. Ça ne peut pas continuer ainsi, sinon, ils finiront par avoir ma peau, ils finiront par réellement me tuer... Si la première fois ça avait été ma faute, là, c'était bien loin d'être le cas, comme pouvait en témoigner l'état de mon nez qu'il m'avait éclaté. Je respirais d'ailleurs encore avec quelque difficulté, mais au moins, j'avais reprit ''vie'' si je peux me permettre de dire cela de cette façon.

Si je trouve le connard qui m'a fait ça, je jure de l'étriper avec tellement d’application que même un chien ne pourras même plus espérer ce faire les dents sur ce qui restera de sa putain de carcasse.
Je grogne alors que je me traîne, les yeux flou et la mine enragé et douloureuse à l'infirmerie. Heureusement pour moi que je me suis moi même infligé une entrainement intensifs afin de supporter la présence de cette putain de verveine dans mon organisme. Cet abrutis ma donné une véritable dose de cheval. Imbiber mes affaire de sport de ce foutus poison sans que je le sente....
Je commence vraiment à me ramolire et il est grand temps que je remonte ma garde. Ce type à déclenché la troisième guerre mondiale. Si c'est un teste qu'il voulait provoquer, il ne va pas être déçut.
Bref, me voila chancelant, la mine sombre et les traits tirés et fait mon entré à l'infirmerie. Mes dents son si serrés que j'ai l'impression de me briser la mâchoire.

Je fixe toujours ce saleté de plafond trop blanc, mais tente de me redresser un peu quand j'entends la porte s'ouvrir, de peur de voir un pion ou bien même un populaire rappliquer. Je suis en quelque sorte effrayé... J'ai peur de me retrouver encore confronté à du sang humain, alors je serre les draps entre mes doigts. Je regarde la personne qui vient de rentrer et le reconnait rapidement, alors je me recouche tout aussi vite et fous le drap sur ma tête. J'ai pas envie qu'il me voit, pas dans cet état sinon, il va encore me prendre la tête pour me protéger ou je ne sais quoi d'autre... Alors ouais, je me cache.

Je laisse l'infirmiére me guider sur un siége dans la petite pièce. Je suis un peut perplexe devant sa réaction. Elle semble tellement blasée, habituée...
Bref... Je la laisse me planter une éguille dans le brats et avale avec soulagement la poche de sang qu'elle a finis par me tendre. Tout ça sans un mots...
À croire que les intoxiqué de verveine sont courant... Putain de lycé.
Je ferme les yeux en me laissent tomber au fond de mon siège en savourent la sensation réparatrice que le sang humain produit sur mon corp.
Mais dans ma tête, tout au fond, je grave très nettement l'odeur que j'ai sentis sur mes fringues. Le type qui a fait ça va devoir clairement ce planquer. Je ne lui laisse pas 3 jours pour qu'il me remplace sur cette même chaise.
Ou mieux, il remplacerait Neti qui ce cache de moi dans le lit à côté. Si elle s'imagine que j'ai raté son odeur particulière, elle ce fou le doigt dans l'oeil...
Mais pour le moment, je me concentre sur moi et uniquement sur moi.

Je reste planquée sous la couverture, priant pour qu'il n'ai pas remarqué ma présence ou bien tout simplement pour qu'il m'ignore et reparte d'ailleurs rapidement, sauf que ça semble pas être le cas... J'écoute ce qu'il se passe, je devrais dans un sens m'inquiété de le voir ici pour des soins et pas pour me voir, mais j'ai pas envie de le voir maintenant, pas alors que je suis incapable de parler et que j'ai encore les marques des coups de Stan sur le visage. Alors oui, je reste en boule sous la couverture.

Je me mord la joue. Je dois me calmer... Pour le moment, je doit récupérer et me remettre sur les deux pieds...

* Toi... tu t'es encore fourrée dans des emmerdes... *

Envoyais-je mentalement, grognons à Neti.
Une furieuse envie de clope me taraudais et me rendais... nerveux. Comme si j'avais encore besoin de ça.

