Enfin te revoilà ! [ Victoria & Stan ]

J'arrivais en cour de philosophie tranquillement et entrais dans les première dans la classe, je m'assied au premier rang et sortis mes affaires alors que Monsieur Shapman effaçait le tableau en sifflotant.

J'étais tout le temps en retard en cours ces dernières semaines, j'arrivais soit en retard et je me fondais dans le fond, soit j'arrivais en retard et je me faisais virer. Depuis que j'avais tabassé Gaël je fumais de plus en plus, comme pour combler quelque chose, je faisais passer ma colère surtout. Ce matin ça allait un peu mieux, mais j'avais loupé la première heure de cours alors je venais à la seconde, ça n'avait pas encore commencé. J'arrivais devant la porte et vis Victoria au premier rang, je l'avais évitée la pauvre à cause de cette histoire de drogue, trop fier pour lui montrer quoi que c soit, je soufflai légèrement et rentrais dans la pièce fièrement et passais devant sa table, je tapais deux petits coups devant elle et me dirigeais dans le fond de la salle pour m'asseoir et laisser mes affaires sur la table.

Je tournais les pages de mon cahier lorsque je vis avec ma vision périphérique ses doigts taper contre ma table, je relevais la tête et le vis passer. Ça faisait un long moment que je ne l'avais pas vu en dehors des repas et parfois dans les couloirs au loin, ce genre de moment interminable dans une vie qui t'angoisse car tu ne sais pas quoi faire d'autre que de penser à lui. Je le vis continuer son chemin, c'était peut-être un signe pour que je le rejoigne, c'était peut-être le fait de ne pas lui avoir parlé depuis des jours mais je le trouvais super sexy aujourd'hui. Je pris mes affaires et partis m'asseoir à côté de lui, sans me presser, sinon ça allait tout bousiller.

- hey, dis-je en posant mes affaires en lui souriant légèrement.

Je le regardais en perdant mon léger sourire. Non on allait pas faire comme si de rien n'était et reprendre, mais dans un sens ce n'était pas plus mal de clarifier les choses maintenant qu'on avait la tête reposée tous les deux.

- J'aurais pas du aller trainer avec lui. Il s'est imaginé des choses alors que ce que je disais n'étaient pas des sous-entendus. J'aurais du faire attention à ce que je lui ai dis au lieu de le laisser penser des choses fausses. Et surtout j'aurais pas du attendre pour te le dire.

Elle s'en voulait alors qu'elle n'avait pas été l'embrasser ? Et surtout alors que c'était moi qui l'avais évitée sans l'écouter jusqu'au bout, qui avais mal réagis par rapport à elle ? J'allais pas non plus la laisser s'excuser comme ça alors qu'elle n'y était pour rien si elle était attirante.

- Tu devrais arrêter de te confondre en excuses inutiles. Je ne vais pas t'empêcher de traîner avec des gars, peu importe la tête qu'ils ont, alors que moi je traîne avec des mecs et avec des filles, les filles sont souvent cheerleaders ou en tous cas la plupart sont canons. Ce serait égoïste de t'empêcher de traîner avec des gens juste parce que celui la a dépassé les bornes. Que t'ai attendus c'est pas un réel soucis, à vrai dire je le comprends parfaitement. Moi j'aurais du te laisser une chance de m'expliquer plus, et surtout j'aurais pas du te laisser sans nouvelles pendant plus d'une semaine. C'est moi qui ai merdé.

Lorsqu'ils parla d'excuses inutiles je le regardais encore plus désolée, ça l'emmerdait autant que tout le reste visiblement, il s'en foutait. Mais il se mit à s'excuser à son tour et je compris qu'il savait alors que ce n'étais pas moi qui l'avais voulus et que je n'y étais pour rien. C'était bizarre d'entendre Stan s'excuser, c'était rare et c'était pas envers tout le monde ni sur tous les sujets ; et je n'en tirais aucune réelle satisfaction. Je voulu prendre sa main mais elle était dans sa poche, alors je posais ma main sur sa cuisse.

- Pourquoi t'as pas répondus à mes messages ?

Parce que je suis un éternel drogué en manque de cam qui pète les plombs quand il a pas sa dose alors il passe ses nuits à sniffer et ses journées à fumer, et il en devient violent donc il ne veut pas que qui que ce soit le voit dans un mauvais état et surtout pas sa femme qui lui avait demandé de ne plus y toucher, et qui au passage avait eu raison.

- J'avais besoin d'être un peu seul pour réfléchir et me calmer. Je voulais pas que tu me vois en colère.