• Gynna et Victoria : La guerre pour le sang commence •

   On décidait d'aller à l'hôpital de San Francisco avec Gynna. On avait prévenus personne, pour que personne ne prévienne mon père, afin qu'il ne puisse pas venir nous empêcher de ne pas appliquer mon plan. On en avait ras le bol de ne pas pouvoir manger, donc on allait passer à l'action. On arrivait à l'aéroport de Portland. Gynna n'était pas rassurée de prendre l'avion, amis c'était le moyen le plus rapide.

Gynna - se tenant le ventre - : J'en ai marre de faire la queue là.
Victoria : On en peut pas gruger tout le monde. Il y a des caméras de surveillance partout.
Gynna : OK, donc ça veut dire qu'on va payer, donc père regardera notre compte et verra qu'on s'envole pour L.A. Génial ton petit plan.
Victoria : Nan, parce que je compte bien les hypnotiser pour qu'elles nous donne les billets sans qu'on ait quoi que ce soit à payer.
Gynna : Victoria qui prévoit toujours tout à l'avance.
Victoria : Arrêtes d'être aussi désagréable tu veux ? - avance - Ça va bien se passer. C'est le seul moyen de se nourrir à nouveau. Nous et nos amis. et le reste du lycée.
Gynna : Comme si tu en avais quelque chose à faire du reste du lycée !
Victoria : Bah crois le ou non, mais oui. J'en ai marre de voir notre beau lycée dans cet état. Et puis, après notre petite escale à l'hôpital, on ira faire les boutiques si tu veux. 
Gynna : Il y a plutôt intérêt ! Je n'ai plus rien qui me va avec ce gros ventre. J'ai hâte d'accoucher.
Victoria : Fais en sorte que ça n'arrive pas dans l'avion.
Gynna : Tu aurais dû y penser avant. Et l'accouchement n'est pas prévus pour maintenant.

   On arrivait enfin devant la guichetière pour avoir nos billets.

Victoria : Bonjour. deux billets pour le prochain vol de L.A.
Guichetière : Nous sommes désolée, mais nous n'acceptons pas les femmes enceintes. c'est trop dangereux.
Gynna - hypnose ; agacée - : Donnez-nous deux billets pour L.A, ou j’accouche dans votre aéroport et ma fille aura le droit de prendre l'avions gratuitement toute sa vie !!

   Je regardais Gynna qui commençait à s'énerver, je regardais autour de nous, mais ça allait, on attirait l'attention de personne, je sortis ma carte de crédit pour faire semblant de payer.

Gynna : En fait, paye par chèque, comme ça on sera sures.
Victoria : Tu vois que tu peux aider ! Je n'avais pas pensé aux chèques.

   Gynna souffla et je sortis un chèque.

Gynna : Vous allez déchirer ce chèque après nous avoir donné ces billets.
Guichetière : A quel noms les billets ?
Gynna : Gynna Cooper et Victoria McGohan. Pas besoin de pièce d'identité. elle a 21 ans, et j'ai 23 ans.

   C'est faux ! C'était moi la plus vieille !
   La dame nous donna nos billets, et on partit mettre nos valises là où il fallait, afin que comme par magie, elles se retrouvent dans la soute. Je trouvais toujours ça magique de voir que nos valises disparaissaient. 
   Et en route pour l'avion, après deux heures de longue attente. Tout se passa bien, Gynna dormit durant tout le vol, et moi je veillais à ce que son bébé n'arrive pas avant l'heure.
Arrivées à L.A, avec un super soleil comme on avait pas l'habitude de voir, on chercha sur Google Maps où se trouvait exactement l'hôpital en question. il y avait tellement de monde ! avec la petite ville où on vivait à l’internat, on avait plus l'habitude de voir autant de gens ! Et qu'est-ce que ça faisait du bien de voir un peu de vie ! D'entendre des tas de cœurs battre ! On les regardait tous, leur gorges, leurs veines qui ressortaient.

Gynna : Aller, on y va. sinon tu vas tuer tous les passants.
Victoria : Je sais me retenir.
Gynna : On ne sait jamais avec toi. - levant le bas - Taxis !

   Un taxis arriva tout de suite.

Gynna : Amenez-nous au L.A Hospital s'il vous plaît.
Taxi : Très bien mesdemoiselles.

   Arrivées là bas, on ne payait pas le taxis, qui ne se rappela pas de sa dernière course, et on entrait.

