Les Adieux à l'établissement ... Pour un nouveau départ ! ~ Brandon et Stan ~

Brandon devait partir. Il avait décidé de faire ça aujourd’hui, là maintenant mais pas en douce comme il le faisait à chaque fois. Non cette fois il avait prévenu tout le monde, il avait envoyé un message à tout le monde, vu même certain et dit à vive voix qu’il partait. Souvent les personnes lui demandait pourquoi ? Il répondait simplement qu’il avait besoin d’un nouveau départ. D’une nouvelle vie, d’abandonné un peu ce qu’il était ici et devenir quelqu’un d’autre. Il ne voulait plus de cette personne qu’il était devenu ici, il ne voulait plus de cette personne dans la quel il ne se reconnaissait plus lui-même… Tout ce qu’il voulait c’était repartir sur de bonne base, repartir à 0. En plus il était heureux car Rebekah avait accepté sa décision et avait même décidé de le suivre. Il pouvait enfin avoir une vie à eux en dehors de ses murs.

Il mit son dernier pantalon dans la valise, regardait une dernière fois ces murs. Ces murs qui avait vu tellement de chose… Aussi bien ses meilleurs fous rires que ses pires dépressions. Il sourit alors avant de fermer la fermeture éclaire de son sac. Ca y est il était prêt, prêt à partir. Il aurait pus versé une larme par nostalgie mais il était tellement soulagé de quitter cet endroit qu’il ne savait plus trop s’il fallait être triste où plutôt heureux.

Il regardait une dernière fois si rien n’avait été oublié, sait on jamais si il avait oublié une de ses chaussettes sous son lit ou alors un de ses sous vêtement dans l’amat de vêtement qui joncher le sol. Il lui semblait avoir tout. Il était sur le point de partir quand la porte s’ouvrit et laisse entré son meilleur ami.

- Ah t’es venu me dire au revoir

Brandon était toujours souriant, ça changeait un peu de ses dernier temps où il avait eu du mal à se remettre de cette tentative de meurtre sur lui. Il en saura d’ailleurs toujours reconnaissant à Ryan qui lui avait littéralement sauvé les miches.

J'avais dû aller en cour ce matin pour pouvoir reprendre ma place dans l'équipe de foot, je ne pouvais plus sécher, sinon je serais foutu, mais j'avais été assez mal toute cette première moitié de la matinée parce que je savais que Brandon partait aujourd'hui. On était arrivé ensembles, et on ne repartait pas ensembles. Ça me faisait mal au coeur de me dire que mon meilleur ami partait. J'avais toujours les autres, mais un meilleur ami, dans une vie, c'était irremplaçable, c'était lui et personne d'autre. De toutes façon vu tout ce qu'on avait traversé lui et moi, et je ne parlais même pas de ces trois dernières horribles années, mais bien des années d'avant, rien ne pouvait égaler notre amitié.
La sonnerie de mon cour de Maths avait sonné, pour la récré, j'avais rangé mes affaires en vitesse dans mon sac et étais partis en courant le plus vite possible dans ma chambre, pour être sûr de ne pas le louper. On avait convenue qu'il partirait à ce moment-là, mais je voulais être sûr qu'il ne parte pas en douce.
Je m'adossais à l'encadrement de la porte en croisant les bras.

- Jusqu'à la dernière minute tu m'auras sur le dos mec. Tu vas avoir du mal à te débarrasser de moi maintenant qu'on vit à une époque où il est facile de retrouver et harceler tout le monde !

Je souriais en coin, comme d'hab', mais c'était surtout pour cacher que je détestais cette idée. L'idée qu'il parte et donc qu'il me laisse tout seul. J'avais très bien pu vivre sans lui, je l'avais fait toute ma vie avant d'arriver ici, et en plus ces derniers temps on n'était plus trop ensembles. Mais se faire à l'idée ça m'était impossible, dès que je commençais à l'imaginer je sentais mon ventre se serrer.

- Tu as tout ? Dans ce petit sac ? Je suis sûr que tu as oublié des trucs. Tu as regardé dans la salle de bain ?

Brandon regardait alors son meilleur ami, son frère… C’était ce qu’il était devenu à présent. Il se fit une promesse, de revenir de temps en temps même juste à l’entré pour revoir son ami. Il se jura de jamais le laisser tombé.  Il lui souriait toujours et se permit même de rire lorsqu’il lui dit qu’il l’aura toujours sur le dos.

- Je compte bien à ce que tu me lâche pas dit il en riant doucement

Lorsque son ami lui demanda si il avait vraiment tout dans son petit sac il haussa les épaules avant de dire.

