Nuit Agitée Et Douloureuse | Mary, Victoria et Stan

Je la tenais contre moi sans rien dire. Effectivement, j'étais maintenant sûr et certain qu'Angelina y était pour quelque chose, parfois ne rien dire signifiait bien plus que des mots prononcés, et si elle ne pouvait pas le dire, c'était peut-être à cause d'une hypnose.

Je pleurais et essayais de penser à autre chose que la douleur, comme par exemple notre maison, mais au final ça me rappelait ces deux derniers mois et c'était pas plus réjouissant au final ! La douleur que j'avais ressentis à cause de l'hôpital me revenait aussi, alors j'essayais de penser à ma famille, au shopping, à de bons moments avec Stan. Mais tout ce qui me revenait en tête au final c'était cette douleur infâme qui augmentait.

- Fais arrêter ça, je t'en supplie..

Je détestais la savoir aller mal, et je savais qu'elle souffrait. J'aurais aimé être un loup là, pour pouvoir lui prendre sa douleur, mais c'était impossible. Je ne pouvais rien faire, j'étais complètement impuissant.

- Je ne sais pas quoi faire. Toutes les solutions auxquelles je pense sont trop affreuses, et je ne pourrais jamais te faire ça. En plus tu souffrirais encore plus. Ça n'aiderait en rien, mon coeur.

- Pourquoi elle forcément ? Peut-être qu'un sort n'est pas nécessaire. Tu dois peut-être manger, ou alors il doit y avoir quelque chose dans ta jambe. Si on l'endormait et qu'on lui ouvrait la jambe pour voir ? Ou qu'on fasse une radio de sa cuisse ?, demandais-je à l'infirmière qui ne savait pas ce qu'elle devait faire comme si elle était novice.