Mais t'es devenue folle ?! [ Stan & Victoria ]

Assise à une table seule où je pouvais reprendre mon cour de Philosophie que je devais ré-écrire à cause de cette pétasse blonde de Rebekah qui m'avait fait rater mon trait de surligneur alors que j'étais à la moitié de la feuille. Ma musique dans les oreilles, habillée de ma tenue de Cheerleader fraîchement sortie de la machine et repassée avec ma queue de cheval sans bosse.

Après avoir été emmerdé un loser, un mec de l'équipe était venu me dire que Brandon avait été envoyé à l'infirmerie et que c'était sérieusement grave, j'y allais donc, sans trop me presser mais quand même et vis qu'il était mort. Je regardais de quoi et vis la tâche de sang au niveau de son coeur, par rapport aux pensées de l'infirmière je savais qu'elle ne savait pas ce qu'il s'était passé mais moi par contre je savais parfaitement qui aimait arracher les cœurs dans ce lycée et qui pouvait le faire à Brandon.

Je sortis donc, énervé, parce que j'avais pas fumé de la journée et que j'étais très nerveux mais elle n'améliorait pas la situation. J'envoyais un message, puis appelais mais rien à faire elle décidait de ne pas répondre alors j'essayais de la trouver en demandant à des élèves. Ils me répondirent la bibliothèque, j'y allais et entrais en trombe. Je la vis à une table et allais devant elle sans m'asseoir, je m'appuyais de mes bras sur la table et lui retirais ses écouteurs.

- Rends moi le coeur !

Je relevais les yeux lentement vers lui, agacée qu'on vienne m'emmerder encore et encore pour cette histoire de coeur.

- Si tu crois que je vais lâcher le morceau et te dire où je l'ai caché tu peux toujours rêvé. Tout ça a commencé à cause de toi, alors je rendrais le coeur uniquement lorsque je l'aurais décidé. Si t'es pas content tu peux le rejoindre, je suis sûre que Rebekah adorerait t'arracher le coeur pour se venger de toutes les fois où je l'ai faite souffrir et pour toutes les fois où je recommencerais. Alors maintenant sois gentil, ce que visiblement en ce moment tu ne sais pas faire, et tu fiches le camp de mon espace de travail. Je ne viens pas dans ton espace quand tu te drogues toute la nuit, ni quand tu cuves, genre comme maintenant.

Je remis mes écouteurs dans mes oreilles.

J'arrachais à nouveau ses écouteurs, l'un d'eux cassa avec la force. Je la regardais vraiment très énervé, elle m'agaçait de plus en plus à prendre des airs au dessus. J'agissais par la colère certainement en bonne partie à cause du manque de drogue, mais aussi parce qu'elle commençait à me sortir par les yeux avec ses réflexions et tout le reste.

- C'est moi qui vais arracher le tient si tu ne rends pas le coeur de Brandon TOUT DE SUITE !, finis-je par crier.

La bibliothèque entière se retourna vers nous, je les regardais en fronçant les sourcils pour qu'ils baissent les yeux. La bibliothécaire nous regardait en nous faisant le signe de nous taire avec son index sur sa bouche, je la regardais en transformant mes yeux rapidement puis regardais à nouveau victoria.

- Je me suis pas marié pour que tu fasses en sorte que je perde mes amis. Alors sois tu me rends le coeur, soit tu fais une croix sur moi.

- Et si tu revenais me voir après avoir fumé un de tes fameux joins que tu te procures en cachettes par Hank. Enfin, " en cachette " ! Tout le monde est au courant que tu es un drogué qui ne peut plus s'empêcher de se droguer à longueur de journée pour calmer ses nerfs sinon tu pètes les plombs comme maintenant et tu deviens violent. Tu ne perdras pas ton temps avec des frais d'avocats inutiles qui te reviendront supers chers et qui te ruineront puisque tu ne travailles pas et que je ne signerais jamais aucun de leurs papiers, en tous cas pas sans une raison valable qui, tu l'auras compris, ne sera jamais le la raison pour laquelle tu es là maintenant. Alors sois tu te calmes et tu restes, sois tu vas me racheter des écouteurs et tu m'adresses plus la parole tan que tu n'es pas calmé.

