La Chef Des Populaires Et Un Nouveau - Victoria et Conrad

L'an dernier, à la fin de l'année, j'avais compris qu'en venant " jouer " au tennis je pouvais me défouler, passer mes nerfs en faisant du sport ; même si je n'avais pas de poids à perdre, de muscle à muscler, et que de toutes façons si j'avais envie de perdre quelque chose c'était trop tard puisqu'un vampire ne pouvait changer d'apparence, même pas au niveau de son poids ; j'étais donc plutôt contente d'être morte avec cette ligne parfaite.
Je faisais donc des tirs avec une raquette trouvée sur le terrain et tirais contre un mur le plus fort possible et rattrapais la balle. Pour la première fois je ne venais pas tirer pour me défouler, mais il fallait avouer que ça faisait quand même du bien.

Deuxième jours... Pas forcément plus facile que le premiers. Je commence à saisir ce qui ce passe ici. Je commence à comprendre certaine loie silencieuse, posées entre les éléves. Je ne pensait pas qu'il y aurait des discrimination entre vampire. Mais après tout, plus rien ne devrais m'étonner, un vampire reste un humain. Il garde, voir développe ses partie sombre, comme le rasisme, l'égocentrisme et la moquerie...
Rose ma dit que je pourrais trouver une des "chef" des populaire ici. Voilà pourquoi je fixe avec attention cette petite blonde avant de l'approcher.

- Victoria, c'est ça ?

Dis en la fixant de mes yeux sombre, l'exprétion indéchiffrable.

Les gens allaient et venaient dans le lycée, alors lorsque je le sentis arriver je ne faisais pas attention à lui, il y avait bien des gens qui passaient, si je faisais attention à chacune d'elles je ne pourrais jamais m'occuper de moi, et puis m'occuper des autres était tellement inutile selon moi ! Je m'en fichais de la vie des autres, les commérages de concierge c'était plus pour moi, c'était aussi pour ça que je traînais de moins en moins avec les cheerleaders. Mais je m'arrêtais de jouer lorsque j'entendis mon prénom.

- Qui la demande ?

J'hausse un sourcil... Parler de soit au troisième de l'indicatif donne... Quelques information sur sa personnalité. Mais je la fixe, sans laisser transparaître la moindre de mes émotions.

- moi il semblerais....

Dis je froidement... Refusant de lui donner mon nom aussi facilement... Je ne vient pas là spécialement en amis, voir même pas du tout. Je viens pour finaliser ce que j'ai entendus sur les Populaire. J'aime avoir les deux sont de cloches et ne pas me focaliser sur les quatre abrutis à qui j'ai eu affaire hier. J'ai encore un espoirs un peut vaint qu'ils ne soient pas tous pareils....

J'haussais un sourcil alors que sa réponse était tout de même très évidente.

- Oui mais ça j'avais compris que c'était toi qui demandais. tu es le seul ici et je n'ai pas de voix dans ma tête. Je te demandais qui toi tu étais, puisque visiblement tu me connais.

En même temps qui ici ne me connaissait pas ? Nous étions au moi d'Octobre, tous les nouveaux élèves me connaissaient, pas besoin de parler de l'évidence pour ceux qui étaient là à partir des deux dernières années. Et puis il avait eu l'air assez sûr de lui dans sa première question. Mais pourquoi venait-il me voir ce garçon là ?

J'avais bien raison, maintenant est-ce qu'il mentait sur ses intentions ? J'en savais rien et au fond de moi j'étais pas plus curieuse de le savoir que ça, les nouveaux se sentaient toujours les plus forts, les plus intéressants, et pire encore : ils étaient toujours Celui qui changera le cour des choses au lycée. S'en était redondant et de plus en plus pathétique.

- C'est effectivement la définition du mot " populaire " et de son concept.

J'essayais de ne montrer ni émotion, ni trop d'intérêt. N'essayant même pas de perdre du temps à le cerner ou quelque chose dans le genre, j'attendais seulement ses vraies intentions, et il finirait par les faire ressortir tout seul comme un grand.

- Et bien poses tes questions.

Je serre les dents et l'observe sombrement. Cette fille est un stéréotype. Elle semble être ce genre de nana à ce satisfaire d'avoir un nom même si elle doit faire régner la mal pour l'obtenir et le garder. Je déteste ce type de personnage...
Mais je garde une réserve et préfère ne pas réellement la juger avant d'en savoir plus. Je veut me fixer sur les coutumes de ce foutu lycées. Les mecs que j'ai croisé étaient selon la Végétarienne des petits malin voulant imiter les grands... Mais tout le monde sais que les gosses ne font que de grossière caricatures... Je veut savoir ce qui ce trame ici, je veut comprendre. Alors je vais la jouer franc, la jouer à ma manière puisque madame semble ne pas vouloir ce mouiller.

