Tu parles à une tombe ? [ feat Garett ]

Je pouffais.

- Victoria qui arrache des cœurs dès qu'elle est énervée ? Oh non mais sérieusement ! T'as vraiment aucune crédibilité ! Ça aurait été quelqu'un d'autre encore, là j'aurais peut-être cogné rien sue pour avoir dit ça. Mais venant d'un tocard comme toi, un blaireau de première zone. Qui en plus menace de s'en prendre à ma femme qui n'aura pas de sentiments pour te démembrer. Franchement ça me fait rire ! Et pitié en même temps.

- Sauf que si tu la touche, je viendrais te torturer et te tuer.

Je savais très bien que Victoria ne se laisserait jamais faire, et qu'il n'aurait pas le temps de la toucher avec sa verveine, je ne m'inquiétais donc pas. Et puis dans le cas d'Angelina bien sur que j'allais m'en charger ! Et c'était pas un pauvre loser de mes deux couilles qui allait me menacer, c'était vraiment pas une bonne idée. Il avait sûrement oublié l'espace d'un instant ces dernières années où il avait finit dans les bennes à ordures du lycée, ou lorsqu'il recevait des verres de sang humain en pleine tête, et même ses enfermements dans les casiers avec les os brisés pour qu'il rentre. Fallait peut-être faire une piqûre de rappel !

Ma bonne humeur commençait à passer de plus en plus et lorsqu'il me prit par le col ce fut terminé. Mes yeux devinrent noirs et mes dents sortirent. Je le repoussais assez violemment contre une tombe et allais vers lui pour le ruer de coups. Autant des coups de pieds que des poings, dans le ventre, dans le dos, dans la figure. Mais il se prenait pour qui ce poser ?!

Je n'essayais pas d'éviter ses coups, j'avais l'habitude de m'en prendre. Mais j'en mettais des gros. J'étais sur lui, une jambe un peu plus allongée que l'autre et je le frappais de toutes mes forces afin qu'il se souvienne bien qu'il n'était que le déchet du lycée et que j'en étais le roi. De plus il était végétarien donc il était obligatoirement plus faible que moi. Ses coups n'étaient pas assez forts et les miens lui provocaient une grande douleur. À force de leur faire la misère je connaissais leur points faibles, leur faiblesses, leur caractéristiques de vampires.

Je contractais tous mes muscles. À passer toute ma vie à me battre je savais encaisser les coups. Il perdait de plus en plus de forces ça ne durerait plus très longtemps. Je regardais où il voulais taper et évitais les coups les plus importants pour lui en remettre des plus forts. Quelques uns de ses os avaient cassés, ils mettraient plus longtemps que les miens à se remettre. Après ça j'irais sûrement prendre une poche, la drogue me donnait faim mais de me battre aussi.