Vic et Ryan : Vont-ils se pardonner ?

Toujours assise sur ma branche j'attendais. Si il trouvait quelque chose je le verrais grâce à la super vue des vampires, grâce à ça je pouvais toujours le voir. Être avec quelqu'un d'autre aurait été bien plus sympa. Même Niles ou Sanders m'auraient adressé la parole. Mais je le comprenais, je l'avais hypnotisé pour qu'il oublie, mais quand même. Ce n'était pas une excuse pour être aussi impoli et ne pas répondre, éviter l'affrontement pour que nous nous expliquions. Bon je ne pense pas que j'aurais beaucoup de choses à dire en réalité, je pensais avoir dis tout ce que j'avais à dire pour lui expliquer. Je n'avais pas besoin qu'il me pardonne, juste que nous nous expliquions et si possible que nous repartions sur de bonnes bases.

Sur ma branche je retrouvais la biche. Cette fois aucune chance que je la laisse s'échapper. Si elle m'avait surpris la première fois ça ne se reproduirait pas. J'attendis qu'elle s'arrête pour manger, mais non elle décidait de faire ses besoins. Mais j'étais trop concentré pour remarquer que c'était dégoûtant de se jeter sur une proie qui faisait ses besoins ; comle si il y avait noté " A " sur elle, le " A " étant ma prochaine note pour ce cour.

Je me retournais vers elle et la regardais de travers. Elle venait de me faire foirer mon coup. A croire qu'elle le faisait exprès et qu'elle voulait que je galère à avoir cette foutue note à la con ! Je tournais la tête vers l'arbre le plus proche, il avait l'air d'avoir des branches solides. Je grimpais alors dedans, bras et jambes escaladants jusqu'à une branche haute mais pas trop non plus, ce serait ridicule et inutile. On faisait de la chasse pas de l'acrobranche ! Déjà que Victoria ne foutait rien mais si son nouveau but dans la vie était de me faire chier en m'empêchant d'avoir mes bons résultats et bien elle était bien partie et j'allais pas la laisser gagner si facilement sans répliquer à moins que ce se soit son but.

Je le fixais toujours droit dans les yeux lorsqu'il me regardait. Il n'allait rien me faire car il ne pouvait pas mais il m'en voulait de plus en plus. Je le savais mais peu m'importait.

- Toujours pas envie de m'adresser la parole ? Parce que cette biche continuera de fuir jusqu'à ce que tu ouvres la bouche et que tu me parles. Ça peut durer encore et encore et encore, dis-je en roulant des yeux en même temps que je roulais ma tête cette dernière légèrement relevée.

Je pouvais aussi te briser la nuque espèce de pouffiasse, te laisser là et aller la chasser cette foutue biche ! Waw j'en arriver à penser d'elle que c'était une pouffiasse ? C'était le cas, mais je ne l'avais jamais réellement dit comme ça dans ma tête, ou même à voix haute. Bien que pour le dire à voix haute il fallait le penser dans sa tête. Peu importe ! Mais qu'elle essaye de le continuer son petit jeu, et elle se rendra compte que je peux aussi jouer à des jeux qu'elle n'appréciera pas.
Je repartis à la chasse de cette biche.

Je soufflais et levais les yeux au ciel exaspérée. Il était sérieux ? Être aussi têtu c'était pas possible ! A croire qu'on lui avait coupé la langue et qu'elle ne repoussait pas ! On ne pouvait pas ignorer les gens autant. Je me relevais en essayant de ne pas tomber de ma branche. Elle était solide mais pas pour autant épaisse ni large au point de ne pas vassiller. Je regardais les autres arbres et saurais assez loin pour aller sur une autre branche. Je suivais Ryan de loin qui avait l'air aussi concentré sur cette biche que sur les filles qu'il convoite.

Alors je que suivais la biche qui en avait sûrement marre d'être chassée et attrapée puis relâchée, effrayé et vivant dans la peur chaque jours à cause des végétariens ; je la vis tomber alors qu'un membre d'un autre groupe l'attrapait. Sa coequipière arriva ensuite pendant que Yoahn maitrisait l'animal et Miranda lui mit un ruban bleu pour signifier qu'elle avait déjà été prise.
Mes yeux commencèrent à noircir. Je traquais cette bête depuis plus d'un quart d'heure en l'attrapant deux fois. Enfin une mais la première j'avais faillis l'avoir ! Et c'étaient ces crétins qui l'avaient gagnée ! Je me retournais vers Victoria le regard plein de haine tout comme le restant de mon visage.

- Tu es fière de toi ?!, m'énervais-je. Ce sont eux qui ont la biche alors que c'était ma proie ! T'as vraiment envie de m'emmerder et de me faire du mal avoues-le !

En voyant l'autre groupe s'emparer de cette biche je souris. C'était méchant pour Ryan qui se donnait du mal, mais je m'en donnais aussi pour qu'on puisse parler. Je savais qu'il fallait le faire pendant le cour puisqu'il partirait en vitesse à la fin. Mais le voyant s'énerver je ne bronchais pas pour autant ; la peur ne faisait plus partie de moi.

- Oui je suis assez fière. Si c'est le seul moyen pour que tu daignes adresser la parole à ton binôme. Te faire du mal était pas mon but premier mais tu l'aurais compris si tu m'avais écoutée et répondus.

- Tu veux que je te parles ? Je n'y suis pas forcé. Et imprimes bien dans ta pauvre misérable petite cervelle de pétasse blonde ce que je vais te dire. On fait peut-être partit du même clan car tu es mariée à Stan. Mais en réalité tu n'es qu'une minable intello, le genre à faire nos devoirs. Tu es devenue une pétasse qui pense que tout lui est du mais c'est pas le cas. Je ne te dois rien et je ne te devrais jamais rien. Victoria Kyle ou Victoria McGohan peu importe comment tu veux t'appeler jusqu'à ton divorce avec ton traitre de mari, tu es une énorme traitre et si les gens ont toujours réussis à te pardonner ou à passer outre toutes tes erreurs et tes coups fourrés, et bien ne t'attends pas à ce que je fasse de même. Je ne suis pas ton petit toutou que tu peux hypnotiser à ta guise. Je suis pas non plus ton esclave. Ah tu étais contente de toujours me dire que Malika ne pouvait plus se servir de moi ainsi, mais tu as agis exactement comme elle. Le pouvoir t'es monté à la tête.

J'étais dur dans mes mots mais je les pensais tous, chacun d'eux, car je lui en voulais. Et je n'allais pas la pardonner avant un moment si ce n'est jamais.

- Tu voulais que je te parles ? C'est fait. Maintenant oublies moi, dis-je en partant à la recherche d'une nouvelle bête.