Je tapais un coup de paume de main assez fort sur la table en voyant qu'elle ignorait même mon regard.

- Quand je te parle j'aimerais que tu me regardes dans les yeux ! Je pourrais divorcer sans problème. Parce que tu aurais envie de divorcer si je me remet à coucher n'importe où avec n'importe qui en le faisant de mon propre chef et en allant chercher les filles de moi-même. Ouh ça bousillerait tout ton plan de gagner les élections. Moi je gagnerais mais pas toi.

Je sursautais à son coup sur la table. Je ne le montrais pas et essayais de ne pas relever le regard vers lui pour ne pas montrer la peur qui commençait à m'envahir. Je détestais le voir ainsi, il était capable de frapper n'importe qui, et il fut un temps il m'avait giflée pour moins que ça, dans son état il serait pire de le refaire, ou de faire pire. Je ne prenais pas au sérieux ce qu'il disait parce que je n'écoutais pas les drogués, mais il était capable de tout,et il était en manque. Je devais trouver un moyen de l'aider mais il n'était pas prêt à se faire aider, et là plus je continuais plus je l'énervais mais je n'allais pas dire où j'avais mis ce fichus coeur.
À parler de divorce et de tromperies je savais qu'il en était capable, et qu'il le ferai sans soucis, bien qu'ensuite il s'en voudrait. Je restais à regarder mes cours, sans relever les yeux vers lui, si ça l'énervait encore plus ça ne m'amuserait pas, il serait encore plus, de plus en plus, mais je voulais qu'il se lâche complètement pour voir jusqu'où il pourrait aller et évaluer le degré de la situation.

- Son coeur je lui ai arraché par ta faute, donc si il y a quelqu'un à blâmer ici c'est toi et uniquement toi. Et lui aussi, puisqu'il nous trahit et qu'il te trahit continuellement, mais ça tu es beaucoup trop aveugle pour le remarquer. Quand aux élections elles sont insignifiantes par rapport à notre mariage. Tu ne me tromperas pas, parce que si tu le fais je ne divorcerais pas pour autant. J'arracherais juste le coeur de chaque fille qui osera te regarder, même de loin, et je déposerais chaque coeur dans ta chambre, ou dans ton casier, comme tu le souhaite. Je te rappelle que mes sentiments, mes émotions, me reviennent uniquement par bribes et pas de manière permanante, alors si tu penses juste une once que je vais me sentir coupable et anéantie pour ça, tu te trompes.

Le fait qu'elle ne relève pas les yeux vers moi m'énervait de plus en plus. Je sentais mon sang faire des tours dans mes veines, je bouillonnais, je ne lui avais pas encore porté la main dessus parce qu'elle était ma femme, mais j'avais l'impression, à chaque seconde de plus qui passait, que j'étais proche de le faire. Je savais intérieurement que si je dépassais cette ligne je ne me le pardonnerais jamais, ce ne serait plus la petite gifle de la fois où elle m'avait fait croire qu'elle ne m'aimait plus. Ce serait une bien plus grosse, bien plus forte, une impardonnable ni pour elle, ni pour moi.

- T'es histoires de cœurs arrachés ne me font rien, elles ne m'intéressent pas. Vas-y, arraches le coeur de n'importe qui si tu le veux, ça ne changera rien que tu ne pourras pas arracher le coeur de toute les filles qui croiseront mon chemin dans cette vie, ni dans la prochaine. Je me demande même pourquoi j'ai arrêté de coucher avec toutes les autres quand j'ai commencé à m'intéresser à toi.