Gynna - tournant la tête vers Victoria - : T'es prête ?
Victoria : Depuis le temps qu'on attend ça !
Gynna : Et pour les caméras de surveillance ? Et les téléphones lorsqu'ils appelleront la police ?
Victoria : T'as déjà essayé l'hypnose collective ?
Gynna : La quoi ?

   Je décidais de tenter d'hypnotiser tout le monde en même temps. Mais pour ça, il fallait que je mange, et vite. Je crevais de faim, et entendre tous ces cœurs autour de moi battre en même temps, ça me donnait encore plus faim ! Il fallait donc trouver un patient à dévorer. On se dirigeait donc avec Gynna jusqu'au local des caméras de surveillances, où un infirmer nous amena. c'est là qu'on commença à manger. Gynna se chargea de l'infirmier, et moi après avoir hypnotisé l'homme qui s'occupait de gérer toutes les caméras de surveillances pour qu'ils les éteignes toutes, je le liquidais en vitesse.

Gynna - se relevant - : Ah ! Ça fait du bien ! On peu maintenant commencer !
Victoria : On commence par cet étage ?
Gynna : Ça me parait logique.

  On sortit alors et on liquida deux infirmières. Et alors que la furie arriva, où tout le monde se mit à hurler de peur et à courir partout, je décidais de commencer à essayer l'hypnose collective et à notre grande surprise, ça fonctionnait !

Victoria : Merci de bien vouloir vous calmer. personne ici n’appellera la police. Reprenez tous vos occupations, nous ne sommes jamais venues, tout se passe normalement dans vos vies. faites comme si nous n'étions pas là. Vous n'avez pas peur, vous ne hurlez pas. Tout va bien se passer..

   Et à ce moment là, Gynna se jeta sur sa première victime. J'arrêtais l'hypnose alors que l'étage reprenait ses occupations, et je me mit à en liquider une dizaine. Je m'occupais autant des patients que du personnel.
   Mon cher petit papa adoré, tu verras maintenant que tu aurais dû les augmenter plutôt que de nous laisser en arriver là.
   J'avais tellement faim; Je voyais Gynna se nourrir, encore t encore, prendre son pied à tuer tout le monde. Mais je décidais qu'il ne fallait pas que les liquider. Briser quelques nuques, et tuer des gens de tas de manières différentes était aussi très jouissif, et m'empêcherait de retomber dans la folie du sang. 
   Gynna s'inquiétait de ça d'ailleurs. Je l'avais remarqué lorsque j'avais vu le regard qu'elle me lançait lorsqu'elle voyait toutes les victimes qu'on avait fait. Elle savait que j'avais beaucoup de chances de retomber dans ce mauvais délire, et que ça nous déchirerait qu'une de nous deux tombe dedans, surtout elle ! Et il était donc hors de question que ça arrive !
   Nous avions tué dans tous les étages. Les personnes qui restaient, qu'on avait épargnées, étaient hypnotisées pour croire qu'un animal dangereux était arrivé. Et avait liquidé tout le monde. Dans l'étage psychiatrique, c'était un homme fou qui avait tué tout le monde. Juste avant de sauter par la fenêtre...

Gynna : Tu sais qu'il va falloir aller dans un zoo pour trouver un animal qui terrifie tout le monde.

   Je regardais autour de moi, et souris en con, avant de tourner la tête vers elle.

Victoria : Et pourquoi pas une bête féroce qui n'était pas dans un zoo, mais plutôt d'un cirque ou d'une connerie dans le genre ?
Gynna : A quoi tu penses ?
Victoria : A un gros nounours.

   Je fis alors apparaître un lion. Qui se balada alors dans l'hôpital. Pour manger un peu.

Gynna : Tu sais que lorsqu'ils le retrouveront ils l’abattront et tu souffriras ?
Victoria : Si c'est le prix à payer pour avoir tué toutes ces personnes. Je l'accepte.
Gynna : T'es vraiment maso.
Victoria : C'est mieux que ce soit moi qui en souffre plutôt que toi non ?
Gynna : On est d'accord là dessus, mais bon. On fait quoi maintenant qu'on a bien mangé ? On nettoie ?
Victoria : Non, on ne fait rien du tout. On sort d'ici en vitesse. Tout les gens d'ici nous oublieront, et se rappelleront seulement du massacre d'un pauvre lion géant. Qui a tout ravagé sur son passage. C'est la vie. si on range, plus rien ne sera crédible dans notre idée de massacre.
Gynna : Lorsque père verra ce qu'on a fait, on sera dans la merde. tu t'en rends bien compte ?
Victoria : Tu as été d'accord avec ça dès le début. C'est pas maintenant qu'on doit se relâcher. De toutes façon là c'est plus possible de revenir en arrière. Et comme ça il réagira. Aller, on va chercher des réserves de poches.

