Dans les environs de 1h30 du matin j'étais allongé dans mon lit, sous ma couverture, en pyjamas, enfin avec seulement un pantalon de pyjamas, et je dormais. C'était peut-être le fait que ça soit le moi des un an de la mort de Malika, ou en tout cas que ça faisait un an qu'elle était morte pour la première fois, mais je pensais un peu plus souvent à elle en ce moment, et là elle était dans mon rêve. J'arrêtais pas de gesticuler, de tourner en rond, mais sans pour autant me réveiller. Au bout d'un moment j'entendis des murmures dans mes oreilles qui voulaient que je me réveille, on aurait dit sa voix, c'était pas que ça me faisait du bien de l'entendre, mais elle voulait que je la rejoigne, mais que je la rejoigne où ?
Je m réveillais alors et sans faire attention au couple qui dormait, ni à Niles et Brandon qui dormaient tout aussi paisiblement, je sortis de ma chambre et sans trop savoir pourquoi j'allais jusqu'au lac, ma conscience me disait que je devais y aller. En y arrivant, c'était étrange, mais je voyais Malika devant moi, avec ses longs cheveux noirs, ses magnifiques yeux bleus, mais ils n'étaient pas aussi bleus qu'avant, ils ressortaient moins, ou alors c'était juste l'effet de la nuit. Elle me disait de la suivre, mais est-ce que je devais le faire ? De toutes façons où est-ce qu'elle voulait que j'aille ? Elle partit dans l'eau, je la regardais et partis vers le bord de l'eau où je m'enfonçais de plus en plus pour aller dans le lac moi aussi. Arrivé dans l'eau elle était toujours là, je continuais de nager dans le fond sans trop savoir que ce n'était pas Malika. Arrivé devant elle, elle riait et m'envoyait un truc dans la figure alors qu'elle avait eu l'air de m'envoyer un baiser. Ça m'arriva dans les yeux et ça m'avait piqué. Je commençais à m'endormir un peu, enfin j'étais fatigué.
Je me réveillais le matin sur le sol devant le lac, j'étais en pantalon de pyjamas et je ne savais pas du tout ce que je faisais là, et ça m'énervait de ne pas savoir, ça m'avait énervé directement. J'étais rentré en ronchonnant jusqu'au lycée, j'avais brisé le coup de deux lapins en train de copuler sur le chemin, qu'ils se trouvent d'autres endroits ! Et j'avais envoyé deux footballeurs contre des casiers en rentrant.