Ryan et Victoria

Jusque là j'avais décidé de ne pas trop compter sur les réserves de Vic' et Gynna, c'était leur réserves, et bien qu'elles nous les offraient, pour tous le Clan, c'étaient quand même les leurs. Mais j'avais tellement faim ! J'avais l'impression de me déshydrater, et la faim me tenait, j'avais mal partout, et j'avais peur de devenir accroc. Alors j'étais venus dans leur chambre, j'avais frappé, il n'y avait personne, alors j'étais rentré par effraction, en forçant leur serrure, sans que ça se voit bien sur, sinon à quoi bon faire ça ! Et j'avais été trouver la valise pleine de poche de sang habituellement. J'avais cherché dans toute la chambre avant de penser à regarder dans le plafond. Les filles avaient bien trop appris avec nous, et avaient les même cachettes que nous. Ce qui les rendaient prévisibles.
Je sortis alors la valise, et l'ouvrais. Il y avait seulement une vingtaine de pochettes, mais mon visage se transforma, et j'en bu une.

Je rentrais de cour, au moment du midi, plus personne ne pouvait manger, alors à quoi bon errer dans les couloirs, ou dans la cour, ou dans le reste de l'établissement pour rien, alors que le calme de ma chambre me suffisait ? Lorsque j'arrivais devant la porte je m'arrêtais, je sentais l'odeur d'un vampire, celle de Ryan, il avait du venir puis repartir. A moins que je ne me trompe de personne, quelle importance. Je regardais la porte que j'avais fermée à clef le matin même. Comme toujours. Je l'ouvris doucement, pour être sure d'être discrète. Elle n'était pas fermée, ce qui était très étrange.
Qui était dans ma chambre ? Et pourquoi ?
Je rentrais alors, et vis Ryan. En train de boire nos poches.

- Ryan ?

J'étais dans la cafétéria, en train de boire, un peu de trop je l'avoue, pour faire passer ma peine. Stan arriva derrière moi et dit en s'appuyant contre l'encadrement de la porte :

- Il y en a pour moi ?

Je m'arrêtais de boire en entendant sa voix. Je ne me retourna pas pour le regarder. Je ne pouvais pas le regarder dans les yeux. Alors il s'avança devant moi. Je baissais la tête et la tournais pour ne pas qu'il me voit. J'avais le visage transformé, et j'étais couverte de sang. Il le pris alors et le levait vers lui.

- Ça va aller ?, demanda t-il tendrement.

Je me sentais tellement mal qu'il me voit comme ça, pleine de sang, le visage transformé. Je ne pouvais rien dire.