- J’ai fais 3 fois le tour déjà, je pense avoir laissé ici que ça dit il en montant alors la porte qui était cassé

Cette porte il l’avait brisé quand ils avaient fait les con un jour avec Stan. C’était un soir où ils ne voulaient pas dormir, ils s’amusaient à un drôle de jeu… A ce taper dessus et la porte avait pris un coup de pied monstrueux qui était destiné au partis de Stan. Il sourit alors un peu nostalgique de ce temps là. Oui, ça allait lui manquer ses bonne vieilles soirée entre mec à joué à la console, à parlé de nana, à boire voir même à fumer… Il aurait pus verser sa petite larme si il ne lui restait pas une pointe d’honneur. Il sourit alors à son ami avant de dire.

- Je dois passer chez le directeur réglé quelques formalité, tu veux m’accompagner ?

L’accompagné, cela voulait dire au passage martyrisé quelques derniers éleves.

On était des mecs, même si lui comme moi étions tristes qu'il parte, on ne le montrerait pas, ou alors on trouverait un moyen de redresser la tête. C'était de la fierté. Et même si il s'était calmé, moi pas, j'étais pas une lopette, j'étais trop fier, et j'avais trop d'égo. Je lâchais un petit rire quand il me répondait.

- Je vais être un vrai emmerdeur si j'ai pas une blague salace par jour de ta part. Fais gaffe !

Nan, il ne pouvait pas partir maintenant juste parce que son sac était remplit de toutes ses affaires déjà. Il devait rester des trucs encore; Il fallait qu'il ait oublié des choses. Parce que si il oubliait des choses il reviendrait par ici.
Je tournais la tête vers la porte et rigolais franchement en me remémorant de ça, on avait pas encore eut de problème à cause de ça parce qu'on avait modifié le cerveau du surveillant qui passait, mais on avait eut chaud ce jour-là.

- Ouais Victoria a du mal à prendre sa douche ici à cause de la porte maintenant. À cause de toi mec, ma nana est trop pudique pour prendre sa douche la porte battante. Trop peur qu'un autre rentre.

Si il franchissait la porte contre laquelle j'étais, il n'y aurait aucun retour en arrière. Je savais qu'il avait prit sa décision et tout, mais je me disais que si je lui brisais la nuque et que je l'enfermais dans les cellules il resterait ici, avec moi, et qu'on pouvait retrouver ce petit feu qu'il avait avant.

- On devrait revérifier ensemble que tu n'aies rien oublier. Vaut mieux être sûrs à deux plutôt que tu aies à revenir.

Ouais je l'avoue,  toutes les excuses étaient les bonnes pour retarder l'inévitable. C'était comme se raconter encore plus d'histoire le soir pour s'éviter de dormir.

Brandon sourit à son ami. Bien sûre qu’il allait l’emmerder, ça il le compté bien. Il avait déjà une petite idée de lui rendre visite avec l’un de ses dragons de temps en temps, histoire de lui faire une petite frayeur de temps à autre en le cachant sous son lit. L’idée lui fait élargir son sourire.

Il rit quand Stan dit que Victoria avait peur de prendre sa douche ici. Avec Stan dans les parages la porte de la salle de bain était mieux gardé que par un Pitt bull elle n’avait pas à s’en faire pour ça. Mais bon connaissant la personne, Brandon ne doute pas de sa paranoïa.

Son ami lui dit alors qu’il tenait à vérifier qu’il n’est vraiment rien oublié. Brandon dû s’y résoudre et posa alors son sac sur l’un des bureaux. Il comprit que son ami voulait retarder son départ, il voulait juste passer le maximum de temps dans ses murs en sa compagnie. Cela touchait Brandon même si il ne le dira jamais à son ami. De toute manière il n’y avait pas besoin de lui dire, il le savait déjà. Il le connaissait par cœur.

Il ouvrit alors son sac, espérant que Stan ne lui prenne pas exprès l’une de ses affaires pour qu’il revienne la chercher et lui dit.

- Tiens tu vois qu’il ne manque rien

Il referma alors le sac prêt à le remettre sur ses épaules pour repartir. Il retient l’une de ses larmes de coulé, il fallait qu’il aille un peu de dignité pour partir même si dans sa tête il était terriblement mal de partir d’ici. C’était quand même 5 ans ( si je me suis pas trompé ) de son existence qu’il laisser ici. Une page à tourné, un nouveau chapitre à écrire.

Hors RP:

Lui et moi savions très bien que ma femme n'avait pas à craindre des autres voyeurs, parce que c'était connu que j'aimais pas avoir de concurrence et que j'étais assez violent dans ces cas-là. Peut-être même plus qu'à la normale ! Mais ça nous faisait rire quand même.

