Pire moment de la journée | Conrad

Il ne sait pas de quoi les populaires sont capable... Il n'imagine pas ce que j'ai déjà subit en le tenant tête... Je détourne alors le regard dans je vois les quatre gars foncer aussi bien sur lui que vers moi et son animal. Je ne veux pas voir ça, je ne veux pas prendre part à ça. Je serre les poings.

*Tu me dis ça comme si ça pouvait être possible, sauf que tu peux pas être collé à moi tout le temps.*

Je lui adresse ça en pensée, continuer de fixer le sol pour ne pas voir la scène qui se passe, parce que du quatre contre un pour moi, il a aucune chance...

Quant je me bats, j'oublis tout... Devenirs vampire a été une sorte de malédiction, les combats sont trop rapide, trop bref. C'est presque trop facile. Je connais chaque point faible du corps, chaque partie facile à déséquilibrer, chaque os à frapper. Quatre hommes, c'est compliqué, très compliqué, mais je ne doute pas de l'issue du combat. Ils n'ont pas ma volontés, ni même ma résistance et encore moins mon entrainement. De nous cinq, sur ce point là, c'est bien moi le plus fou.

Quelques secondes ce passent dans un bordel sans nom et tout ce termine déjà. Mon jaguar n'a pas bougé, mais moi si. J'ai la lèvres éclaté, ainsi que l'arcade et une vilaine coupure au bras. Mais eux sont hors service. Voila ce que ça fait... Voila ce qu'ils devront apprendre de moi. Je fait TOUT jusqu'aux bout, même les choses les plus sombres. Et mieux, je ne me lance jamais dans quelque chose que je ne pourrais pas gérer.
Sans dire un mots je me lèche la lèvre; en la regardant, pour en retirer le sang. Je la fixe quelques secondes supplémentaire puis rompt le silence en me dirigeant vair les toilettes des hommes.

- Tu devrais retourner à t'es affaires, que personne ne face le liens avec toi. Si j'ai bien compris ton... optique, les surveillants n'envisagerons même pas que tu est essayée de te défendre. Puis pour les Populaire... maintenant, c'est moi leurs cible.

Je pousse la porte de la salle en faisant filer mon jaguar dehors pour la libérer.

J'entends les bruits du combats, les grognements, les gémissement plaintifs, les corps qui tombent sur le sol, mais je refuse de relever la tête et de voir que c'est lui à taire... Cependant, quand tout se calme, je relève la tête, parce que maintenant ça allait être à mon tours non ? Mais ce que je vis fut réellement surprenant. La bouche légèrement ouverte sur la surprise, je le regarde, totalement incrédule de le voir encore debout avec seulement quelque blessures... Je l'écoute et me redresse une fois l'animal sortit. Fixant la porte des toilettes un moment avant de la franchir.

"Ce que tu viens de faire changera rien. Je resterais une proie des populaires et des autres."

Je me faufile alors entre lui et l'évier, retirant le foulard que j'avais au tour du cou pour l'enrouler autour de son bras blessé, empêchant ainsi le sang de salir trop ses vêtements et laisser ainsi le temps à sa plaie de guérir sans qu'il doive y faire trop attention. Je porte alors mon attention à son visage et je vais chercher du papier toilette pour éponger un peu le saignement de son arcade. Après ce qu'il venait de faire, il me semblait normal que je prenne un peu soin de lui comme ça.

Je la regarde faire et desserre un peut les mâchoires. J'observe ses gestes en fronçant les sourcils.

- Et bien reste une proie si tu le souhaite, mais ne me demande pas d'en être une. Si je dois recommencer, je le ferrais, c'est tout.

Je l'observe m'éponger le sang sur l'arcade, en silence, les mains crispés sur le lavabos derrière moi.

"C'est pas comme si j'avais le choix. J'ai pas vraiment la carrure pour savoir me défendre aussi bien que toi... Puis je serais une proie tant que je serais végétarienne... Et ça c'est pas comme si je pouvais en changer par envie."

Murmurais-je alors que je faisais attention de ne pas trop appuyer sur sa plaie. Je garde le papier contre celle-ci attendant dans un sens qu'il cicatrise pour ne pas voir du sang couler encore.

"Tu as encore un peu de sang sur les coins des lèvres."

Je lui montre alors où exactement en lui indiquant l'endroit sur mon propre visage.

Je me lèche la lèvres tout en regardant les siennes, les sourcils toujours froncés, pensifs et contrarié à la fois.

