10h : La récré, Les bonnes Habitudes | Stan & Neti

- La plupart des gens ont du fric su eux. Que ce soient dans leur poches, dans n sac à main, ou dans leur sac à dos. Me fais pas perdre mon temps.

Je relevais le regard vers les deux végétariens qui se faisaient la malle, sérieusement ils croyaient vraiment que ces deux faibles pouvaient m'échapper ? Je fis apparaître un tigre devant eux qui rugissait, ils s'arrêtèrent. Je soufflais lassé mais je tenais toujours cette fille aussi fermement.

- Ce sera pire pour eux, mais c'est pas grave.

- OK !, dis-je en haussant les épaules.

Le tigre arrivait juste derrière les deux minables qui avaient essayés de prendre la fuite, je lui donnais dans la gueule et il le déchiqueta pour l'ouvrir. Tout se retrouvait par terre. Je regardais sans pour autant la lâcher.

- Nan, il n'y avait rien, tant pis. Tu finiras quand même au même endroit.

- Nan végétarienne veut dire faible, erreur de la nature, déchet, honte à notre race. Je me fou des raisons pour lesquelles tu l'es, ça me passe au dessus. Mais si je peux pas avoir ton argent, je ne vois pas pourquoi je me retiendrais de ruiner tes affaires !

Bon, j'avais pas plus de temps à perdre, la récréation allait pas tarder à sonner pour sa fin, même si je m'en fichais, j'irais certainement pas au prochain cour, mais les surveillants rappliqueraient encore plus vite. Je l'attrapais à la taille et la fis plonger dans la benne à ordure pleine des restants de frites de la veille.

- Bienvenue à Georges Washington High !! Aller les deux losers, à votre tour ! Toi ne sors pas.

Elle avait osé me jeter des frites périmées qui traînaient dans une poubelle depuis quelques jours, sur moi ? Elle avait osé me salir ainsi ? Je fis tomber un des deux losers dans la benne, m'en contre fichant qu'elle soit " debout " dans cette benne ou pas, au pire ça la ferait tomber en arrière, et il atterrirait quand même sur elle.

- Je te l'ai dis, c'est pas mon problème ta petite vie, ta petite histoire. Je, m'en, balance !

J'envoyais le second et retirais mon pull pour retirer les frites que je renvoyais dans la poubelle, l'une d'elle attérit d'ailleurs dans la bouche du dernier qui se plaignait, il avait mieux qu'à fermer sa gueule pour le coup !

Je le vis arriver et l'esquivais en bougeant d'un pas, c'était prévisible, et j'aimais bien les voir s'énerver tous autant qu'ils étaient ces nouveaux. Plus aucune originalité, si cette végétarienne croyait qu'elle réussirait quoi que ce soit contre moi, elle rêvait. Je me mis à lire ses pensées, non pas qu'elle soit très imprévisible ou même pour savoir sa vie parce qu'elle ne m'intéressait pas, mais par simple envie.