Un peu de Skate | Ryan Duncan

Je me retourne et l'écoute.

"Oh excuses, mais j'aime pas me faire agressé par une conne et me faire traité de menteuse alors j'lui ai servit un gros mensonge. j'en peux rien si cette idiote m'a crue. Faut croire qu'elle te connait pas pour te piquer une telle crise de jalousie. Et ouais t'as raison, parce que tu vois, moi j'suis pas une salope comme la plupart, non pardon, la totalité des filles que tu fréquentes, moi je m’intéresse pas à un mec pour ce qu'il a entre les jambes. J'ai plus de respect que ça. Enfin, je me suis bien trompé sur ton compte, j't'ai idéalisé pour rien. Donc te tracasse pas, la petit conne que je suis va plus te créer d'emmerdes et tu seras à nouveau tranquille. Allez amuse toi bien avec ton harem. Parce qu'au final, t'es juste bon qu'à baiser."

En colère ? Non, pas du tout...

- Kathryna n'est pas une conne, c'est juste une fille jalouse. Alors changes de ton sur elle. Elle est bien plus intéressante que toi et tous tes mensonges. Mais ça m'étonne pas de toi, le mensonge c'est ce que vous savez faire de mieux. Vu tous les mensonges que vous devez vous raconter à vous-même en tuant ces pauvres animaux, ou avant de vous coucher.

Je commençais à avancer vers elle qui avait commencé à partir un peu plus tôt.

- C'est pas la totalité. Beaucoup sont juste aussi naïves que toi tu as pu l'être en pensant que je m'étais intéressé un minimum à toi ! Il faut vraiment être stupide pour croire qu'un Populaire s'intéressera un jour à un végétarien. Sauf bien sur, j'aurais pu jouer le jeu pour te manipuler et te ridiculiser, mais j'ai trop d'amour pour moi-même pour jouer à ce jeux qui ruinerait ma réputation et me ferait trahir mon Clan.

Je voulais coupé court à la discussion, sauf que là, il ne me laissait pas filer contrairement à d'habitude. Je fais alors volte face pour le regarder à nouveau.

"Ouais tu savais pas pour me permettre de boire le sang de panpan le lapin blanc, j'imagine que c'est un connard de ton espèce ! T'imagine même pas à quel point ça soulage la conscience !"

Je serre alors quand même le poings alors que je lui ai craché ça en pleine figure de façon assez agressive, je n'étais pas une menteuse, je n'avais aucune raison de mentir, j'en avais marre d'être maltraité pour tout et n'importe quoi.

"Et si Kathryna est une conne ! Elle l'est tellement qu'il suffit de la provoquer un peu pour obtenir ce qu'on veut d'elle. la preuve, quand j'l'ai croisé la première fois, elle a pas su m'insulter."

Je le regarde dans les yeux et m'approche de lui à mon tour.

"Ensuite, sache que je n'ai ja-mais pen-ser ça de toi ! Je ne suis pas conne au point de croire ça. Si je te fais chier, c'est pas pour rien. Sans ça, je sais que te daignerait même pas me regarder."

Je le pousse alors en arrière.

"Mais tracasse, maintenant c'est fini tout ça. J'te touch'rais plus. j'te caus'rais plus. T'auras enfin la paix qu'tu veux. Tu s'ras content."

Je tourne alors les talons, bien décidée à partir cette fois, sauf s'il me retient et me provoque encore.

J'avais bien compris ce qu'elle me disait mais je voulais lui faire du mal, elle avait commencé à ruiner ma réputation, à porter mon T-shirt et en venant me faire un câlin devant tout le monde pour me faire chier, alors j'allai la faire souffrir exprès.

- Tu vois, j'avais raison : t'es un monstre. Déjà tu tues de pauvres animaux, tu leurs donnes des noms, des surnoms, et en plus de ça, tu imagines que ce sont des gens de ton espèce, des vampires qui eux ne font pas honte à leur race. Tu me dégoûtes.

J'avais eu ma crise de jalousie de Kathryna, elle m'avait gazé, mais elle restait mon ex, bon OK ça ça m'était égal, mais elle faisait partit de mon clan, et dans un sens si on imaginait que j'étais une sorte de Hugh Hefner, elle faisait partit de mes filles, un peu comme les Ryan's Girls, ça sonnait bien..

- T'es jalouse de Kathryna parce qu'elle aura toujours la chance d'avoir eu un truc que tu n'auras jamais en dehors des nombreuses parties de jambes en l'air qu'on a eu. C'est ma considération. Elle ne t'a pas insultée peut-être parce qu'elle a préféré t'ignorer pour montrer à quel point elle vaut mieux que toi. Tu ne vaux rien, ni pour moi, ni pour personne. Tu n'existerais pas que ça ne changerait rien !

Je riais en la voyant partir.

- Et que vas-tu faire maintenant ? Laisses moi réfléchir ! Tu vas aller pleurer dans les jupon de pan-pan en lui expliquant pourquoi tu es énervée et donc pouquoi tu le manges !

Je m'éloignais de lui, les yeux noirs à cause de la colère, mais en entendant ses mots, je me retourne et reviens une nouvelle fois sur mes pas, les muscles tendus, je lui mets une gifle de toute mes forces et continue de le regarder agressivement, réussissant encore à être un peu maître de moi-même. J’attrape alors un idiot qui passe par là, par le col.

"Toi, vas me chercher un putain de verre de sang humain pour sa majesté Ryan."

