Vic' et Beckah

J'étais au téléphone avec mon père qui m'avait appelé pour savoir comment ça se passait au lycée, pour moi, pour Gynna, même pour Stan, ça m'étonnait d'ailleurs. Il ne nous appelait pas souvent pour prendre des nouvelles de nous. En même temps ma mère le faisait pour lui, donc c'était pareil. J'imagine. Après lui avoir dit que moi et Stan ça allait bien, et qu'avec Gynna ça allait pas terrible, enfin que pour Gynna ce n'était pas terrible, je lui avais parlé du distributeur de sang cassé, et de l'argent qu'il devrait rapidement dépenser pour le changer. Il m'avait donc demandé - puisqu'il était chez nous et pas à son bureau - de lui donner la marque du distributeur et de voir si je ne pouvais pas trouver un truc du genre numéro de série.
Alors j'y étais allée, ne sachant pas trop quoi regarder.

- Père je peux te rappeler ? Parce que le temps que je regarde, on va perdre un temps fou !
- Pas de problème. A tout à l'heure.
- À tout à l'heure.

J'étais accroupie en train de chercher des trucs genre code de série, ou je ne sais quoi. Je ne savais même pas où chercher, ni sur quoi. C'était stupide, il n'avait qu'à appeler le lycée, et puis le directeur lui donnerait. Mais bon, si ça passait par moi ça irait peut-être plus vite. Je prenais tout en photo comme je ne savais pas. Une goutte de sang me tomba sur le doigt.

Je vis Rebekah. Mais continuais ce que je faisais. Après ce qu'elle avait fait à Stan elle méritait qu'on lui jette des pierres, qu'on la lapide, mais là j'étais occupée, et je devais apprendre à me contenir.

- Toi tu vas bientôt perdre ton coeur et tes tripes ainsi que quelques membres si tu décides de m'emmerder. Tant pis si je dois me faire torturer par la suite, mais ça en vaudra le coup, dis-je toujours en photographiant.

- Tu as fait torturer mon mari, ainsi que deux personnes de mon groupe. Ah nan 4, Casey va y passer aussi quand il arrêtera de leur filer entre les mains.

Rusé comme un renard ce mec là ! Il était comme Niles, Sanders et Ryan ! Toujours à faire des conneries mais ils arrivaient toujours à passer entre les mailles du filet et se démerder.