Couchée sur le flanc,  les jambes remonter contre ma poitrine, je lui tourne délibérément le dos sous la couverture. Je sais que ce n'est pas discret,  mais j en ai rien a faire, j'ai juste une seule et unique envie, qu'il m'ignore.  Je n'ai pas envie d'entendre sa voix et ses remarques habituelles. Je suis juste desireise d'avoir la paix, plus que jamais en fait. Une paix que j'ai l'impression de ne pas pouvoir retrouver depuis mon arrivée en ces lieux.  J'aurais reelement mieux fait de pas venir ici, de suivre mon instinct et de continuer a vivre en solitaire. Loin des humains et des vampires. Mais en meme temps cette solitide me pesait alors oui j avais craquée pour venir ici. Une belle erreur de ma part... comme toujours au fond. Ma vie n'est faite sue de conflits de problemes, etc.

Je sursaute un peu en entendant le son de sa voix dans ma tête,  surprise. Je m'y attendais mais en meme temps j'etais partie dans mes divagations de filles dépressive et persécutée... ce a quoi j'aurais aimé ne jamais ressembler... J'avais tellement change celle que j'étais abant, avant de devenir  un vampire etait bien différente... au fi al, je me déteste moi-même pour être devenue si faible... mais revenon a nos moutons. Sa voix dans ma tête,  cette phrase qui sonne comme un repproche et a laquelle je ne daigne pzs répondre.  Je l'ignore tout simplement, lui bloquant l accès  a mes pensées.  Je ne voulais pas le voir, ni même l'entendre alors je me mure dans le silence et sous la protection de se fin draps blancs que je gardes bloqué sur ma tête avec mes mains. On sait jamais qu'il voudrait essayé de me le retirer pour voir mon état.

Ma langue lèche les dernières gouttes de sang qui perlent sur le plastique percé par mes deux canines. La brûlure excise que le sang humain provoque sur mon palet m'apaise... légèrement. Et même si la colère persiste, comme une flamme vive et endurante, je sent les muscles de mon dos ce détendre peut à peut. Il n'est pas encore née celui qui me ferra trembler. Trembler de rage, ok, mais de peurs... J'ignore si j'ai même déjà un jours ressentis ce sentiment. La peur de perdre des gens aimé peut être ? Quoi que ça n'a aucunement changé le résultat. Je les est perdus, point.

C'est bien connus, la peur n'évite pas le danger. Alors à quoi bon trembler ?

Un mur... un mur glaciale et silencieux, voila ce que madame pet de sec me renvois. Si j'avais été dans mon bon jours, je me serrais levé et je l’aurais forcée à tout me raconter. Mais ce je ne suis pas sur un de c'est jours. Non, aujourd'hui, quelqu'un à voulus me blesser, m'atteindre et ma fait sortir les crocs. Je ne suis plus dans la protection d’autrui, nan... aujourd'hui je suis dans la rage folle qui m’enflamme quant on essai de me porter un coup. Je la ressent ma colère, comme un putain d'animal violent qui ne demande qu'a déchirer tout ce qui ce trouve sur sa route. Mais mes yeux noirs ne sont focalisé que sur un homme, une odeur, un indice. Il est grand temps que tout le monde apprennent qu'on ne touche pas à Riptide. Qui compte jouer avec moi, le payera.

Alors je renifle et croise les bras en fixant le liquide rougeâtre qui s'infiltre dans mes veine par l’aiguille que m'a posé l’infirmière. Je me sent mieux, tellement mieux que je pense être capable de retourner m’entraîner. Alors je me lève et arrache le tuyaux de mon bras. Mais j'ai tout juste bougé qu'une ombre ce profils devant moi.

- On n’arrête pas un traitement en cours, jeune homme. Grogne l'infirmière, la mine sévère.
- Sinon quoi ? Grinçais-je, les yeux ennuyés.
- Sinon c'est rapport et peut-être même sale de torture, ça te dit ?

Je grogne et me laisse tomber dans le fauteuil, lui tendant, les yeux mauvais, mon bras pour qu'elle replante son machin dans mon bras.