Grognais-je avant de le lâcher et de reporter mon attention sur le populaire qui me plaisait malgré moi, l'agrippant par sa blouse pour le malmené un peu en attendant que l'autre idiot se ramène avec un verre pour elle. Elle avait précisé que c'était pour Ryan, donc normalement il allait obéir, par peur d'avoir des représailles.

"Une démonstration vaudra mieux que tout ce que je pourrais dire !"

Alors qu'elle me gifle ma tête part sur le côté, je lisais toujours dans les pensées mais j'étais pas assez réactif pour ce qui concernait les gifles que tout le monde me donnait. Étais-je un tête à claque à ce point là ? Ou une tête à claque tout court ! De quel droit se permettait-elle de venir me gifler cette pétasse ? Je n'avais pas essayé de tenir son bras puisque c'était trop tard, sa main était déjà entrée en collision contre ma joue.

- T'as le chic de te faire remarquer et de venir me voir que lorsqu'il y a du monde autour. T'essayes quoi ? De me ridiculiser en t'affichant avec moi devant le plus de monde possible ? Mais dans tout ça je me tape moins la honte que toi.

Elle me prit, dans un sens j'aimais les filles sauvages mais celle là je m'en passerais. Je fronça is les sourcils, j'en avais marre de jouer au gentil non violent. J'attrapais ses poignets et serrais dessus pour qu'elle me lâche.

- Je me fou de tes preuves à la con. Là tout ce que tu prouvés c'est que tu es folle.

Je grogne en entendant ses mots et ses paroles à mon égard, mais la douleur qu'il me fait ressentir au niveau des poignets me fait le lâcher, mais je le repousse avec force pour l'écarté de moi.

"C'est toi qu'est venu me parler Du con ! J't'aurais pas pété un mot et j't'aurais rendu ta planche plus tard ! Alors lâche moi la grappe."

J'allais faire quoi moi pour lui ? Ah ouais, une belle connerie. 

"Ouais t'as raison, j'suis folle, j'le reconnais. T'es content ? Tu veux que j'dise quoi d'autre aussi ? Que j'suis une mytho ? Une conne ? Une sale bouffeuse de lapin ? J'en ai rien à foutre de ce que tu pense "*ou pas*"De la réputation que je peux bien avoir et de morflé un peu plus ou pas. Car toute façon, je sais que vous me donnerais jamais c'que j'veux vraiment. Vous êtes tous des incapables."

Des larmes de rages coulent le long de mes joues alors que le gars à qui j'avais demandé d'apporter un verre de sang revenait maintenant. Il a choisit son moment ce con.

- Je te parle pour te rabaisser, t'es pas obligé de répondre, au contraire ça aurait été préférable pour toi d'ailleurs, tu t'attires des ennuis volontairement, en plus piquer ma planche c'est une mauvaise idée, dont tu étais consciente. Il faudrait être stupide pour le faire inconsciemment, ou alors est-ce l'inverse ? Serait-ce intelligent de me piquer ma planche consciemment ?

Je la voyais s'énerver de plus en plus, s'en était presque aussi drôle que ridicule, et pathétique puisqu'elle s'énervait et que je restais neutre pour ne pas rire d'elle. Si il croyait me toucher elle était bien loin du compte !

- Tu n'es que ça : une bouffeuse de lapins. Et qu'est-ce que tu es selon toi ? Que vaux-tu ? Que veux-tu ?

Ca m'amusait de la torturer comme ça.

Je grogne, le regard noir, l'envie de lui sauté dessus à chacune de ses paroles est là, pourtant je me retiens serrant le poings, mais ses dernières questions sont trop directes, trop blessantes. 

"Ce que je suis ? Je suis une pauvre conne qui tente de survivre par n'importe quel moyen même si pour ça elle ne peut plus toucher du sang humain."

Dis-je alors que j'attrape le verre de sang humain que l'autre idiot à été chercher en pensant que c'était pour le populaire à qui je faisais face. Tenant le verre entre les mains je le porte à mes lèvres rapidement, de rage et commence à le boire. La douleur ne se fait pas attendre, elle est directement là dès la première goutte qui touche mes lèvres, cette sensation de brûlures... Pourtant, je ne me stoppe pas, laissant le sang couler dans ma bouche alors qu'il me brûle celle-ci. Les larmes de rage, mais également de douleur coulent le long de mes joues alors que je continue de boire, vidant le verre avant de finalement m'écrouler sur le sol en tenant ma gorge, cherchant à respirer alors que l'air ne parvient même plus jusqu'à mes poumons.

Je la regardais se provoquer elle-même, elle me faisait pitié à se faisait du mal à elle-même en se forçant à boire du sang humain. Mais vu sa réaction c'était de l'énervement qui se transformait en quelque chose d'autre. D'accord les végétariens étaient dingues, mais de là à réagir ainsi ! J'entend parfaitement ses pensées, j'entend qu'elle souffre, que son système nerveux ressent une forte douleur, mais pourtant je ne la comprenais pas, le sang humain ne faisait pas mal pourtant !
Je l'aurais bien aidée, la porter jusqu'à l'infirmerie alors qu'elle s'écroule. Dans une autre situation que celle là, en dehors lycée je l'aurais fais, mais là je regardais les autres élèves s'attrouper autour d'elle pour essayer de l'aider, je savais qu'eux aussi essayaient de savoir ce qui lui arrivait, en lisant dans ses pensées, et oui je n'étais pas le seul à le faire. Elle avait l'air mourante, et je ne bougeais pourtant pas, je restais debout en train de la regarder comme si rien ne se passait devant moi, restant neutre alors que les autres s'affolaient.