Pire moment de la journée | Conrad

Le temps de midi, j'ai horreur de ce moment car c'est à ce moment-là de la journée que je subis le plus, car la pause est plus longue, que tout le monde se prend un malin plaisir à m'attaqué que ça soit les populaires ou les fanatiques de ce groupe... Mais bon, il faut bien que je me nourrisse et entrant dans la cafétéria, j'entends déjà les insultes fuser à mon égard. Les 'sales bouffeuse de lapins' ou encore 'la mytho !' en passant pas 'Sale balance', 'Traître à ton espèce',  et j'en passe des belles... Cependant, je ne les écoutes plus réellement, je tente de garder la tête haute alors que l'on vient de me bousculer dans le but de me faire tomber... C'est raté... Le pire vient après, quand j'ai mon plateau en main, le croche-pied que l'on me fait et qui me fait faire un vole plané, envoyant valser ma nourriture. Je suis à terre, à quatre patte, cherchant à garder mon calme et une certaine dignité malgré ma chute qui faisait rire surement rire tout le réfectoire ou alors presque la totalité de celui-ci. Alors que j'allais me relever, je sens un liquide visqueux me couler sur la tête avant de sentir cette désagréable sensation de brûlure qui me vient après chaque contact avec du sang humain... Je venais encore de me faire renverser du sang dessus.

Du sang... Ce délectable nectare que j'avale sans plus réfléchir. C'est même facile ici, on a pas besoin d'agresser qui que ce soit pour ce nourrir, on en oublierait même notre propre nature d'assassin...
Mais quelque chose de... Désagréable, attire mon attention et me sort de ma trens  personnel...
Une jeune femme au teins métissé et au jolie visage semble s'attirer les foudres d'une bonne partie de la sale. J'entends des choses qui me ressorte par les oreilles et que je ne comprend pas.
Mes yeux noirs fixe la scène à venir...

Quant je vois ce type lui faire volontairement un croche pied et l'asperger de sang humain... Quelque chose dijoncte en moi...
Premièrement, sont comportement est intolérable et deuxièment, ce souvient t'il à qui nous devons soutirer le sang qu'il vient de volontairement gaspiller ?!

Bref, ma réaction est imédiate puisque je suis à une table seulement de cet abruti. Ma main lui attrape l'arrière du crâne et lui éclate le nez contre la table. Mes lèvres sont retroussés sur mes canines apparentes alors que je feule de rage. Je ne l’es que légèrement sonné mais le message est claire. OK, je suis nouveaux, OK, c'est mon premiers jours, mais rien à foutre ! Je ne PEUT PAS laisser passer ça ! À eux de ce donner le mots....

Je m'approche de la jeune femme en gardant un œil alerte et les canines menassente.

- lève toi et viens.

Lui dis je en lorgnant les autres qui commences à ce lever, hésitant à m'attaquer ou non...

Je fixais le sol, parce que je savais déjà ce qui allait se passer si je me relevais, on allait encore me faire tomber, me pousser, me malmener, alors pourquoi ne pas rester sur le sol sachant que j'y retournerais rapidement vu que pour eux, je ne suis qu'un déchet. Je sursaute cependant en entendant le bruit qui signale une bagarre et redresse la tête pour regarder ce qu'il se passe et le voir, prendre ma défense alors que l'on ne se connait pas. Je serre les dents et le regarde froidement, me levant quand il me dit de le faire, ravalant mes mots pour ne pas l'envoyer balader, ce qui est de courte durée.

"C'est pas tes affaires, alors reste en dehors de ça !"

Voilà comment je tente de le remercier, en tentant de le préservé de subir également des brimades en prenant ainsi ma défense devant tout le monde, car ce qu'il fait là, c'est clairement un acte suicidaire.

Mon jaguar grogne à côté de moi, défiant quiconque d'approcher de trop prêt alors que je regarde la jeune femme de ma mine énervé.

- Inutile de la jouer comme ça avec moi, ce qui est fait est fait. Alors bouge et suis moi.

Je lui attrape le bras avec autorité et la reléve de force, l'obligent à ce caller derrière moi alors que beaucoup de gens ce rassemble autour de nous.
Le pavet dans la marre, voilà ce que je suis.
Mon jaguar fait du large en griffant l'air devant lui alors que je m'avance en défiant, toutes dents dehors, le premiers idiots sufisement crétin pour m'affronter. Et... Les gens ce poussent, hostilement certe, mais je parvient à me faire un chemin tout de même... Pour le moment...
Ce qui est sur, c'est que ma mains gauche est ferment refermé sur le poignié de celle qu'ils ont tous dénigré. Et qu'il ce lis clairement dans mon regard glaciale que je ne démorderais pas de l'affaire. Je suis comme ca, point.

