Victoria et Brandon

- Tu m'en veux parce que je suis une des seules qui te regarde droit dans les yeux en te disant tout ce qu'elle pense sans retenue et qui te met sur le dos le fait qu'elle ait encore fait une erreur.

- T'es en train de te faire du mal tout seul. On dirait une adolescente qui se taille les veines. J'ai pas de pitié Brandon. T'as pas l'air de comprendre qu'être amie avec quelqu'un ça n'a pas d'importance pour moi pour le moment, puisque pour ça, je devrais ressentir quelque chose. Et j'en ai aucune envie. Ressentir des choses c'est être faible. " Lopette " tu dis, j'ai pas dis ça. Bien que " faible " peut être pris comme un synonyme. Je te l'accorde. Et je ne t'enfonce pas, je te dis juste ce que je pense. Qui autour de toi fait de même ? Qui te dit exactement tout ce qu'il pense ?

- Si je décidais de faire ré-apparaître mes sentiments ce ne serait pas une partie de plaisir pour moi. Alors pourquoi déciderais-je de les faire revenir ? Pour rassurer Stan ? Pour être gentille avec ta loseuse d'ex petite amie ? Ou pour arrêter de te dire ce que je pense ? Les mots blessent, ouais et alors ?

J'eu alors un lointain souvenir qui ne m'était pas revenus depuis looongtemps. Lorsque j'étais, avec Gynna, la petite intello du lycée, avant que Stan ne me remarque. On était à la limite d'être considérés comme des losers, nous les intellos, car justement on potassait, et on était le contraire des populaires qui étaient vus comme des gros cons. Mais je me rappelais surtout des vannes qu'on recevait parfois, de la part des populaires, notamment de Brandon.

- Il y a quelques années ça ne te dérangeait pas de les utiliser ces mots là. Je ne t'en ai jamais tenus rigueur. Mais j'ai déjà été à ce rang ! Et il est hors de question que j'y retourne.