Je Vais Te Faire La Peau Comme J'Avais Je N'Ai Massacré Personne | Victoria et Ricky

J'étais posé à une table, à discuter calmement avec une connaissance quand il me dit que Victoria approchait trop rapidement de nous. J'avais oublié ce détail. Je me relève et me retourne alors pour te faire face, mais je ne m'attendais pas à ce que tu sois si proche et quand tes ongles s'enfonce dans ma gorge, je ne peux m'empêcher de reculer pour tenter d'éviter un maximum ce coup, attrapant ton poignet pour stopper l'avancer de celui-ci dans ma gorge. Je le serre alors avec force et te regarde, te forçant à reculer ta main et ainsi retirant tes ongles partiellement enfoncé dans ma chair.

"Tu ne veux quand même pas faire ça ici ? En plein milieu de la cafétéria sur le temps de midi ? Surtout que j'aimerais parler avec toi de tout ça. Mais si tu t'obstines à simplement m'attaquer, je ne me gênerais pas pour te blesser également, ce n'est pas parce que tu es une fille que je ferais attention et que je ne me défendrais pas."

Je repousse alors ton poignet et le lâche, continuant de te regarder en restant calme malgré le sang qui coulait le long de ma gorge et souillait ainsi le col de mon t-shirt.

Je t'écoute et hausse un sourcil avant de finalement rire un peu en entendant tes propos. Mon regard se pose alors dans le tien.

"Ça ne changera rien si je l'ai mit dans cet état en disant que s'il se laissait faire, je ne tenterais rien avec toi? Que je ne te tuerais pas ? Qu'en gros, c'est pour te protéger de moi qu'il est dans cet état ? Et toi, tu viens me provoquer ? Tu penses qu'il va réagir comment en apprenant cela ? Car ne crois pas que je vais simplement attendre que tu m'arraches le coeur, je ne suis pas un de tes petits jouets comme il y en a tant ici. Franchement, Vic, je ne voulais pas en arriver là, mais c'est toi qui me l'a envoyé et je voulais lui faire comprendre de me laisser tranquille, de ne pas me prendre la tête pour rien. Et lui dire calmement ne fonctionnait pas alors, maintenant, il me lâchera peut-être les basques. Alors, je n'ai pas envie d'entrer dans ce petit jeu-là avec toi. Alors respecte la volonté de ton mec et tiens toi loin de moi car je ne suis pas désireux de te faire du mal."

Je suis calme, et malgré mon petit speech, je reste méfiant, prêt à réagir au moindre de tes mouvements car après tout, tu n'étais pas désireuse de m'écouter.

Je m'y attendais... Mais ma réaction ne fut pas assez rapide et je serre les dents pour ne pas laisser échapper un cri alors que ta main se promène dans mon abdomen. Je ne te donnerais pas le plaisir de m'entendre crier ou même autre chose. J'ai fini de jouer, fini de faire semblant semble-t-il en vue de ce qu'il se passe maintenant. Je comptais jouer finement, mais l'autre abrutit avec son comportement puéril avait tout détruit en me poussant à bout. J'ai abusé dans un sens, je le reconnais, mais il était hors de question que je me laisse faire par toi. Ma main se pose alors sur ton avant-bras, à nouveau et serre avec force pour te brouiller les os et te contraindre à lâcher ce que tu tiens. Mon regard rivé dans le tiens, je refuse de courber l'échine devant une femme, même si elle ne manque pas de cran et que la douleur qu'elle me fait éprouver fait perler de la sueur sur mon front. J'ai mal, mais je ne le laisse pas transparaître. Pourtant, quand je te réponds, ma voix trahis bien cette douleur.

"Alors, pourquoi il est venu me voir pour me menacer encore ?"

Je continue de serrer ton avant sentant les os de ton avant bras craquer sous ma poigne. Je veux juste te faire lâcher prise pour l'heure, mais si tu persistes, j'irais plus loin qu'un simple bras cassé.

Je serre les dents, tentant d'oublier, de faire fit de cette douleur qui me vrille l'abdomen, cette douleur qui est de plus en plus forte à mesure que tu resserres ta prise alors que je fais de même avec ton avant-bras. Je cesse alors de serrer, gardant cependant ma main autour de ton bras pour t'empêcher de reculer ta main d'un seul coup et ainsi avoir le loisir de m'arracher un organe. Finn m'avait prévenu de ta tendance à arracher des morceaux du corps, alors je n'allais pas te laisser le plaisir de jouer avec un de mes organes également.

Soutenant ton regard sombre sans dire un mot, le regard que moi je te porte est juste normal, c'est-a-dire qu'il ne reflète pas de haine, de désire de mort ou que sais-je d'autre que ton regard exprime à mon égard pour le moment. En fait, je me contente juste de te regarder sans laisser transparaître la douleur. Mais si réellement tu croyais que j'allais te laisser me dominer comme tu le fait pour le moment encore longtemps, tu te trompais, mais royalement.

Ma main se pose maintenant sur ta gorge, doucement mes doigts s'enfoncent dans ta chair et viennent saisir ta trachée. Après tout, tu savais de quoi j'étais capable normalement. Stan t'avait surement parlé de ce que je lui avais fait, du fait que je l'avais rendu à l'état de simple jouer pour mon animal, alors tu devais bien te douter que je n'avais pas de limite, que tout ceci n'est au final qu'un jeu, un entraînement dans un sens pour quand je me tiendrais face à mon créateur et que je le massacrerais.

"Tu me lâches ou je t'arrache la trachée."

En vue du métier que tu faisais, tu devais bien savoir ce qu'arracher la trachée pourrait bien te faire subir. Tu suffoquerais lentement, étouffant dans ton propre sang sans rien pouvoir faire réellement, juste attendre ta guérison. J'affirme alors ma prise sur ta gorge, ta trachée, prêt à te l'arracher au moindre mouvement de ton autre main ou alors simplement d'un geste trop brusque de ta part de celle qui me tient l'estomac. Il ne fallait pas plaisanter-là, j'en avais marre de me prendre des coups à cause de Stan et comme je l'avais fait comprendre au principal concerné, il m'avait fait perdre patience et ce n'était pas trois pauvre petit jours qui allait me faire recouvrer de la patience. Surtout si je me fais sauter dessus à la première occasion.

Je lui avais dit que je ne te toucherais pas s'il se laissait faire, mais entre ce jour-là et maintenant, la donne avait changé... Pärce que tu te tenais devant moi, ta main dans mon ventre, alors ce que j'avais dit à ce moment-là, ce jour là n'était plus d'actualité. Mon regard rivé sur toi, j'attends, calmement que tu retires ta main. Tu le fais en douceur, trop lentement pour être normal, mais de toute manière mon choix était fait dès l'instant où j'ai posé ma main sur ta gorge. Je savais par Finn que tu ne laisserais pas tomber, que tu tenterais de m'arracher mon cœur ou un autre organe pour le venger, enfin, c'était ce que j'avais comprit, même s'il n'en avait pas dit temps. J'étais pareil au final quand on parle de vengeance et pour cela je savais parfaitement que tu ne laisserais pas tomber.

"Bien."

J'esquisse alors un léger sourire malgré la douleur, dé-serrant ma prise une seconde, pour te faire croire en la libération alors que tu me regardes avec peur avant de saisir à nouveau ta trachée et te l'arracher. Ma main maculée de ton sang, je laisse tomber sur le sol le morceau de toi que je viens d'arracher. Je reste calme, te regardant, alors qu'il te reste encore la possibilité de m'attaquer malgré les suffoquement qui vont bientôt apparaître... Dans trois, deux, un...