The Weasley and The Cheerleader [ft. Victoria]

Rien... Rien de rien, je n'arrivais pas à trouver un sujet digne d'intérêt pour mon appareil photo. A croire que les muses se sont toutes enfuies en me voyant débarquer avec mon outil de prise de photographies. Je marchais comme un zombie, le regard vide et flânant un peu partout en recherche constante de quelque chose à prendre en photo. Mais rien ne m'intéressait...

Je décidais alors de faire un tour des côtés des sportifs, vu que les autres parties de l'université n'était composé que de gens agissant trop simplement et ordinairement pour être digne d'apparaître sur mes clichés. Je me baladais et pris alors place dans les gradins du stade de football. Par une chance que je ne saurais expliquer, j'arrivais pile à l'heure où les cheerleaders démarraient leur entraînement pour une représentation lors d'un prochain match. J'en regardais deux à droite, trois à gauche et je souriais alors imaginant déjà mon article de presse tout fait sur cette entraînement. Une d'entre elle m'avait vu et me sourie, je faisais alors un petit numéro de charme en faisant mine de la prendre en photo et un petit clin d'oeil. Certains pouvaient être de belles vampires elles n'avaient décidément rien dans le cerveau, à croire que la mort et la résurrection ne réussis pas à tout le monde...

C'est alors que mes yeux furent attirés alors par uene autre jeune femme. Elle avait l'air bien trop propre pour être tout à fait honnête. Quelque chose me disait que si je m'intéressais à elle, je pourrais en faire un article. Mais il semblait que je l'avais déjà croisé ou alors qu'un de mes amis m'en ai déjà parler. Je la regardais alors s'entraîner.

Vous connaissez cette fille qui ne fait attention à rien d'autre que ce qu'elle était en train de faire ? Celle qui est toujours concentrée sur ce qu'elle fait quitte à ne faire attention à rien d'autre qui pourrait l'éloigner de son fil rouge ? C'était moi lorsque j'étais en train de travailler, et les cours tout comme les clubs c'était du travail, beaucoup de travail. L'entraînement se passait bien, j'étais arrivée à l'heure comme à chaque fois, j'avais fait mon échauffement en papotant un peu avec les filles, enfin je les écoutais surtout, parler de la dernière fête qu'elles avaient fait, pourquoi pas. Puis l'entraînement avait " réellement " commencé et là je ne m'étais focalisée, concentrée uniquement sur ms mouvements et sur ce que me disait la coach. Ce genre de chorégraphie ce ne serait pas ce qui nous ferait gagner la compétition régionale, on venait juste de gagner les communales et jusqu'au mois d'Avril les entraînements ne seraient que sur le prochain concours et sur les chorée pour les matchs de foot. La seule bonne chose dans ces matchs c'était que l'on sortait du campus, et aussi que j'y voyais Stan. Mais bon, ça c'était pas non plus le gros plus de l'aventure.

Bien que durant ces vacances il m'était arrivé de lui envoyer quelques messages, juste histoire de savoir comment il allait. Heureusement pour moi mes parents n'avaient posé aucune question, ils n'y avaient pas fait attention, plus intéressés par leurs skis et c'était une bonne chose !

Plus j'essayais de me souvenir d'où je l'avais rencontré plus je fronçais les sourcils. Mais en un instant je me souviens. Elle était cette jeune fille dénommé Victoria, une Phi Epsilon si mes souvenirs sont bons. Et je crois bien que l'ami qui m'en avait parlé de cette jeune femme était Stan. Dû à mon expérience je pouvais, sans mentir, déclarer que cette vampire ne semblait pas insensible à mon ami. Et j'avais l'impression que lui, non plus. Un sourire malicieux... Ou vicieux selon le point de vue, avait pris place sur mon visage alors que mes yeux quittaient envie la silhouette de cette vampire.

J'attendais la fin de la séance d'entraînement des cheerleaders, malgré tout pendant cette session j'avais fais mine de prendre des photos de tous mais j'avais surtout pris des photos de Victoria, ceux-ci allait m'aider à distinguer des signes particuliers qui pouvaient trahir de quelque chose de sombre chez cette dite "sainte-nitouche". Car j'étais certain qu'il n'y avait pas que cette "attirance" pour Stan que tentait de dissimuler cette blonde à tous les autres vampires de cet établissement. Elle semblait trop parfaite pour être réellement parfaite sous tout rapport.
Et puis l'embêter un peu m'aiderait à faire passer le temps et qui sait, peut-être avoir des informations croustillantes pour le journal de l'université?

