Quand la créature rencontre son créateur | Mort d'Aurélio

Je serre les dents alors qu'il prend se malin plaisir à me torturer. J'essaie de me décontracter pour soulager la douleur. Je ferme les yeux, me concentrant sur ma respiration.

Je le regarde et soupire.

"Tu sais, ça serre à rien, ça me donnera juste plus de raison de continuer encore et encore. Le plus simple serait de tout me dire si tu veux pas souffrir."

Je retire le couteau de la plaie pour prendre de la verveine liquide que je laisse tomber goutte par goutte dans sa plaie.

Normalement, c'était moi qui faisait les expériences sur les autres, alors pourquoi est-ce que je me retrouvais sur cette chaise ? Pourquoi était-ce moi le sujet des expériences ? Je garde les yeux fermé malgré ses paroles, serrant les dents à nouveau alors que je sens la verveine entrer dans mon corps par cette plaie. J'essaie de garder une respiration lente pour que la propagation de la verveine dans mon corps soit plus lente.

"Je vois, tu veux jouer à ça."

Je pose mes mains sur ton visage te bouchant le nez et t'empêchant d'ouvrir la bouche pour respirer pendant un bon moment, relâchant finalement ma prise pour te laisser respirer et reprendre de l'air.

Quand il retire sa main, je reprends de l'air, pour remplir mes poumons, mais je n'ai plus de contrôle sur mon rythme cardiaque à cause de ses putains de réflexes de survies, alors j'halète, et la verveine se propage, me faisant me tordre sous la douleur.

"Je t'ai dit de ne pas me prendre pour un con. Je suis passé en salle de torture à deux reprises cette année, j'ai eu de bon conseil pour calmer la douleur, je te laisserais pas les appliqués tu vois... Puis je connais bien l'anatomie alors ton corps va devenir vite devenir un supplice pour toi si tu continue encore à te murer dans le silence."

"Je... N'ai... Rien... A... Te... Dire..."

Parler me semble difficile à cause de la douleur, je n'y suis réellement plus habitué. J'ai toujours prit soin de faire attention à ne pas me retrouver dans des situations périlleuses ou plutôt, pas périlleuses pour moi.

Je soupire, ça risque de vite devenir lassant... Mais en même temps, je voulais l'entendre de sa bouche, je voulais l'entendre dire qu'il avait tué mes parents, que tout était de sa faute.

"Tu vas parler putain !"

ça m'énerve et je lui colle un coup de poing, faisant valser sa chaise et lui en arrière. Je le regarde, debout entre les pieds de la chaise et les siens.

"Tu as épuisés mon stock de patience alors tu vas tout me dire !"

Je rabats alors mon pieds sur sa jambe, lui éclatant le genoux et le pieds de la chaise.

Le coup de poings en lui-même n'est pas des plus douloureux... C'est la chute qui l'est, ma tête rencontre le sol poussiéreux et l'aiguille à l’arrière de mon coude s'enfonce, passant dans mon articulation et ressortant de l'autre côté, me faisant hurler de douleur... Mais le pire, c'est ce qu'il me fait ensuite... Mon genoux se déboîte, mes ligaments s'étendent alors qu'un nouveau hurlement franchit mes lèvres avant que je ne tourne de l’œil et perte connaissance sous cette douleur que je n'étais pas habitué à ressentir.

Je grogne en le voyant perdre si facilement conscience et shoote dans la chaise, la faisant à peine bouger vu qu'il est dessus.

"Fait chier !"

Je m'écarte alors et envoi valser la table sur laquelle j'avais tout préparée. Je m'énerve. Il me donne pas ce que je veux et en plus c'est une petite nature. Je frappe le mur. Faut que je me calme.

...

Je fais apparaître un de mes pumas.

"Surveille-le. S'il reprend connaissance fait le moi savoir !"

Je quitte alors la pièce prenant sa voiture pour aller à la banque, là-bas, j'hypnotise le banquier et vide le compte d'Aurélio pour récupérer son argent en liquide. Je vais réservé et payer un billet d'avion à son nom pour l'Australie. Je fais tout cela rapidement avant d'aller à la casse pour déposer la voiture.

"Tu va détruire cette voiture dès mon départ et une fois cela fait, tu ne te souviendras pas de cette voiture ni même de notre rencontre."

Je laisse alors la voiture là et part avec le sac d'argent sur le dos pour repartir en direction du laboratoire. Mon puma ne s'étant toujours pas manifesté pour me dire qu'il avait reprit connaissance.