Andrew ► You're serious ?

Ouais... Je sais que je ne devrais pas parler de ma copine avec lui, mais en même temps, je ne voyais pas trop quoi dire d'autre, sachant qu'il ne se passait rien en cours et que je n'avais pas d'autre soucis ailleurs... Bref, la vie était plutôt calme au final... "Je devrais trouver d'autre sujet que ma copine... Mais en fait, j'en vois pas d'autre... Les cours se passent bien, donc il n'y a rien à dire dessus... Fin, j'ai jamais eu une vie aussi calme quoi... Si on retire le soucis avec elle." Je pince un peu mes lèvres l'une contre l'autre, marquant un peu mon ennui face à cela. Je pourrais aussi lui parler du fait qu'il me semble que Ryan ne va pas bien, mais ça serait assez indiscret de ma part, le populaire n'aimerait vraiment pas ça... Bref, j'avais clairement intérêt à me la fermer sur ce sujet, surtout qu'au final, ça changeait rien à ma vie. On allait tourner en rond là...

- Hey, on est amis, c'est normal que tu me parle de de ta copine. le rassurais-je.

Je me demandais si je devais lui parler de mes nombreux soucis, je n'avais pas vraiment envie de le déranger mais il fallait que j'arrive à me confier de nouveau à lui et si je ne le faisais pas, un blanc allait s'installer et je déteste ça, surtout avec lui.

- En fait, il se passe pleins de choses dans ma vie. Je fume de plus en plus, je n'arrive vraiment plus à m'en passer. Je me met à boire aussi. Je couche avec le premier gay que je croise. Je suis un peu déprimé par la mort de Lucas, enfin d'abord James et maintenant lui. Et je passe souvent mes nuits sur la tombe de James, ça me réconforte et c'est très bizarre.

Ouais bon il y avait quand même bien une autre personne à qui je pouvais me confier sur ca non ? Genre Victoria, elle saurait peut être mieux m'aider ? Bien que j'en doute un peu. Je réfléchis en restant silencieux alors qu'au final, j aurais peut-être dû m'excuser encore de cela. Je ne sais pas trop. Mais il prend la parole alors je l'écoute et grince un peu les sourcils... Je reste silencieux encore un moment car je continue de penser, sur un autre sujet cependant, car il est certain que j'ai jamais vu autant de vampire mort si rapidement en si peu de temps. A croire qu'au final cette école est pas un refuge...

Je me décolle de la porte, pour m'approcher de lui, lentement, parce que je ne sais pas s'il est prêt pour ca aussi, tant que je me tiens loin ca doit être bon pour lui non? Je m'installe donc sur l'autre lit, pour lui faire face. "Je suis désolé pour Lucas. " finis je par dire, je lavais un peu connu contrairement à James. Et j'avoue que je ne sais pas trop quoi dire pour essayer de le réconforter... J'ai pas l'habitude de ce genre de sujet de conversation au final. Encore une fois je me remet à me masser la nuque. "T'essaie de fuir la réalité?" Fini je par simplement lui demander.

- Ce n'est pas que j'essaye de la fuir, je n'arrive juste pas à y faire face. Quand je fume ou que je bois, je me sens tellement mieux.

J'étais vraiment entrain de passé pour un drogué ou un alcoolo, j'admettais que drogué je l'étais mais certainement pas alcoolique ou alors j'étais entrain de le devenir ce qui n'arrangeait rien mais c'était plus fort que moi.

"C'est un peu la même chose." Lui dis-je calmement alors que je posais mes coudes sur mes cuisses pour me penche un peu vers l'avant, les mains jointes. Je le regarde un instant, cherchant quoi lui dire... Car au final, je n'étais pas sûr de pouvoir réellement l'aider, surtout en vue de notre relation qui lui faisait également du tords... Je le fixe, réfléchissant. Il n'y a pas de solutions à cela non plus il me semble... Je soupire. "Il faut apprendre à vivre avec ça... Avec la mort... On a tendance à oublier qu'elle existe à cause de notre immortalité alors on a du mal à y faire face. Mais comme un simple humain, tu dois trouver la force en toi pour t'en sortir, pour te relever Andrew." J'étais mal placé pour parlé de savoir faire son deuil... J'avais traîné le mien pendant soixante-dix ans, traquant le responsable et au final... ça n'avait rien changé, mes parents étaient toujours mort, ils ne reviendraient plus et j'étais devenu un monstre pour cela... Mais lui, je sais qu'il ne suivra pas ce chemin, qu'il sera plus saint que moi... Et je sais que quoi que je fasse maintenant, je ne pourrais jamais effacé les crimes que j'ai commis pour retrouver mon créateur... "Il faut juste trouver le bon chemin..." Murmurais-je plus pour moi que pour lui, parce que lui, je ne le laisserais pas partir en vrille comme moi je l'avais fait.

- J'essaye mais j'y arrive pas. Des fois je regrette d'être venu ici, j'avais pas tous ces problèmes avant.. 

Je soupirais après ces paroles.

Je le regarde, passant ma main dans mes cheveux une nouvelle fois alors qu'il se dit la même chose que moi... ici, c'est un nid à problème... A croire qu'une fois que les vampires cherchent à vivre en communauté, le sort s'acharne sur eux. Ou peut-être qu'au final, on est réellement maudit ? Je soupire un peu à cette réflexion. Il ne faut pas que je devienne pessimiste ou fataliste, c'est la pire des choses ça. Alors, je dis la phrase la plus bateau qui soit pour lui répondre. "Tu n'as pas eu que des mauvais moments ici. Il ne faut pas laisser le malheur te gâcher ton bonheur. Si tu n'étais pas venu ici, t'aurais jamais eu une histoire avec James, t'aurais jamais rencontré Finn, Mary, et toute la clique. Il est certain que pour le moment tout va mal, mais il n'y a pas que ça. Tu t'es aussi fait des amis. Il faut essayer de te concentré sur les bons côtés." Et c'est moi qui dit ça... Le rancunier de service, celui qui est incapable de passer outre les erreurs passés... Bien qu'à ce niveau là Stan me battait amplement non ? Mais bon, dans tout les cas, ça n'allait pas de me dire des trucs comme ça, c'est limite... Louche.

- Mais y'a plus rien de positif en ce moment ! Bref, je vais arrêter de t'ennuyer avec mes problèmes.

Je me levais de mon lit et aller sur mon bureau où se trouvait mes feuilles à rouler et ma drogue, je pris tout ça ainsi qu'un briquet et retourner sur mon lit et commençais à rouler. Il fallait que je fume, tout de suite, et je n'avais plus rien d'avance. Je devais sûrement être à mon vingtième joint depuis que je me suis levé.

Je grince les les sourcils en entendant sa réplique de dépressif et le suit du regard. "Tu ne m'ennuie pas. Je suis ton ami alors il est normal que tu te confie à moi quand ça ne va pas." Finis je par lui dire avant de me lever pour venir à côté de lui. "C'est une sale période pour tout le monde, mais il faut continuer d avancer et tenter de positiver. Sinon ça n'ira jamais mieux. Si tu t enferme dans ta souffrance tu continueras a souffrir encore et encore. " a dire des phrases comme ça il devait sûrement me trouver louche non ? Fin d'où est ce que je tenais de tel propos moi?

- Depuis quand t'es devenu philosophique toi ?

Je le regardais bizarrement avant de me reconcentrer sur ma tâche.