Je la regardais qui s'intéressait plus à ses foutus cours qu'à moi, je les poussais d'un coup de main violent et la pris au menton pour la forcer à me regarder.

- Je suis ton mari !! Tu me dois le respect et j'ordonne que tu me regardes quand je te parles ! Tu es assez lâche pour ne pas soutenir mon regard ?!

J'étais mauvais, trop mauvais, et je lui sortis des phrases et des valeurs qu'on sortait il y a un siècle, alors que je n'étais pas comme ça, j'étais plus dans les règles de cette époque, mais comme je savais qu'elle avait été élevée avec ces règles et qu'elle les respectaient j'en profitais. Je ne voulais pas lui faire de mal, je l'aimais, mais je ne pouvais pas m'en empêcher.

Lorsqu'il me prit au menton je le regardais mais essayais de ne pas montrer ma petite peur qui commençait à m'envahir petit à petit. Si il me frappait je ne pourrais as lui rendre, je ne pourrais jamais le frapper. Il était trop fort de toutes façons, je ne pourrais jamais gagner et jamais de la vie je ne pourrais envisager de lui arracher le coeur. Il était mon mari mince !

- Stan, lâches moi. Ne commences pas sur cette pente parce que tu vas vraiment le regretter, je peux te l'assurer. Je ne veux pas te regarder parce que si c'est pour voir un mec énervé à cause de son manque de drogue, je trouve ça inutile. Tout ça est ridicule.

Je mis un coup de main pour qu'il me lâche mais ça n'avait pas fonctionné.

- Stan, lâches moi !, dis-je en commençant à transformer mes yeux pour plus d'effet, comme si je commençais moi-même à m'énerver alors que j'essayais de rester le plus calme possible pour ne pas dire ou faire des actes que je pourrais regretter ou qui pourraient empirer la situation. Tu dois te calmer, regardes dans quel état cette drogue te met ! C'est à ça que tu veux ressembler ? Un mari qui pose la main sur sa femme ? Ou un mec colérique qui dépend d'un petit joins à la con ? Tu vas nous faire perdre tout ce qu'on a à cause de ta drogue !

Il fallait jouer sur les sentiments à ce moment là.

- Regardes notre maison. Tu l'as voulue, on l'a eu, et tes joins à 700 dollars vont nous la faire perdre pour la simple et bonne raison qu'on doit payer la maison !

- Ton coeur bat de plus en plus vite, et je sais que c'est pas à cause d'une montée d'hormones. Tu ne peux pas le cacher, certainement pas à moi, je te connais trop bien pour ça. Même si tu aimes cacher des choses, je te connais beaucoup trop pour savoir quand tu mens, quand tu es triste, quand tu es énervée.. quand tu as peur.. Je ne suis pas en manque de drogue, je vais même très bien sans drogue ! Arrêtes de me parler de drogue ! Tu ne sais pas de quoi tu parles en plus de ça ! Et toi quand t'étais accroc au sang, on t'emmerdait ? Nan je ne crois pas ! Alors ne me parle pas de clope, de joins, d'herbe, de marijuana, d'héroïne, de cannabis, ou de cocaïne !

Je ne la lâchais pas pour autant malgré ce qu'elle me disait. J'essayais même de ne pas l'écouter. Evidemment que c'était pas à ça que je voulais ressembler, mais sur le coup je ne pouvais pas m'en empêcher. C'était comme si je ne contrôlais rien, mon corps agissait pour moi sans que je puisse m'en rendre compte ou m'en défaire, comme si j'agissais et qu'ensuite j'acceptais automatiquement parce que j'avais envie d'agir ainsi.

- Ta maison tu peux te la payer si tu ne faisais pas autant de shopping. Parce que les vêtements ça y va ! Ca se remarque toutes les semaines ! Mais moi m'acheter des paquets de clopes j'ai pas le droit ! Évidemment ! Et on a pas besoin de la payer cette maison.