Je me redressais alors sur mes jambes, et descendais quatre à quatre les marches des tribunes pour me diriger vers le terrain afin d'intercepter Victoria et prétexté un "interview" rapide.
Je me rapprochais d'elle et tapotais son épaule en affichant un grand sourire. Un bon mensonge vaut toutes les informations potables.

Salut.... Victoria? Je suis Nelson, je suis au club journal et j’interroge quelques élèves aujourd'hui sur l'ensemble de l'établissement et les origines de certains... Tu sais pour qu'après les vacances, que tout le monde connaisse tout le monde. Puis-je t'en poser, ça n'en sera pas long.

L'entraînement se termina comme il avait commencé : dans l'effort ! J'aimais beaucoup me dépenser comme ça, et la coach ne nous laissait pas vraiment de répit. Et je n'allais pas en avoir beaucoup pendant encore une heure puisque j'avais le club de chimie qui allait commencer d'une minute à l'autre. J'y irais en tenue de cheerleader pour être ne pas perdre de temps.

En me dirigeant vers les vestiaire un garçon s'arrêta devant moi et me demandait de répondre à ses questions. Je regardais l'heure sur ma montre et réfléchissais quelques secondes au temps qu'il me restait pour ne pas être en retard à mon cour, enfin mon club. Bien sûr que je serais ravie d'aider quelqu'un pour son article, mais je ne voulais pas arriver en retard non plus, je ne supportais pas les retards.

- Hum.. Je ne suis pas contre, mais ça prendra combien de temps à peu près ?

Si c'était rapide alors je n'aurais qu'à y répondre et me presser ensuite pour aller au dernier étage du bâtiment principal, en courant le plus vite possible je devrais être capable d'arriver juste à temps, avant que le professeur ne referme la porte derrière lui. Ou alors je pouvais y répondre en me dirigeant vers ma classe, si.. comment il s'appelait déjà ? Norman ? Niegel ? Nelson ! C'était ça. Si Nelson acceptait de me suivre jusqu'à ma classe.

Elle avait l'air de devoir se dépêcher. Je le voyais et elle me le confirmait par ses mots. Je lui souriait faussement, si je pouvais lui faire perdre du temps je n'allais pas m'empêcher de le faire. Moi une enflure? EN quelque sorte mes chéris. Maintenant place à mon petit plan pou la faire tourner en bourrique.

Ne t'en fais pas ça ne serait pas si long que tu penses. Juste quelques questions qui puissent intéresser mes lecteurs à sang froid. Je peux te suivre jusqu'à ta classe si tu le veux ainsi tu ne seras pas en retard et j'aurais les informations que je veux. Et tout le monde sera content..

Je sortais alors mon carnet que j'avais toujours sur moi et mon crayon. Je réfléchissais tout en marchant en sa compagnie. Je n'arrivais pas à comprendre ce que Stan pouvait lui trouver.

Alors nous allons débuter avec les questions de base. Pour commencer depuis combien de temps es-tu ici? Raconte moi rapidement ton passé pour que mes lecteurs puissent cerner le suj... Ta personne à travers ton interview.

Je souriais à cette vampire mais doucement mon plan pour la cerner avancer doucement.

Si je n'avais pas eut à aller dans ce club je lui aurais accordé tout le temps qu'il désirait, que je le connaisse ou non, si quelqu'un avait besoin de moi j'étais là pour lui. Je me demandais dans quelle maison il se trouvait, je savais qu'il n'était pas de la mienne, il ne restait donc que la maison des Delta oui celle des Gamma. Je lui demanderais sur le chemin.

- Oui je préférerais que l'on fasse le chemin, ce sera mieux, et comme ça, ça animera un peu plus mon chemin habituel. Plutôt que d'être sur mon téléphone pour voir si j'ai des notifications.

Je n'étais peut-être pas la fille le plus moderne du monde, j'étais très vieux jeu, mais j'aimais passer du temps sur mon téléphone pour parler avec Sheryl principalement, et avec Stan beaucoup plus que je ne voudrais bien l'admettre.

- Je suis ici pour la deuxième année consécutive. Je suis arrivée à la rentrée de 2016. Mon passé ? Que veux-tu dire par-là ?, demandais-je pour mieux répondre correctement et non à côté de la place, je doutais que les lecteurs veuillent vraiment connaître ma vie à vrai dire.

Sous sa volonté, nous faisions le chemin du terrain jusqu'à sa classe, par chance celui-ci n'était pas des plus courts et j'avais alors la chance de pouvoir lui poser les questions que je voulais. Et puis... Elle y répondait, ce qui était déjà pas mal. Elle avait l'air un peu perturbée par mes questions, mais je me devais de les poser. Et puis un peu de mensonge n'allait pas nous tuer, du moins pas être néfaste sur le moment, ni pour elle ni pour moi.

