- Nan. J'ai pas envie de te voir bien seulement si tu es drogué. Je veux voir mon mari, le vrai, celui qui n'a pas besoin de seringue pour se sentir bien. Celui qui ne va pas foutre le bazar au baptême de sa nièce juste car il en veut au petit ami de ma soeur. Je veux celui dont je suis tombée amoureuse, qui savait prendre soin de lui autant qu'il prend soin de moi. Et ça, c'est pas prendre soin de toi. C'est juste te laisser faire par rapport à ce que ton corps te réclame au lieu de combattre. Alors je les jetterais dès que j'en trouverais, je ferais mon possible pour que tu n'aies plus de drogue, et même si je ne peux pas t'en empêcher chaque seconde de chaque jours, je ferais en sorte de te priver de tout ce que tu aimes tant que tu continueras à te droguer.
Je le regardais désolée, le coeur lourd et une boule à l'estomac, je ne savais pas faire ça, je ne savais pas comment l'aider à aller mieux parce que je savais que je n'étais pas dans la bonne posture, moi l'accroc au sang. Mais même si j'avais la voix tremblante et qu'il pouvait voir que je n'allais pas bien du tout en lui disant ça, je devais le faire.
- Je ne veux plus rien faire avec toi tant que tu te drogueras.
Je partis vers lui, déposais un baiser sur sa joue et partis en courant dans ma chambre.