On A Pas Tous Les Mêmes Occupations Dans Les toilettes Des Filles | Ryan et Neti

Les végétariens et les cannibales devaient pas être de la même race en fait. Je suis sûr que personne ne s'était jamais posé la question, mais il était tout de même probable que même si nous avons les mêmes caractéristiques, le fait que nous ne buvons pas le même sang montre qu'on est pas de la même espèce, ça expliquerait pourquoi certains végétariens pètent les plombs devant du sang humain et pourquoi nous on ne supportait pas ce sang dégueulasse qu'ils se plaisent à boire.
Ou alors ils étaient juste trop débiles pour voir que les humains il y en avait à la pelle, souvent de la pire espèce et que c'etait pas en tuant quelques humains qu'on verra la différence puisque nous-même en nous reproduisant on créait des humains. Alors que les végétariens en se reproduisant ne créent pas des animaux mais toujours des humains, pourtant les animaux la plupart étaient en voie d'extinction. Quelle cruauté dont ils faisaient preuve !

- En fait t'es stupide ? Ça doit être ça je pense. Parce que d'accord on est au début de l'année, tu es nouvelle. Mais tu ne peux même pas avoir l'excuse de ça pour te frotter à nous. Puisque même si tu étais arrivée genre hier malgré la rentrée depuis une semaine, tu as finis dans la benne donc tu sais qui on est et ce qu'on fait. Donc tu es stupide de vouloir te frotter à nous. Je vois pas d'autre solution.

Alors qu'elle me parlait de me liquider j'entendais ses pensées qui se demandaient si elle ne risquait rien à me boire moi plutôt que du sang humain, comme si c'etait empoisonné. Je la repoussait contre son évier.

- Déjà tu t'approches pas de moi. Ensuite n'essayes pas parce que je risque de te tuer avec plaisir en montrant que c'etait du self-défense. Et oui sweet-heart , la vie est cruelle avec les ratés dans ton genre.

Toujours branché sur ses pensées je m'attendais à ce qu'elle retente. Merde maintenant j'allais peut-être avoir son odeur sur moi.

(Tracasse, j'aime les longues publi ♥)

Pourquoi je me gênerais de lire dans ses pensées alors que lui se le permettait ouvertement en faisant des petits commentaires déplacées dessus ? Alors, je reste silencieuse, amusée de voir ce à quoi il peut bien penser, mais je ne dis pas un mot, restant contre lui. Et écoutant à nouveau sa voix me dire la même rengaine. Je soupire et me laisse ensuite repousser. Je lève alors les yeux au ciel.

"Comme si j'allais essayer de te tuer. Je te proposais juste un deal. J'arrête de boire du sang animal et en échange je bois le tien. C'est un bon marché non ? Comme ça tu pourras te venter d'avoir réussi à faire changer une végétarienne d'alimentation."

Je me moque de lui, les bras croisés et un sourire aux lèvres.

"Tu veux me sauver de ma stupidité ?"

Je décroise alors les bras et m'approche à nouveau de lui, posant ma main sur son torse. Lui adressant un sourire charmeur et un regard doux.

"Je suis persuadé que tu dois avoir bon goût."

Il allait encore me remballer, mais je trouvais cela amusant de le provoquer de la sorte. Surtout qu'il y avait une chose qu'il aurait du mal à cacher maintenant, vu que ça faisait déjà un moment que sa "copine" était partie, si on sortait des toilettes l'un après l'autre, on risquait de lui prêter une aventure avec moi et cela, me faisait un peu rire dans un sens.

Je la toisais du regard, elle revenait à la charge. D'habitude j'aurais accepté qu'une fille vienne comme ça se coller à moi comme si de rien n'était et pour me draguer, en plus celle là était vraiment canon. On pourrait se dire " Comment peut-il et comment fait-il pour résister ? " une seule réponse : aversion pour son régime.