Et bien je te demande ce type d'informations, pas pour te faire dire quelque chose soit sans craintes. Mais je voudrais juste savoir si tu es né vampire, ou du moins à vécu avec des vampires toute ta vie ou que, comme moi par exemple, l'ordre des choses t'a amené à être ce que tu es à présent.

Il fallait la jouer fine avec elle. Victoria était loin d'être une vampire bête, et elle avait des tours dans son sac, comme je le savais? Aucune réelle idée mais j'en avais l'impression, la désagréable sensation que je pouvais me faire battre à mon propre jeu...

Ce n'était pas pour me faire dire quelque chose.. Je m'en doutais bien, je n'étais pas du genre cachottière, même si je n'étalais pas ma vie partout, au contraire, j'aimais rester discrète sur ce qu'il se passait car ça ne concernait que moi, mais ce n'était pas pour autant que j'avais quelque chose à passer. Il fit une erreur dans son explication, j'écoutais alors jusqu'à la fin et répondais, même si j'aurais probablement l'air encore trop intello mais bon.

- On ne naît pas vampire. Mais sinon, je suis le fruit de l'amour de deux vampires, j'ai vécu avec deux parents vampires toute ma vie et je vis toujours avec eux lorsque je ne suis pas ici.

Ça faisait très fille à son papa, ce que j'étais assez il faut dire, mais j'aimais vivre avec mes parents, j'étais habituée à vivre ainsi et c'était très bien comme ça. Et puis mon père était souvent en déplacement, alors on le suivait lorsque ça durait un peu, on comptait ça comme des vacances.

Elle était intelligente ça allait sans dire, mais elle était d'un idéalisme à me faire vomir. Certes j'étais un mec joyeux et enjoué de nature mais je n'étais pas idéaliste, j'aimais mieux imaginer le pire pour apprécier si la situation allait bien. Être un enfant de "l'amour" c'est vraiment une chose que les fils et filles à papa aimaient bien répéter. Et puis elle avait encore cette chance d'être avec sa famille. Je lui offris un sourire mais dans le fond j'avais envie de placer ses mains autour de son petit cou de princesse et de le serrer jusqu'à ce qu'elle change de couleur... Calme Nelson... Ne fais rien qui pourrais te valoir pire qu'une séance de torture.

Je décidais de changer de sujet, tout en reprenant un air plus neutre, à la limite du froid.

As-tu des frères et soeurs? Et... Comment était ta vie en dehors? Un résumé suffit par exemple ton parcours scolaire et ta relation avec ce qui nous sert naturellement de repas?

Oui les humains, pour moi, n'étaient juste qu'un buffet chaud, parfois bien frais, qui se déplaçait autour de nous.

Est-ce que je pouvais compter Sheryl comme une soeur pour sa question ? Elle ne l'était pas biologiquement, mais elle avait toujours vécu avec moi depuis qu'on avait dix ans, et elle avait été transformée par le sang de mes deux parents, donc c'était un peu comme si elle était biologiquement ma soeur. Je l'avais toujours vue comme ça, mais lorsque l'on me posait une question j'essayais d'être toujours exacte dans ce que je disais.

- Une petite soeur adoptive. On était amie depuis notre enfance, et quand ses parents sont morts les miens l'ont adoptée et l'ont transformée deux ans après moi. Donc techniquement on est sœurs. J'ai vécu dans une famille qui aimait rester discrète, donc on déménageait beaucoup. Mes parents ont toujours préféré que je suive des cours à la maison, ce qui évitait que je n'aille dans beaucoup d'écoles pour rien, ça attirerait trop l'attention selon eux. J'étais riche, donc ils pouvaient se permettre de vivre ainsi. Mon père a toujours travaillé avec les maisons de soins et les hôpitaux, et il a monté sa propre banque de sang lorsqu'elles ont été inventées, donc nous n'avions pas à chasser. Je n'ai jamais eut besoin de chasser pour me nourrir car mon père ramenait toujours ce qu'il fallait. Les seuls humains que je côtoyais c'était mes domestiques, et parfois les voisins quand je me baladais dans la rue avec mes parents, mais je ne leurs parlais pas car ils m'étaient inconnus.

Tout comme il le faisait pour les élèves d'ici. Je n'aimais pas trop le crier sur tous les toits alors je le gardais pour moi cette fois-ci, à moins que l'idée ne lui vienne en tête qu'il me le demande, je ne lui dirais pas que mon père est le distributeur de cette université.