- Et dire qu'on s'était toujours dit qu'on resterait éternellement célibataires, qu'on ne dormirait jamais deux fois avec la même fille. Sauf si elle était vachement bien. Ou déjà qu'on devait partir au matin et ne jamais la rappeler ! Et maintenant voilà qu'on s'est marié, avec deux sœurs, et que t'es papa.

On en avait fait du chemin depuis cette époque ! Après lui avoir dit ça j'avais de la nostalgie dans le regard, un peu de regrets aussi parce que c'était terminé. C'était malheureux mais on avait tous les deux mûris en l'espace d'un an, même si on avait - surtout moi - continué nos conneries.
Je regardais son sac puis le restant de la chambre. En effet il n'avait l'air de rien manquer et lui il faisait en sorte que je ne puisse rien piquer. On se connaissait trop bien.

- Je ne sais pas quand on va se revoir, mais si vous passez par L.A durant les vacances n'hésitez pas. On se fera un barbecue. A Los Angeles c'est l'été tous les jours !

Si Victoria ne m'avait pas forcé à revenir cette année je serais à L.A et on n'aurait pas eut cette conversation. Je n'aurais pas eut à me demander comment j'allais supporter encore un an et demi dans cette prison.

Brandon rit quand il dit qu’il s’était dit un jour qu’ils resteraient éternellement célibataires. Il est loin le temps où il était ainsi. Il avait mûrit ça c’est sûr… Ou il c’était révéler au choix. A vrai dire, Brandon ne savait pas trop non plus si celui qu’il était avant n’était qu’une couverture pour oublier ce qu’il avait vécu ou si c’était vraiment une partie de lui.

- Oui il s’en est passé des choses en peu de temps… C’est sûrement pour ça qu’on a changé également

Et oui, ils avaient changé… Surtout Brandon. Le changement le plus radical a été le jour où Stan l’avait fait sortir de son mutisme. Il lui en saura d’ailleurs toujours reconnaissant. Il lui en devait à Stan et pas qu’une. Quand il y pense, il s’en voudrai presque de l’abandonné ici tout seul. Mais il savait qu’il était bien entouré.

Lorqu’il lui dit qu’il lui dit qu’ils pourraient se revoir pendant les vacances, il hocha la tête. Il y comptait bien !

- Bien sûre, si tu n’en as pas marre de moi ça sera avec grand plaisir… Enfin si je suis revenu d’Australie d’ici là avant dit il avec un petit rire

Oui, il comptait partir en Australie pendant un certain temps, c’était surtout pour Rebekah qu’il faisait ça. Elle avait toute sa famille la bas et il lui avait promis un jour qu’il irai avec elle. Il regardait une derniére fois la chambre avant de dire.

- Je crois qu'il est temps que je m'en aille

Il aurai voulut retardé le moment d'avantage mais il doute pouvoir le faire plus.

Hors RP:

- Ouais après tout ce qu'on a traversé en trois ans, comment rester les mêmes ? Tu ne t'es jamais dit que si on n'avait jamais rencontré les filles rien de tout ça ne serait arrivé ? Après ce n'est pas trop grave ce changement, mais j'avoue que ça me manque un peu.

Je me posais souvent cette question. Si j'avais séché ce cour de Physiques-Chimie, je n'aurais pas rencontré Victoria, donc est-ce que l'on aurait vécu toutes ces choses ? D'abord ce qu'il s'était passé avec Lise, puis ... Oh j'en avais oublié des choses, mais bon.
Donc il comptait aller en Australie. Si je ne me trompais pas c'était de là que Rebekah venait, elle avait sûrement dû le convaincre d'y aller. Ça faisait loin, avec un petit décalage horaire et un forfait qui devait aller à l'étranger. Vive Skype.

- Comment je pourrais me lasser de toi ? Mec après toutes ces années tu crois vraiment que tu pourrais me lasser ? Franchement il m'en faudra plus ! Tu as intérêt de ramener ton cul ici aux prochaines vacances ! Ordre du chef !

J'aimais bien jouer au chef et donner de faux ordres, en sachant parfaitement qu'en dehors des grilles du lycée ça n'avait plus aucun sens. Et Brandon allait bientôt les passer ces grilles, et ne plus jamais les approcher. Parce qu'il ne fallait pas se mentir, tout le monde se promettait de rester en contact, mais ça ne durait jamais. Un très bon exemple avec Niles dont on n'entendait plus trop parler, sauf parfois par Sanders mais ça restait rare ; ou même par d'anciens Populaires avec qui on avait beaucoup plus vécu - et je ne pensais pas à Kathryna ou des gens comme ça qui n'avaient pas duré.