   On se dirigea alors là où ils gardaient les poches de sang,e t on mit tout dans des valises. On avait tout remplis. c'était cool, on allait pouvoir refaire nos réserves, et on les ramènerait au lycée.

Gynna : Elles ne vont pas genre tournées à cause de l'avion.
Victoria : Nan. Avec le produit qu'ils mettent dedans pour qu'il reste liquide, ce sera bon. C'est comme le shampoing, tant que c'est dans la valise, ça ne tournera pas.
Gynna : Ma chère grande sœur, j'espère que ton plan marchera jusqu'au bout. Et que cette fois encore tu as raison. Sinon on se retrouvera reniées, et en plus de ça on aura plus jamais de réserves de poches de sang.

   On sortit de l'hôpital et on partit faire du shopping. Ça faisait tellement de bien de se retrouver dans de grands magasins, avec pleins de choix, et de trucs de luxe. On ressortait avec nos valises, plus tous nos sacs.
   Le soir, on rentrait à l'hôtel. Il était 20h. Mon téléphone sonna.

Victoria - décrochant - : Allô père ?
Gynna - se préparant pour aller prendre une douche - : Pile à l'heure
Jonathan : Nan mais êtes-vous folles ?!
Victoria : On t'avait prévenus. Je t'ai appelé durant trois jours pour que tu nous fournisses, tu n'as rien voulu faire, alors nous avons agis avec Gynna pour le bien de notre lycée, et pour notre bien à nous aussi. On allait pas crever de faim juste parce que tu refusais de les augmenter.
Jonathan : Et si quelqu'un vous avait vu ?!
Victoria : On s'est chargé de tout. De la mémoire du mec du taxis, jusqu'au lion qui se trimbale dans l'hôpital. C'est clair qu'il va te falloir un max de nouveaux employés maintenant. Et que tu aras assez de sang à nous donner, vu que beaucoup de tes patients sont morts, ils n'ont donc plus besoin de poches de sang.
Gynna : Et on a laissé aucun nouveau vampires. Comme ça on est sur de pas avoir trop de vampires sur terre à cause de nous. Que ce serait dommage.. Alors ? Quand est-ce que Georges Washington retrouvera du sang dans leurs assiettes ?
Jonathan - entre ses dents - : Je me chargerais de faire en sorte que du sang arrive rapidement.
Victoria : Génial ! Bon, on te laisse, la fatigue arrive sur nous là ! Bonne soirée. et nos salutation à maman.

   Je raccrochais. Je tapais dans la main de Gynna. On avait réussit !

Victoria : J'arrive pas à croire qu'on ait réussit ! On a gagné face à lui !
Gynna : Attends, rien n'est encore fait. Il peut nous couper les vivre sans nous prévenir aussi. Je préfère que le lycée crève de faim plutôt que de ne plus pouvoir rentrer chez moi, et être sans argent. On a peut-être gagné dans ses paroles, mais moi tant que je ne vois pas le sang revenir au lycée je ne m'avoue pas gagnante.
Victoria : Père est un homme de parole; il dit, il fait.
Gynna : C'est vrai. bon, a ne change rien à mon programme.

   Elle partit prendre sa douche.
   Le lendemain, on partit visiter la ville, et le surlendemain on reprenait l'avion pour rentrer. Et en ce weekend de trois jours, Gynna n'avait eu aucun problème de grossesse ! Elle n'a eu aucun problème, mais moi si..
Je regardais par le hublot, la tête posées sur ma main, j'étais tranquille, alors que Gynna lisait un livre. Quand je ressentis une affreuse douleur dans le cœur. Ça me surpris, mais en même temps j'avais super mal. Je me mis à hurler de douleur en me pliant en deux, vers Gynna qui s'inquiéta.

Gynna : Hey. Ça va aller. Ne t'en fais pas, tout va bien se passer.

J'essayais de ne plus crier, j'avais si mal ! C'était le lion que l'on venait d'abattre. J'avais mal au coeur, mais aussi dans les côtes. Il avait du se prendre une balle à cet endroit là. La douleur était si intense. Gynna me tenait et assurait aux hautesses que j'allais bien, que c'était normal, qu'il n'y avait pas de quoi s’inquiéter.
Une à deux minutes plus tard, la douleur passa. De légères larmes avaient coulées sur mes joues.