Rentrée d'une nouvelle : Victoria et Alexis

- C'est tout ce que vous vous êtes dit ?
- Qui ça intéresse ?, dis-je en levant les yeux au ciel totalement désintéressée.

Je vis qu'elle continuait de me regarder cette nouvelle, mais qu'est-ce qu'elle voulait ? Rho et puis tant pis pour elle ! Je détestais qu'on me fixe comme ça, je me levais et pris mon assiette avec la nourriture humaine dedans et remplis de sauces, ketchup, mayonnaise, moutarde - ça pique bien les yeux - et sauce salade. Je partis vrs elle et lui écrasais l'assiette sur la figure. Et voilà une bonne raison pour me fixer comme une dégénérée mentale. Sarah avait regardé la scène car elle se demandait pourquoi j'allais chercher de la sauce car d'habitude je n'en prenais pas, mais elle riait aux éclats en voyant la scène, tout comme le restant des gens qui avaient vus la scène.

Je la regardais avec des yeux ronds, écarquillés au maximum, mais c'était quoi ce délire des nouveaux d'essayer de nous ridiculiser, ce qui était impossible d'ailleurs, en nous envoyant du sang dans la figure ?! Sarah se leva me m'épongea la visage avec les serviettes qu'elle avait piqué en vitesse. Je regardas la nouvelle avec des yeux noirs.

- Victoria, pas le coeur, me disait Sarah en commençant à s'inquiéter.

Je pris la nouvelle au cou et serrais fort. Son visage commençait à devenir un peu violet rapidement avec la mauvaise oxygénation de son cerveau qui ne devait pas être très oxygéné dès le départ, et avec le sang qui lui montait à la tête.

- Tu viens de signer ton arrêt de mort petite chose ridicule. Tout le monde se moque de toi, et tu ne t'en rend pas compte ! Tu les entends rire ? Oh ce n'est pas pour moi qu'ils rigolent, mais plutôt pour toi, car ils savent que tu vas passer un sale moment dans ce lycée à chaque fois que tu vas croiser ma route, et ils rigolent car tu es l'élève la plus stupide que ce lycée ait jamais connu. Lancer un verre de sang sur une Populaire c'est vraiment la chose la plus stupide possible à faire.

Devant les yeux du restant de la cantine, alors que deux autres membres du clan arrivaient avec leur plateaux je collais la tête de cette pauvre fille contre sa table et lui écrasais bien contre le bois. Sarah était partie se rasseoir et regardait toujours. Je ne faisais pas ça pour me montrer, faire une scène, mais bien pour faire comprendre à cette bouffonne qu'elle n'aurait jamais du faire ça. Je commençais vraiment à en avoir marre de ces petits nouveaux qui se croyaient tout permis ! Depuis quand on arrivait dans un endroit et qu'on faisait tout pour se faire voir ? Elle se croyait une dure à cuire ? Contre moi elle n'était rien ! Si je pouvais faire tomber des mecs contre qui je me battais, ce n'était pas une jeune fébrile qui allait me résister très longtemps. Je savais qu'elle allait essayer de s'en tirer, mais elle était dans la merde car je ne perdais pas patiente, bien au contraire !

Je n'écoutais pas les pensées des gens, j'avais toujours eu horreur de ça, voir dans les pensées d'esprits stupides le trop pleins de conneries qu'ils avaient en eux : non merci. Ou encore voir leurs expériences de la vie, toujours non merci. Alors je n'avais pas entendus ni écouté ses pensées, mais je savais qu'elle en avait marre vu le regard qu'elle me jetait. Mais ça ne changeais rien pour moi. Je pris sa poche de sang et lui déversait sur la tête, en étalant bien avec ma main sur son visage, et ses cheveux. Elle aurait du mal à se l'enlever directement, vu tous les nœuds que je lui faisais et le sang qui allait partout. Les gens se sa table s'étaient écartés, de toutes façons ils ne la connaissaient pas, alors qu'importait pour eux, ça les avaient justes dérangés dans leur déjeuner, et donc ils comprenaient en même temps qu'il ne devaient pas nous chercher pour ne pas être eux-même emmerdés.
Si cette petite pensait que sa petite entrée dans ma vie me faisait quelque chose et allait changer les choses, elle se trompait. Je continuerais d'agir avec elle comme je le faisais maintenant. Tant pis pour elle, elle n'avait qu'à pas rester plantée à boucher toute la queue de la cantine, et donc ne pas m'emmerder. Elle n'avait qu'à s'en prendre à elle-même.