- Je comprend pas... Comment tu peut ne pas supporter le sang humain...? J'veut dire, c'est comme une sorte d’allergie ?

Je la laisse s'occuper de moi, même si c'est loin d'être dans mes habitudes. Elle a l'aire plus calme comme ça, alors... je la laisse faire. Mais je sent déjà ma peau ce ressouder sous son foulard et sous ses doigts. Ce qui veut dire que les quatre zigotos dehors ne devrais pas tarder à émerger...

Je soupire un peu en entendant sa question. J'avais l'impression de dire ça à tout le monde et de toujours entendre la même chose. On va trouvé une solution, je vais vois ce que je peux faire, etc. cela l'agaçait. Comme si ces idiots pensaient que je n'avais jamais cherché de solutions... Je pose alors mon regard dans le sien.

"Un sorcière n'a pas aimé que je touche à son fils, résultat, quand elle m'a retrouvé, elle m'a jeté un sort. Je ne peux ni toucher, ni boire du sang humain. Le seul choix que j'ai fait comme tu estimes que c'est un choix, c'est de continue à vivre avec ça."

J'espérais maintenant qu'il allait pas faire preuve de pitié ou être tenté de me dire la même chose que les autres.

Je hausse un sourcils et la regarde, intensément avant de sourire... un peut.

- Elles ne rigolent pas ces sorcières... Je comprend mieux ton comportement d'autodestruction. Tu pense que tu mérite ce que tu vie chaque jours... Comme une sorte de punition personnel...?

Je fronce le nez et m’échappe de devant elle et lui attrape, doucement cette fois-ci, le poignet.

- Aller viens, ils ne vont pas tarder à reprendre conscience, j'ai eu ma dose de conflit pour aujourd'hui. Le réfectoire doit être à peut prêt vide maintenant et j'ai faim.

Je fais un non de la tête. Je n'estime pas mon comportement d'auto-destructeur, bien loin de là... Mais je reste silencieuse, le suivant dans la cafétéria en réfléchissant à cela.

"Je ne penses pas ça... Juste que depuis que je suis là, je leur tenais tête et tout ce que ça m'a apporté, c'est des emmerdes en plus... J'ai déjà failli être noyé deux fois, attachées et abandonnée sur place après avoir été un peu torturé..."

Je baisse un peu la tête.. On était seulement en octobre et j'avais l'impression d'être là depuis plus longtemps tellement j'en avais déjà bavé...

"Puis, j'aime pas qu'on se mêle de mes affaires... J'ai pas envie d'impliquer des personnes dans mes emmerdes et les voir se prendre des coups pour moi."

Pourquoi est-ce que je lui balance tout comme ça ? Bonne question, mais dans un sens, je n'ai plus rien à perdre de le faire ou non... ça changera plus rien à ma condition ici.

J'écoute tout ce qu'elle me raconte en sentent mon sang bouillonner dans ce qui me reste de veine. Je commence à mesurer l’ampleur de la cruauté de ce groupe. Que personne n'est cherché à les calmer me dépasse. Tout ce que je sais, c'est que je risque d'être une putain d'épine dans leurs pieds, par ce qu'ils pourront toujours rêver de me soumettre à leurs sectisme bidons et plus que mauvais, je préférerais de loin crever.

Je m'assois à une table en face d'elle avec une nouvelle poche de sang que j'attaque, les yeux dans le vague.

- Je pense pas que tu réagisse correctement. Regarde, je suis tout nouveaux ici, je vois les choses plutôt limpidement... sans prétention. Et les personnes que j'ai déjà rencontré ont presque tous une dents contre les Populaires. D'après ce que j'ai compris, ils ne sont qu'une petite dizaine. Je capte pas comment un si gros groupe de personne peut ce laisser intimider par si peut de crétin réunis. Si tu arrêtais de me refouler, je pourrais t'aider. Réellement.

J'avale une longue gorgé de sang tout en la fixant, savourent silencieusement le feux qui ce calme dans ma gorge.

- Quant j'étais encore humains, j'étais champion de boxe au Mexique... dis je en me léchant les lèvres. Depuis ma transformation je n'est pas cessé de m’affûter, de me perfectionner. Sérieusement, même s'ils essaient de me noyer, de me perdre, de me fracasser, tu sais quoi ? Je me relèverais toujours. J'ai rencontré pire qu'une petite bande de près ado vampirique. Alors arrète de t'inquiéter pour moi.