Bien... me voila coincé ici en compagnie d'une vielle ronchonne obèse et d'une petite végétarienne muette. Que demander de mieux, je vous le demande ?!

En l'entendant bouger, je le crispe, agrippant plus fermement le tissus pour me preparer a le tirer pour le garder sur moi. Meme si je sais deja que je ne ferais pas le poids contre lui, il est bien plus fort que moi... j'en ai marre de me murer toute seule dans la peur... j'étais bien loin d'être si faible avant... j'étais plus fonceuse, plus sûre sino  j'aurais jamais commencé le surf contre l avis de ma mère... non j'ai reelement changé en mal et ca me désole.

Puis l'infirmière intervient, comme si elle avait entendu ma prière ret l empêche de s'avancer plus, car pour moi, il etait clair qu'il allait venir vers moi  et non pzs simplement chercher a repartir. Il m'abait habitué  a ca alors l'autre possibilité n'avait même pas germée dans mon esprit. Alors oui, je soupire, un putai de soupire de soulagement douloureux remonte dans la gorge, me faisant ressentir encore la douleur et franchit finalement mes lèvres. Je suis sauvé temporairement... meme si je trouve un peu con ce que l'infirmière a dit... elle envoyer quelqu'un en salle de torture? C'est un paradoxe non ? Enfin, bref.... je suis quand meme un oeu inquiète pourlui, car mele si je l envoi chier, je suis bien loin de le detester comme je deteste Stan,  Gynna ou même Ricky... Je pense que je peux meme dire que je l'apprecie un peu sauf quand il fait le moralisateur comme il semble aimer le faire. Alors je me retourne, toujours planquée sous ma couverture,  mais baisse un peu le drap pour le regarder,  prenant cependantsoin de garder mon nez cacher.

Je vais vous aider à visualiser. Imaginez un tuyaux rouillé, long, très long est pleins de trucs chelou à l'intérieure, vous le voyez ? Ouais ? Bah imaginez souffler dedans. Voila. C'est dégelasse, je sais, je sais, mais c'est à peut prêt le même bruit que viens de provoquer la gorge de Neti. Je jure avoir entendus la souffrance dans sa respiration. D'un certain coté, ça n'a pas été désagréable. Et non, je ne suis pas un enfoiré, je veut juste dire par là que ce simple bruit à redirigé ma colère. Ou la juste divisé, je sais pas trop. Mais le résultat est le même. Mes yeux noirs, froncés, sont posé sur la boule qu'elle forme sous ses draps blancs et sur ses deux yeux qui me fixent maintenant. Que me demande t'elle ? Que lui est il encore arrivés ?

D'un certain coté, je voudrais le savoir, mais de l'autre, je suis certain que ça ne va pas m'aider. Mais genre... pas du tout. Voir souffrir des gens innocent, d'autant plus avec les yeux de gosses qu'a cette nana. Ça m'énerve. Ça me fou sérieusement en rogne.

Mes poings ce serrent et ce desserrent à plusieurs reprise alors que mes dents grincent. Je ne suis absolument pas dans ma phase calme ce soir. Je dirais même que je suis à deux doigts de m'énerver, vraiment... Et la limite et facilement franchissable chez moi. Tellement fine que je ne parvient pas toujours à la voir venir...

- Que ce qu'il lui est arrivé ? Demandais-je à l'infirmière sans même tourner la tête vair elle.
- Rien qui ne te regarde. Me réplique t'elle sans lever le nez, elle aussi, de son foutu bouquin à l'eau de rose.
- Répondez moi ou je me lève à nouveaux et vous oblige à m'envoyer en salle de torture. Grognais-je en tournant enfin mes yeux noirs sur elle.

Si, lors de sa première parade j'ai préféré rester calme, elle ne doit en aucun s'imaginer que la torture me fait peur. La mort elle même ne m’effraie pas. Le seul truc d'ont j'ai réellement peurs, c'est de rater mes occasion de vivre. Donc quant je veut un truc, je suis toujours prêt à le payer au prix fort. Et tempis si ça choque le monde. Mon corps est après tout suffisamment robuste pour ce guérir rapidement. La torture, ce n'est que chose morale.