- Ouais. Visiblement il n'y a plus rien qui te retienne dans cette chambre. Ou dans le lycée. Ou la ville, l'état. Et visiblement le pays !!

J'essayais de faire comme si je le prenais à la légère, comme j'essayais de tout prendre à la légère dans ma vie, sauf les trucs les plus importants. Mais ça c'était important. Il avait toujours été mon second dans le Clan, et il avait été le frère que je n'avais jamais eut dans la vie en générale. Alors accepter qu'il me laisse, c'était comme m'amputer, me faire perdre mes repères. Parce que c'était bien beau d'avoir un Clan et une femme, mais ce n'était pas la même entente, ou les mêmes embrouilles !

Brandon haussa les épaules aux dires de son ami. C’est vrai que le bon vieux temps où ils comptaient les conquêtes, où la moindre occasion d’aller embrasser une fille était saisis… C’est vrai que ça lui manquait. Au moins ils s’amusaient à cette époque… Bon là aussi mais c’était différent ! S’ils avaient l’audace de s’approché d’une fille ne serai-ce que pour lui tapé la bise, on pouvait entendre des éclats de voix. Il sourit lorsqu’il repensait à cela et répondit à Stan.

- Toute les bonnes choses ont une fin

Il sourit quand Stan se prit pour le « chef ». Il était le chef qu’ici pas en dehors de l’établissement. En dehors, il n’était que son ami, son frére, son égale… Ils étaient un peu comme un couple quand on y pensait mais en mieux ! Car il y avait pas les disputes de jalousies entre eux. Il sourit avant de dire

- Je te promet que tu entendras parlé de moi, on se débarasse pas comme ça de la mauvaise herbe

Il rit doucement, plus rien ne le retenait non… Malgré son attache toute particuliére à se lieu, il était temps de partir. Il tendit la main vers Stan pour la lui dire au revoir. Il n’eu pas le courage d’attendre qu’il lui la sert et le prend dans les bras.

- Je sais ce n’est pas très viril comme geste mais tu vas me manquer mec !

Il le garda dans ses bras tel un frére prendrai son autre frére dans ses bras le jour d’un départ en vacance. C’était un peu ça même si la c’était définitif. Il ravala ses larmes pour garder un minium de dignité.

Quand il me prit dans ses bras je ne compris pas tout de suite ce qu'il se passait et écartais les bras comme pour.. Je ne sais même pas comme pour quoi. Mais ça me surprit qu'il me prenne dans ses bras comme ça pour m'enlacer. Habituellement ça m'aurait fait penser à quelque chose de gay et je lui aurais mit un coup de genou dans les couilles car j'étais pas homo ; mais là je refermais mes bras sur lui en profitant du fait qu'il ne puisse pas voir mon visage pour ne pas faire semblant de rester impassible.

- Toi aussi tu vas me manquer, comme si il me manquait une jambe ou un bras.

La comparaison n'était pas terrible, mais le message derrière était fort. C'est vrai, on ne pouvait pas vivre correctement si il nous manquait un bras ou une jambe, ou même vivre sans un doigt, personnellement ça me ferait vachement chier !

- Toi et moi on est de la mauvaise herbe, ce lycée n'en n'a pas finit avec nos conneries. Tu as gagné contre le lycée mec, t'arrive à partir, je suis content pour toi.

Nan, j'étais complètement dégoûté. Parce que j'avais toujours refusé d'être ici, que j'avais fait énormément de choses pour pouvoir en partir, et que dès le moment où mes parents m'ont enfin laissé le choix de partir, je n'ai pas pu car j'aimais Vic'. Comme si je ne pouvais jamais partir d'ici. Et ce qui me dégoûtait le plus ce n'était pas tout ça, c'était plutôt parce que malgré tout ça, j'avais beaucoup de bons souvenirs ici, que je m'éclatais ici avec le Clan, et que sans être venu ici je n'aurais jamais trouvé une seconde famille. Bien plus forte que ma famille de sang.
On se tenait toujours quand trois personnes rentrèrent dans la chambre, je n'avais pas fait attention à qui entrait dans le couloir, aux voix qui discutaient dans le couloir et dans les escaliers. Sarah, Sanders et Sandra rentrèrent dans la chambre, j'ouvrais les yeux et les voyaient sourire, Sanders avec son téléphone et le flash.

- C'est tellement gay, dit-il en continuant de mitrailler.
- Son of a bitch..., répondis-je blasé.