Cenna et Asher

*Etre nouvelle n'était pas forcément simple. En effet nombreux avait été les élèves qui l'avaient dévisagés alors qu'elle surveillait au niveau des couloirs, le seul endroit que la brune avait visitée pour le moment. Une sonnerie retentit signe que la pause était finis et que les élèves devaient se rendre à leurs prochains cours. Heureusement pour elle, aucune interaction n'avait eu lieu c'est donc tranquillement qu'elle se rendit cette fois dans la cours extérieur. Cenna marchait sereinement dans les allées, et regarda attentivement tout ce qui l'entourait*

Je n'avais rien à faire. La récré des élèves était terminée et je ne m'occupais de surveiller aucune permanence ni suspension ni rien pour le moment. Je déambulais dans la cour extérieur à la recherche des petits malins qui éviteraient d'aller en cours lorsque je vis une ombre familière. Je m'approchais un peu de la silhouette, qui, de dos, ne pouvait me voir. Je me concentrais sur son odeur et recherchais la même dans mes souvenirs. Un visage se forma automatiquement dans mon souvenir, un instant après avoir senti l'odeur que dégageai la jeune fille.

"-Cenna ?"

*Cenna était dans la lune, plongée dans ses pensées, les mains dans les poches elle continuait de déambuler dans cette cour lorsqu’elle entendit quelqu'un l'appeler la faisant sursauter et ce retourner par la suite. Elle tomba nez à nez avec un jeune homme, elle connaissait ce visage et cette odeur. Son froncement de sourcils se transforma en étonnement, les yeux grand ouvert* 

- Asher ?!

Je souris en remarquant qu'elle m'avait reconnu.

"-Qu'est ce que tu fais là ma belle ?"

*Elle sourit à son tour. Elle ne l'avait pas vu depuis des années.*

- Ça fai plaisir de te revoir. Et bien tu as devant toi une surveillante de cet établissement !

Je la regardai avec des yeux ronds.

"-Toi surveillante ici ? Et bien nous sommes confrères alors !"

*Ce fut à son tour de le regarder avec des yeux ronds*

- Le monde est vraiment petit... Tu es là depuis longtemps ? 

- Heureusement que tu es là, je me serais sentie seule au sinon, dit-elle en souriant et dans un élan de gentillesse sans doute, le pris dans ses bras, humant son odeur.

Je resserais mes bras autour d'elle

“-Tu m'as manquée."