Victoria, Stan et Mary.

Après avoir parlé avec Mary j'étais rentrée en vitesse dans ma chambre, je ne voulais pas que qui que ce soit me voit. Des souvenirs des villes détruites et de ma satisfaction étaient revenues dans ma tête. Je les voyais, c'était incontrôlable. Des larmes se formaient sur mes joues. J'étais partie directement dans ma salle de bain, je me regardais dans le miroir, malgré que mon visage ne soit pas transformé, je le voyais comme tel.
J'étais un monstre !

" Contrairement à toi qui ne t'ai pas privé de tué des villages entier pour atténuer ta faim "

Cette phrase résonnait dans ma tête, encore et encore. J'en avais marre de voir ce visage de monstre, de tueuse dans le miroir, je mis un énorme coup de poing dedans. Le miroir se brisa en plusieurs morceaux, mais je me oyait toujours, et en plusieurs reflets, alors je continuais de frapper dessus, pour qu'il n'y ait plus rien.
Des tonnes de phrases résonnaient dans ma tête, et plus rien ne pouvait me faire penser le contraire, j'étais un monstre, c'était sur et certain. J'avais ôté la vie de tellement de gens, j'avais tué des enfants, des femmes, des hommes. Des innocents.

" Tu n'es qu'une pleureuse, avide de sang " ; " Tu es un monstre Victoria ", " Tu es une horreur de la nature. Tu tuerais pour une seule goutte de sang, alors que tu as fais un massacre juste avant ", " Tu es un monstre, une erreur de la nature, ne l'oublie jamais. Tu n'as plus de valeur. "

J'avais du sang plein les mains - littéralement - c'était le sang de toutes ces âmes à qui j'avais oté la vie. Toutes ces âmes qui n'avaient rien fait. Et encore ces derniers jours je l'avais fais. A San Francisco.