- C'est même pas dur de lutter contre toi. Parce que tu es faible donc au premier truc tu auras mal. Mais en plus parce que tu me dégoûtes. Oh je ne cache pas que tu as un joli physique qui plairait à beaucoup de mecs. Mais pas moi.

Je la repoussais une seconde fois, non charmé par sa petite drague qui ne tenait pas du tout la route par rapport à ses anciens dire, et à ses pensées. Je savais qu'elle lisait dans les miennes, c'était de bon ton, normal même et équitable. Je m'en fichais moi qu'on lise les miennes ou pas, j'avais pas de gros secrets à cacher à tout le monde et même si c'était le cas je suis doué pour lire profond chez les gens donc je sais aussi cacher ce que je veux.

- Tu me répugne en plus tu le disais tout à l'heure toi-même : tu es à asexuelle. Donc je ne suis pas con, je tomberais pas dans le panneau. Et nan j'ai aucune envie de te " délivrer de ton fardeau " tu restes dans ta merde toute seule et tu ne goûteras pas à mon sang. Il y a des centaines d'élèves ici, vas les voir eux.

Je m'en fichais de sortir juste avant ou juste après elle. Mais plus elle se collait à moi plus son odeur se déposait sur mes vêtements. Et moi j'allais le sentir. Si on lisait mes souvenirs on saurait que je l'ai repoussée mais les rumeurs ça circule vite et sur tout. Et j'avais pas envie d'une rumeur qui briserait ma réputation.

Je reste silencieux une nouvelle fois, écoutant aussi bien ses paroles que ses pensées. J'ignore s'il est réellement con ou s'il tente juste d'avoir cet air là, mais j'avoue apprécier sa stupidité. Enfin, il peut dire pareil de moi je crois. J'hausse les épaules.

"Si je suis si faible que ça, repousse moi avec plus de violence alors, comme ça je comprendrais pour de bon que je ne dois pas t'approcher."

J'approche alors une nouvelle fois, approchant mon visage du sien.

"Ce n'est pas parce que je n'ai aucun intérêt pour le sexe que je n'ai pas de sentiments et j'avoue que tu es très intéressant."

Mes lèvres se posent alors sur le coin des tiennes pour un baiser chaste, bien que je me doutais bien qu'il allait pas laisser passer ça. Après tout, il allait être imprégné de mon odeur et ça, il ne voulait pas. Quel ennui. Je murmure ensuite.

"Et je suis désolé de puer."

Je faisais clairement référence à sa pensée concernant mon odeur de végétarienne, parce qu'à côté, je ne puais pas vraiment étant donné que j'avais mit du parfum et qu'en vue de ce que je subissais comme brimade, je prenais plus d'une douche par joue.

Je la repousse beaucoup plus violemment. Moi qui résistais aux baisers et aux avances d'une fille c'était une première ! Mais je ne répondrais pas aux siennes, fallait pas rêver. Mais cette fille était étrange et vraiment stupide. A croire qu'elle était folle.

- T'es le genre de fille sado-maso qui aime lorsque les gens lui font du mal ? Tu te sens plus vivante comme ça ? Oh, peut-être même est-ce un de tes fantasmes ! Mais je suis pas ce genre de mec qui te satisfera. Je peux être persuasif sans utiliser la violence, mais tu vas détester ça quand même. Enfin, ce sera violent mais tu ne t'en rendra pas forcément compte.

Je sentis mon T-shirt, large et long comme tous mes autres T-shirt, il sentait son odeur un tout petit peu, le parfum, heureusement, mais si elle continuait ça n'allait pas sentir que ça. Je fronçais les sourcils en la regardant.

- Il va être obligé d'aller au lavage maintenant !

Je mettais toujours mes fringues au lavage, mais j'attendais d'en avoir une bonne pile pour les mettre à laver, mais là j'allais devoir faire ça avant. Quel esprit tordu dont elle pouvait être dotée !

- Je ne ferais rien avec un monstre comme toi.