Il me fait mal, avec sa prise trop puissante sur mon poignet, me contraignant à le suivre de la sorte. Je marche derrière lui, en silence et la tête baissée comme si j'étais une petite fille que ses parents viennent de sermonner pour avoir fait une bêtise... C'est un peu pareil au final, sauf que mon état d'esprit est bien loin d'être le même. 

Une fois en dehors de la foule, je fais un mouvement brusque du bras pour le contraindre à me lâcher et ainsi soulager mon poignet.

"J'ai pas besoin de ta pitié, alors laisse moi dans ma misère !"

Je grogne ceci, parce que je ne voulais pas être prise en pitié par quelqu'un, c'est quelque chose à laquelle je me refusais, même si je savais au final que j'étais une faible petite chose et qu'avoir droit à la pitié de quelqu'un pourrait un peu me sauver... Sauf que je n'en voulais pas, pas comme ça, parce qu'il allait subir par ma faute et c'est quelque chose que je ne veux vraiment pas, impliquer les autres dans mes emmerdes personnels.

Une fois dans la cours je la laisse ce dégager et me passe une mains dans les cheveux en l'écoutant râler, distraits par ce que je garde toujours un oeil sur la cafétéria.
Je finis par posez mes yeux sombre, encore alourdie par la colère, sur elle.

- Je t'es dit que me faire ton numéros ne marche pas. Tu peut bien hurler et chouiner autant que tu veut, ça ne change pas ma décision. Je déteste les cons. Ça n'a rien à voir avec la pitié, c'est plus une question de justice... Tu saisis...?

Je gronde en essayant de me détendre. Putain... J'ai ENCORE envie de fumer... Cette école va me rendre dingue...

"La justice ? Où t'as vu que ça existait ? C'est une idéologie, un rêve pour les idiots. La justice est une utopie !"

Grognais-je contre lui alors que je massais maintenant mon poignet qui avait une légère marque bleuté là où il m'avait tenu, preuve qu'il avait serré comme un forcené. 

"Ensuite, il s'agit pas d'un petit numéro, j'tiens pas à impliqué qui que se soit dans mes emmerdes. Je préfères subir seule, alors la prochaine fois, soit gentil et reste dans ton coin, car là, ce que tu viens de faire va juste les motivés encore plus et la prochaine fois je subirais le double de ça."

Je ferme un peu les yeux avant de m'éloigner de lui et de commencer à me diriger vers l'entrée du bâtiment, car même si je commençais à avoir un peu trop l'habitude de cette sensation de brûlure provoqué par le sang humain sur ma peau, il n'en reste pas moins que ça fait toujours mal.

Je la regarde partir, sans broncher, les yeux noirs.

- Ha ouais et pourquoi est tu végétarienne alors ?! Y'a pas une raison là dessous qui s'apparente à ce que je viens de faire ?! Ne me dit pas que tu subit tout ça par ce qu'on t'a demandé de le faire ! C'est TON choix. Alors respecte les miens aussi bien que je le fait avec toi, putain...!

Je renifle en foutent mes mains dans mes poches grognent tout ça à son dos alors qu'elle semble me fuir hostensiblement.

- et j'assume mes choix. Si ta une merde et même si ça te coûte un bras de demander, tu sais où me trouver...

Pas question que je la suive... Nan, à la place je vais me trouver un coin ou je pourrais aller me griller une clope et prier pour que cette journée à chier ce termine vite !

Je me retourne vivement vers lui.

"Il ne s'agit aucunement d'un choix pour ma part. Si je veux survivre, je suis obligé de boire du sang animal. Je suis pas comme ces minables qui sont incapable de surmonter leurs peurs ! Alors avant de me juger, d'avoir pitié de moi ou que sais-je d'autre, renseigne toi."

Je grogne un fait chier.

"Et non, je ne te fuis pas, j'ai juste du putain de sang sur la gueule si tu as pas remarqué alors j'aimerais m'en débarasser."

Je suis plus agressive, faut dire que ces derniers temps, j'ai subis en silence alors que ce n'est pas mon style de fermer ma gueule alors dans un sens, j'évacue le trop plein et ça tombe sur lui malheureusement. Tout comme le fait que je ne me suis pas privée pour lire dans ses pensées sur le fait qu'il croyait que je le fuyais ou encore qu'il voulait une clope ou un truc dans le style.

Je grogne en lui montrent les dents et l'esquive, furieux.
J'ignore où je vais mais je dois me calmer. Ca deviens urgent. J'ai pas de problème d'alimentation, mais j'en est en revanche, niveaux impulsivité.
Je me trouve un coin sous les arbres, que ma montré Rose tout à l'heure et me laisse tomber sur le sol en grognent.

Passe les minutes en même temps que ma clope et mon calme reviens... Tout doucement.

- " alors comme ça tu ne peut pas te sourire de sang humain... "

Me demandez pas pourquoi j'insiste... Je crois être curieux... Pour une fois.