Ça Fait Un Bail ! | Lullaby & Stan

J'étais dans la salle de combat, devant les sacs de frappe avec des bandages autour des mains pour frapper. Pour ne pas " m'abîmer " les poings et utiliser cette excuse pour aller à l'infirmerie jouer au malade. L'infirmière en avait marre de me voir à l'infirmerie les heures où Victoria faisait son bénévolat. Je m'entraînais normalement, ne mettais pas des coups plus forts que nécessaires, je me gardais juste en forme, portant un short, des baskets, et un T-shirt large.

J'étais, depuis quelques jours, sans sentiments, totalement libre en gros. Aujourd'hui, j'étais en forme et j'avais envie d'aller frapper le sac dans la salle de combat. Je souris en prenant mon sac. Je suis vétu d'un short et d'un débardeur. J'entre dans la salle et je vois Stan au loin. J'émet un sourire en coin et j'arrive derrière lui sans me faire entendre avant de lui donner un petit coup de pied dans le derrière en riant. "SALUT !"

Je suis surpris et me retourne prêt à répondre par un coup, comme à mon habitude je frappais avant de réfléchir, mais je retiens mon coup lorsque je voyais Lullaby. " Espèce de petite pétasse va ! J'ai faillis te frapper ! " dis-je amicalement. " Je croyais que t'étais au courant que ce mon petit cul il était déjà réservé, et qu'il fallait pas le toucher " lui dis-je en sachant très bien qu'elle s'en fichait et qu'elle savait que Vic' ne l'avait plus dans sa ligne de mire.

Je me met à rire alors qu'il est prêt à m'attaquer. Quand il me traite de petite pétasse, j'explose totalement de rire. "Oh ça va, fait pas ta flipette, tu m'aurais taper je te l'aurais rendu etc." Puis il me dit que je devrais savoir que son petit cul était chasse garder. Je croise les bras et souris en coin "Et alors ? Le mien aussi et pourtant, on peut me taper dedans. Et puis c'est pas comme-ci j'allais mourir."

" Ouais je sais que tu m'aurais rendu le coup, mais ne t'en fais pas je te l'aurais rendu encore une fois. En plus ce serait toi qui serait en tord. Et ton petit cul est chasse gardé ? J'aimerais bien savoir par qui ! " J'avais remarqué son absence de sentiment, alors ça me semblait étrange qu'elle me dise ça.

Quand Stan me demande à qui est mon cul du coup, je souris en coin "A moi même. J'adore tellement me tripoté que mes mains sont jalouses si on y touche." Et je pars en fou rire. "Alors, tu t'entraîne ? Tu n'est pas assez musclé comme ça ?"

Je souriais doucement et me remettais à frapper dans le sac de frappe, tranquillement, des petits coups puis quelques gros, sautant un peu sur place pour entraîner un peu mes jambes aussi, être dans un rythme. " Je vois. Perso je préférerais, à ta place, que ce soit les mains de quelqu'un d'autre, mais bon, chacun ses kiffs, pas vrai ? Et j'ai pas besoin d'espérer que mon corps change, ce qui n'arrivera pas, mais juste pour le plaisir. "

C'était comme un blocage. J'aurais voulu lui dire que j'aurais préféré un mec mais je pouvais plus. "Bof. Je ne ressens plus rien donc je préfère pas accorder quoi que ça soit à ce niveau la. Et je deconner pour les muscles grosse tête."

" Oh on ne sait jamais. Tu aurais pu être sérieuse. J'ai de très beaux muscles ", dis-je en repliant mes bras et en les contractant pour les admirer. " J'ai entendu dire que tu ne ressentais rien. Je t'envie presque ! "

"Je cours pas après les gens en couple ma petite bouille." puis il parle de mon extinction d'humanité. "J'en avais besoin. Qui te la dis ?"