Je me heurte à l'évier et serre un peu les dents pour ne pas lui laisser le plaisir d'entendre un gémissement. Mais en entendant son analyse de moi je lui laisse entendre un rire amusé.

"Sado-maso ? Non, je suis juste habitué à me prendre des coups. Puis j'me définirais plutôt comme suicidaire que masochiste. C'est pas la même chose. Je n'aime pas la douleur... Pour pour être sado-masochiste, il faut avoir un attrait sexuel, ce que je n'ai pas. Alors, ouais, suicidaire me convient bien mieux."

Je croise à nouveau les bras et continue de sourire, le détaillant un peu. C'est vrai qu'il était pas mal dans son genre, en fait. Ouais à l'entendre pensé que je suis plutôt canon, je me mets à le reluquer également et apprécier sa physionomie, même s'il n'y a aucun attrait sexuel. J'aime regarder ce qui est beau et lui, je pense pouvoir dire qu'il entre dans mes critères de beauté.

"J'aime beaucoup tes compliments. Merci beaucoup."

Ça s'était pour le monstre que tu venais de m'adresser.

- Suicidaire ça c'est clair, pour venir frotter ton corps contre moi en faisant semblant d'essayer de m'allumer, c'est carrément une mauvaise idée parce que là j'ai pas de sang humain sous la main pour te noyer dedans, mais je peux te noyer ..

Dans les toilettes ! J'étais stupide ou quoi ?! Ca faisait tellement longtemps que j'avais pas fais ça et d'habitude on le faisait aux garçons, mais pourquoi ne commencerait-on pas avec les filles ? Je réalisais alors ça, voilà pourquoi je m'étais arrêté dans ma phrase, mais c'était une si bonne idée ! Ca expliquerait en plus de ça pourquoi j'ai son affreuse odeur sur moi, et plus besoin d'expliquer qu'une végétarienne en chaleur s'est jeté trois fois sur moi parce qu'elle aimait se faire battre !
Je souris en coin et partis à vitesse vampirique la prendre par la nuque et l'emmener dans une cabine de toilette pour la mettre à genou, afin de lui plonger la tête dans la cuvette.

- T'aime être martyriser ? Bravo ! Tu vas avoir ce que tu veux.

Ca sonnait tellement pervers cette phrase en fait..

Il ne faut pas abuser non plus, je ne suis pas une marionnette, alors je me débats et réussi à faire retomber le couvercle de la planche avant qu'il ne m'enfonce la tête dans la cuvette. Je me débats alors pour qu'il me lâche la nuque lui enfonçant mes faux ongles dans la chair tendre de son poignet. Cependant, je garde mon autre bras pour bloqué l'ouverture de la toilette et l'empêcher de m'enfoncer la tête dedans. 

"J'vais pas me laisser faire si facilement."

Si j'avais peur d'une grande étendue d'eau ou plutôt d'une grande quantité d'eau, j'arrive encore à garder contenance devant une toilette, encore heureux dans un sens, sinon, j'aurais réellement été ennuyé...

Je serrais les dents et laissais tout de même échapper un petit grognement de douleur à cause de ses ongles. À ses risques et périls, les filles adoraient griffer, je guérirais vite, mais je ne garantissais rien pour son cas à elle après que je m'en sois occupée.

- Si tu crois que ce sont des petits ongles qui vont me faire arrêter tu rêves, j'ai une autre main de libre.

Avec ma main gauche je tenais sa nuque, mais la droite était vraiment libre, je tenais donc son poignet de la main qui me plantait et le cassais, du moins j'essayais, je ne savais pas si il l'était vraiment, mais il était au moins déboîté.

Un cri franchit mes lèvres alors que j'entendis le craquement de mon poignet ainsi que la douleur qui me parcourut tout le bras. Les larmes me monta d'ailleurs presque aussi rapidement aux yeux, mais je me refusais à pleurer, même sous la douleur, j'avais trop de fierté pour pleurer si ''facilement.''

"Enfoiré !"

Prononçais-je d'une voix rauque à cause de la douleur.