Mes yeux noirs la fixent, sans ciller, sans la moindre parcelle d'hésitation, alors que je croise les bras.

- Et être Populaire semble coller avec l’antisémite ici. Pourquoi vous vous amusez à dorer votre blason en vous appuyant sur les plus faibles ? Humilier les végétariens... comme ça...

Je fronce les sourcils et soutiens son regard.

- Je ne suis pas du style à me faire une idée fixe d'une personne sans avoir les deux sons de cloches. Je prend le temps de venir essayer comprendre.

Même si elle ce fiche de ma petit personne je lui tend une mains invisible, qu'elle ferrait bien de saisir au lieux de rester prostrée sur son petit trône de princesse maniérée. Sinon, je rayerais définitivement les Populaire de ma liste de " tolérable". S'il faut devenir méchant dans cette école pour être respecté, ça ne devrais absolument pas me poser de problèmes...

Je le regarde droit dans les yeux, essayant toujours de savoir ce qu'il voulait. Je ne lisais jamais dans les pensées des autres car je détestais qu'on lise dans les miennes, même si ça tout le monde s'en fichait moi je ne le faisais pas. De toutes façons la vie des autres ne m'intéressait pas, j'étais déjà occupée avec ma propre tête que rentrer dans celle des autres ce serait pire !
Rien qu'à son regard je devinait ce qu'il pensait pourtant, je recevais ce regard depuis deux ans maintenant, c'etait une habitude ! Les nouveaux me regardaient ainsi parce qu'ils avaient déjà des avis sur qui j'étais,  ce que j'étais et ce que je faisais. Mais je ne disais rien la dessus, attendant les premiers signes pour savoir si j'allais devoir trahir la promesse que je m'étais faite de ne plus être mauvaise avec les autres en dehors des végétariens ou si au contraire j'allais pouvoir la respecter en essayant d'être agréable avec ce nouveau.

- Tu n'es pas végétarien à ce que je sache ?

Je sentais son odeur, il était normal lui.

- Alors pourquoi venir dès le départ devant la reine des guêpes pour les défendre intimement en pensant que je vais changer d'avis sur eux alors qu'au contraire ça me donnera de plus en plus de raisons d'aller les attaquer ensuite ?

C'etait faux mais j'avais fais ça pendant deux ans j'avais sortis le même genre de discours et je ne devais jamais dire le contraire de ça. Je ne pouvais pas dire le contraire de toutes façons.  Et puis en plus, si il me sortait ce genre de critiques ça risquerait de m'agacer. Je faisais tout pour ne plus m'agacer en plus.

- Les végétariens font honte à notre espèce. Nous avons êtes créé pour nous nourrir d'humains, et puis la planète Terre en est surpeuplée alors un de moins un de plus ça ne changera strictement rien. En plus justement ils sont faibles et montrent une mauvaise image de nous. Nous comparer aux nazis c'est un peu gros tu ne trouves pas ? Et puis de toutes façons que feras-tu si je ne te plais pas ? Tu me frappera ? C'est mignon.

Si il savait ! J'avais l'air d'une princesse accroc à sa lancée mais n'importe qui pouvait lui prouver que j'arrachait facilement les organes.

( Il me tend vraiment la main ou pas ? Enfin je penche sur le non )

C'est bien ce que je pensais. Mon petit sourire refait surface alors que je la sonde du regard.

- on dirais que tu me sort un discours appris par coeur... Je ne te demande pas de me dire ce qu'on veut que tu me sorte, mais ce que tu en pense vraiment...

Puis je rigole, froidement.

- la planète grouille aussi d'animaux, c'est stupide comme manière de penser. Au contraire, la diversité de notre espèce prouve que nous somme adaptable et pas juste condamné à faire ce pour quoi on a été programmé à faire.

Ma bouche ce tord sur une grimace désaprobateuse.

- j'ai plutôt l'impression que ce rasisme est la condition que vous vous donnez pour tous rester potes et passer de bonnes années rigolotte au lycée... Voilà ce que moi, j'en pense.

La fraper ? Pour quoi faire ? Je n'opte pas pour la violence quant je n'obtiens pas ce que je veut. Nan... Je frappe quant on me frappe. Un peut dans l'optique, tu me touche, je te bouffe. Là, je ne veut que comprendre et tempis si ça la fait chier que je mette le doigts sur quelque chose de désagréable.

- mais arrète, je ne poserais pas le doigts sur toi à condition que tu en fasse de même pour moi. Ce qui est moche, c'est que tout le monde ici ce contante de stéréotypée les autres. Moi on me prend pour un péteux qui ce crois trop puissant. Et toi on te prend pour une salope sans cœurs... Je viens pour comprendre et justement me faire une vrais idée de toi, alors essait d'en faire de même pour moi.

Dis je la mine renfrognée et contrariée.